Frôce - Archives V3

Ce débat portera sur les affaires étrangères

Règles :

Chaque intervenant doit préciser clairement dans son premier message quel candidat il soutient, s'il n'est pas lui-même candidat
2 représentants au maximum par candidat (candidat inclus, s'il décide de participer)
Les journalistes sont autorisés à intervenir, à condition de maintenir une stricte neutralité
Pas de pavé, nous sommes censés simuler quelque chose qui se rapproche d'un débat télévisé, donc soyez relativement brefs
Interdiction de poster deux fois de suite
Interdiction d'éditer son message

Début du débat : Mercredi 21 mai à 19 heures
Fin du débat : Vendredi 23 mai à 19 heures

Je tiens à saluer tous les candidats pour le dernier débat du 1er tour qui porte sur les affaires étrangères.

Le monde évolue et nous devons évoluer avec lui. Pour cela, notre pays qui est riche et fort doit s'ouvrir aux autres pays quelque soit le continent tout en gardant notre indépendance.
Je ne suis donc pas favorable à une adhésion à l'Union Européenne.
La Frôce se doit d'être un fervent défenseur du respect des Droits de l'Homme au niveau international. La Frôce doit pouvoir apporter son soutien à la lutte contre le terrorisme.
Nous devons aussi entretenir des liens forts avec nos pays voisins qui l'Espagne, l'Italie et la France.
S'ouvrir aux autres c'est aussi créer des jumelages avec nos villes frôceuses, ouvrir nos frontières aux jeunes étrangers de 18/25 ans pendant la période estivale. Un logement contre des travaux pour les villes hôtes. Cela afin qu'ils puissent découvrir notre pays à moindre coup et échanger avec nos concitoyens.
Augmenter le nombre de traités économiques et culturels internationaux.
La Frôce doit aussi être un élément moteur pour l'environnement international.

A l'union de la gauche, nous estimons que s'ouvrir sur le monde est tellement évident qu'il ne doit pas faire l'objet de discussions.

Mais nous estimons en particulier que la Frôce a un devoir envers la communauté internationale. A l'heure où des pays comme la France avaient autrefois une voix autonome et divergente, on se rend compte que les pays du monde entier sont de plus en plus prisonniers d'atlantismes ou d'alliances qui empêchent aux citoyens de voir clair dans les enjeux internationaux. Nous devons protéger et développer les droits de l'homme, c'est certain. Mais nous devons développer une voix qui est la notre, une voix diplomatique qui ne suit pas une grande puissance comme un âne suit une carotte.

Soyons donc fiers de notre pays, soyons des arbitres sur la scène internationale, des observateurs vigilants. Nos alliés doivent être des alliés non pas imposés et imposants, mais de bonne foi, devant respecter notre indépendance. Ouvrons nous sur le monde en gardant notre indépendance et nos intérêts, et en développant une certaine vision humaniste de la diplomatie.

J'interviens sur ce débat en soutien à la candidature de M. Julien de la Tour.

Les affaires étrangères ont constitué au cours du mandat actuel une priorité manifeste pour le gouvernement et en particulier pour le président de la République. Pour être ministre des affaires étrangères et tout au long de ma carrière d'homme public, je n'ai jamais vu de président aussi engagé dans les relations entre la Frôce et le monde que Julien de la Tour.
Le bilan laissé dans ce domaine confirme que nous tenons nos promesses. Il y a trois mois au cours de la précédente campagne électorale nous nous étions engagés à protéger les intérêts frôceux et la souveraineté de l'archipel. Aujourd'hui nous venons de prouver qu'en plus de soutenir le commerce international nous avons pu concilier des intérêts radicalement opposés entre eux, ceux de la Russie et ceux de l'Ukraine.

La politique de co-développement avec l'Amérique latine est en cours, le rapprochement avec les pays d'Europe de l'est a été une réussite. Notre politique étrangère si Julien de la Tour est réélu poursuivra ses objectifs, objectifs que je résumerais en trois mots-clés : co-développement, indépendance, paix.
Co-développement parce qu'à l'heure de la mondialisation il faut réussir à intégrer la Frôce dans le commerce international tout en restant soucieux des petits producteurs et de la pauvreté dans le Monde. Indépendance, parce que nous refusons d'être sous la tutelle d'un pouvoir supranational qui ne ferait qu'ôter chez nous des pans de souveraineté comme cela a été le cas pour nos voisins d'Europe, membres de l'UE.
Et enfin, la paix parce qu'elle est une condition sine qua non de l'amitié entre les peuples, de leur prospérité et de la garantie des échanges.

Il faut en revanche rester vigilant sur les conséquences de nos actes. A l'heure où l'Amérique latine se développe, ne perdons pas de vue que certains secteurs comme les hydrocarbures ou les ressources minières sont la proie de multinationales qui agissent en exploitant les populations locales. La Frôce ne doit en aucun cas investir de cette façon.

Je vous rejoins totalement dans ce que vous venez de souligner Mlle de Saint-Imberb.

Lors des travaux internes à l'ANC concernant le programme électoral, j'avais personnellement mis l'accent sur le regard critique que nous devions porter aux grands groupes industriels et financiers, qu'ils soient agro-alimentaires, pharmaceutiques, militaro-industriels ou autres.
L'internationalisation des échanges peut être une bonne chose si elle ne lèse pas la souveraineté des Etats, la dignité des petits producteurs et le respect du consommateur.
Les Etats membres de l'Union européenne s'apprêtent à rendre applicable chez eux le Traité dit Transatlantique. Dans la mesure où ces Etats nous sont limitrophes, nous veillerons à ce que l'impact de ce Traité, notamment sur la santé et les aliments, n'ait aucune répercussion dans notre pays. A ce sujet nous restons fermes : nos normes environnementales et de sécurité doivent être respectées sans quoi aucune importation ne saurait être envisagée.

Il est évidemment nécessaire que l'on conserve notre indépendance internationale et notre force d'action sur la scène internationale. Cela ne nous empêche pas de nous ouvrir sur le monde et de développer des partenariats étroits entre notre pays et le reste du monde. Nous avons commencé à développer ces liens avec l'Amérique latine mais également l'Europe de l'Est. Il faudra poursuivre dans cette voie en développant de véritables partenariats avec d'autres partis du monde, comme l'Asie.

Concernant l'Afrique, le travail que nous avons commencé à mettre en place se poursuivra. Nous avons commencé à développer une véritable politique d'aide au développement avec ce continent et ce travail commencé devra être poursuivi et se terminer lors du prochain mandat, si les électeurs nous font à nouveau confiance. Nous projetons la mise en place d'un véritable programme d'aide à l'Afrique, notamment dans le domaine de la santé, de la culture et de l'éducation. L'Afrique est un continent qui ne cesse de se développer et nous souhaitons qu'il devienne un continent qui compte davantage, un continent qui connaît un véritable développement.

Tout cela ne peut se faire que si nous gardons notre indépendance. La volonté de participer au processus de paix en Europe de l'Est témoigne de notre indépendance d'action. Alors que les Etats-Unis et l'Union Européenne annonce sans cesse des sanctions, nous avons fait le choix du dialogue et cela a fonctionné puisque Vladimir Poutine a pris des décisions allant dans le sens de ce que nous avions proposé. Garder cette indépendance est synonyme de refus d'intégrer l'Union Européenne.

Nous pouvons constater que pour le moment nous retrouvons sur plusieurs point concernant la place de l'Europe. Qu'on reste indépendant tout en étant acteur et nos figurant dans l'évolution du monde.
Il est vrai que la Frôce a commencé à échanger vers certains pays mais il faut faire les choses avec délicatesse et prendre son temps pour que la Frôce et les autres pays aient tout à y gagner. La frôce est riche elle peut offrir beaucoup sans bien sûr pénaliser les frôceux eux-mêmes
Border par la mer la Frôce doit en faire un atout économique.

M. Sander,

Je me permets de répondre à votre critique sur la politique étrangère menée par mes soins et par le président de la République.

Vous dîtes que si certains échanges ont été réalisés à bon dessein, il faut faire les choses avec délicatesse et prendre son temps. Sachez qu'au cours des négociations bilatérales qui ont eu lieues entre la Frôce et les Etats avec lesquelles elle a souhaité engager des discussions, nous avons fait preuve de courtoisie et de rigueur, soyez en sûr.
Quant au temps imparti, nous avons toujours pris le temps d'entendre les doléances tout en conservant nos intérêts, en les revendiquant même.

De ce côté là, je pense que vous n'apporterez rien de nouveau dans le travail effectué par l'Hôtel de Belleville.

Mr Bertrand, je ne vois pas à quel moment j'ai dit que vous aviez les choses sans délicatesse et rapidement.
Quant au fait de dire que je n'apporte de rien de nouveau. Prenez le temps de relire ma première intervention, car là c'est de la mauvaise foi.

La politique étrangère de ce gouvernement a été l'une des plus dangereuses de ces 40 ans dernières années. Sur la forme, des accords multiples ont été signés avec des gouvernements peu démocratique et peu légitime et sur le contenu, ces differents accords nous soumettes au dictat des grandes puissances, cf. la Russie. L'accord gazier Frôce-Russie est un exemple de soumission de notre pays. Nous sommes soumis à la contrainte par la Russie jusqu'en 2030, cela veut dire que durant 16 ans nous ne pourrons pas nous exprimer comme bon nous semble sur des sujets comme les droits de l'homme à l'échelle internationale, sans que la Russie nous menace de couper son gaz! Cet accord n'a fait qu'apporter que quelques bars de pression en plus, je parle bien entendu de la mise sous pression de la Frôce par un Etat étranger! Si je suis élu président de la République, je développerais une politique de partage des ressources en gaz méditérannéen avec nos voisins. Car, l'autosuffisence énergétique est la seule garantie d'une Frôce souveraine, indépendante et prospère!

Monsieur Gilbert, est-il utile de répéter ce que nous avons déjà dit à plusieurs reprises. Vous répétez la même chose et il est utile donc de rappeler à notre tour quelques éléments. Que vous le vouliez ou non, la Russie est l'un de nos partenaires depuis des années, bien avant que je sois élu président de la République. La Russie est l'un de partenaire dans le domaine du gaz depuis des années. Vous dites que nous ne pouvons plus parler des droits de l'homme sans que ce pays nous menace de couper le gaz. En êtes-vous si sûr vous qui voyez, à l'image des pays européens, la Russie comme le grand méchant loup. J'ai rencontré à plusieurs reprises Monsieur Poutine et nous avons parlé de tous les sujets, y compris des droits de l'homme. Ne pensez-vous pas que notre politique en Europe de l'Est aurait pu déjà mettre à mal nos accords déjà existants ? Ce ne fut pas le cas puisque d'une part, nous avons créer de véritables liens avec l'Ukraine tout en renforçant nos liens avec la Russie. Nous avons mené une politique neutre, une politique souveraine qui diffère de nos voisins européens.

Vous souhaitez mettre en place une politique de partage des ressources en gaz méditerranéen avec nos voisins. Comment ? Vous souhaitez donc rompre le contrat gazier que nous avons avec la Russie. Vous allez donc mettre un terme à la baisse de 30% des tarifs par rapport au prix du marché, dont bénéficie les Frôceuses et les Frôceux. Vous qui avez affirmez précédemment ne pas augmenter les impôts et les taxes si vous êtes élus, vous souhaitez donc que les Frôceux paient plus cher le gaz, si je vous comprends bien.

Je rajouterais que l'accord bilatéral nous lie à la Russie jusqu'en 2030, par conséquent il serait très mal venu pour notre pays de rompre ses engagements sous prétexte qu'il y a eu une transition politique. L'exercice de la diplomatie exige qu'il y ait bonne foi et respect de nos engagements réciproques sans quoi notre crédibilité à l'international serait mise à mal. Est-ce une telle image que vous voudriez donner de la Frôce?

Par ailleurs, vous n'êtes pas censé ignorer, Monsieur Gilbert, que nous sommes actuellement en déficit et que ce déficit nous impose une gestion saine des deniers publics. Préparer la prospection des ressources gazières méditerranéennes, en sachant que les ressources déjà connues font l'objet d'un litige, prendra des années. L'installation des raffineries représente un coût exorbitant et ne se fait pas en un jour. Si vous décidez de prononcer la nullité du Traité commercial que nous avons signé, vous risquez d'alourdir la charge des ménages frôceux alors que tout notre travail jusqu'ici a consisté à l'alléger. De la même manière que le temps qu'il nous faudra pour obtenir par nous-mêmes une indépendance en matière d'approvisionnement est suffisamment long pour provoquer dans l'intervalle un risque considérable de crise économique.

Votre argument suffit, je le pense, à vous discréditer aux yeux des électeurs qui observent la tenue du débat. Cette campagne électorale marque l'opposition entre responsabilité et irresponsabilité, je pense pour ma part pouvoir dire qui peut se prévaloir de l'une ou de l'autre de ces dualités.

Je n'ai pas dit que je renoncerais à cet accord sur un coup de tête, ce qui est fait est fait et je ne veux pas agraver la chôse. Je me permettrais de renégocier ce traité si je l'estime nécessaire pour protéger notre souveraineté.

Et concrètement que proposez-vous comme renégociation ?