La France et l'Espagne témoignent de leur inquiétude "face aux choix diplomatiques frôceux de ces derniers mois qui marquent un nouveau stade de son isolement du continent européen". C'est notamment le refus historique de la Frôce de participer au processus d'intégration politique européen et les récents traités de libre-échange signés avec la Fédération de Russie qui ont motivé cette déclaration conjointe du Palais de Santa Cruz et du Quai d'Orsay.
Selon le chef d'état major des armées Charles Boulanger, la marine frôceuse aurait confirmé des déplacements inhabituels de patrouilleurs et d'avisos près des frontières de l'Archipel vers 5h du matin heure d'Aspen. Les premières informations révèlent que cette flotte de navires est en provenance d'une base navale de l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) située en Espagne : la base de Rota.
Dans la matinée, le secrétaire d'Etat américain John Kerry aurait déclaré lors d'un communiqué de presse que "les Etats-Unis mettent en garde la Frôce contre une éventuelle coopération militaire avec la Russie" en justifiant cette opération par la surveillance des côtes frôceuses dans l'hypothèse où une présence militaire russe se manifesterait au sein de l'Archipel, rappelant à cette occasion la crise de Cuba de 1962.
En outre, Anders Fogh Rasmussen a souligné que l'OTAN n'avait pas pour but d'intervenir militairement sur le sol frôceux, appuyant dans ses propos le chef de la diplomatie américaine :
"Les frontières maritimes frôceuses ne seront pas violées conformément à la Convention internationale de Montego Bay" s'est empressé de préciser John Kerry avant d'embarquer à bord de l'hélicoptère militaire Sikorsky Black Hawk qui doit le déposer à l'aéroport de Pleurtuit pour les commémorations du 6 juin.
Le Palais d'Anthelme n'a pour l'heure fait aucune déclaration.