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L'invité de midi #2 - Gaspard Salcedo

Posté : 23 juil. 2014, 19:11
par Hector Coen
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L'invité de Midi

Gaspard Salcedo
[Hector Coen] : Bonjour et bienvenue M. Salcedo pour cette nouvelle émission de "L'invité de midi"; vous êtes le leader du Parti Républicain, homme d'affaires réputé, ancien Ministre d'Etat et ancien maire de la capitale, Aspen. Vous êtes actuellement au coeur de tourmentes juridiques, face à une personne qui vous accuse de viol. Qu'avez vous à dire face à cela ?

[Gaspard Salcedo] : J'aimerais dire avec toute la sincérité et toute la vérité de mon coeur qu'il s'agit d'une pure machination. Une machination de grande ampleur.

[Hector Coen] : Mais que s'est il donc passé dans cette cambre de l'hôtel Akkuas, à Norijo ? Avez-vous bien eu une relation sexuelle tarifée et non consentante avec la danseuse de cabaret du nom de Shanna Ventura ?

[Gaspard Salcedo] : Je ne vais pas le nier, j'ai en effet eu une relation sexuelle avec cette immonde personne. Immonde, et je pèse mes mots. J'aimerais que les frôceux puissent pleinement comprendre et ne soient pas aux prises de cette hystérique mitomane et mégalomane. Cependant, il ne s'agissait pas d'une danseuse de cabaret; elle s'est présentée à moi et à la justice comme telle, mais en réalité l'enquête de justice démontrera qu'il s'agissait d'une call-girl, une prostituée en fait, qui avait pour clair but de se faire passer pour une personne "normale" pour me séduire.

[Hector Coen] : Ce qui a fonctionné.

[Gaspard Salcedo] : En effet. Je ne l'ai pas payée du tout, il n'y a jamais rien eu de tarifé, elle n'a jamais été forcé, elle était au contraire au coeur de chacuns de nos faits et gestes ce soir là. Je me suis fait avoir, c'est vrai, mais de la plus ignoble des manières. Vous savez, j'ai réussi dans les affaires et en politique, je pense que je suis globalement apprécié des Frôceux, et cette manœuvre avait clairement pour but de m'atteindre personnellement pour me mettre hors d'état de nuire. J'espère que l'enquête de justice dévoilera cette ignoble machination. Cette affaire ne m'a pas énervée, sinon pour mes proches qui la subissent de plein fouet sans mériter cela. Cette affaire m'a fait plier les genoux et m'a atteint au plus profond, et cela je ne le pardonnerai jamais. Mais j'ai confiance en la justice. Avec votre accord, j'aimerais maintenant changer de sujet.

[Hector Coen] : Bien entendu. Les chiffres économiques sont tombés hier, et ils sont plutôt en votre faveur; la croissance a connu un bond de 2 points. Cependant, le chômage n'a pas réellement baissé...

[Gaspard Salcedo] : Faire prendre deux points de croissance à un pays d'europe, en occident, à l'heure actuelle, tout en régulant le budget, c'est quelque chose d'extraordinaire. Je n'aime pas me jeter des fleurs et de toute manière je n'étais pas seul, mais je pense que les mesures qui ont été prises furent les bonnes : donner davantage de pouvoir d'achat aux frôceux, de marges de manœuvre aux entreprises, cela devait être fait et ça a été fait. Concernant les chiffres du chômage, ils sont certes trop élevés mais il faut relativiser : quand j'ai investi Albertas, une spirale de licenciements et de hausse du chômage s'enclenchait. Par diverses mesures notamment sur le temps de travail et les plans de licenciement, nous avons réussi à redresser la barre, et même à faire baisser le chômage, en fin de compte. Je pense que la baisse aurait été davantage significative si la gauche au pouvoir n'avait pas fait que taxer, en faisant perdre la confiance durement donnée aux investisseurs et entrepreneurs.

[Hector Coen] : L'heure est au gouvernement d'unité nationale, mené par François Bertrand. Quel regard portez-vous sur cet exécutif malgré le fait que vous n'y avez pas été nommé ?

[Gaspard Salcedo] : Un regard bienveillant. Je ne voulais pas en faire partie car ma situation personnelle est très difficile en ce moment, on ne se consacre pas aux Frôceux avec l'esprit tant occupé. François Bertrand est un homme de qualité, dévoué au service de l'Etat, travailleur et passionné, ayant à coeur l'intérêt général et le rayonnement de notre nation. J'ai pleinement confiance en son management pour sortir la Frôce de la crise institutionnelle qu'elle connaît. Et malgré les réserves émises sur Nicolas Deschanel; j'aimerais dire que j'ai beaucoup travaillé avec lui au sein du Parti d'Unité Républicaine et même si nos opinions divergeaient largement sur bien des sujets, il reste un homme de compromis et de bonne foi, qui attache une grande importance à la place de l'homme dans la société. Je ne trouve d'ailleurs rien à redire sur la composition de cet exécutif, si ce n'est peut être pour Mlle Nakamura qui, au gouvernement, a davantage divisé les frôceux que réunis...

[Hector Coen] : Bien, merci beaucoup M.Salcedo pour avoir apporté votre parole sur ces affaires actuelles. A bientôt !


[Gaspard Salcedo] : Merci à vous M.Coen.