Frôce - Archives V3

Interrogée à la sortie du meeting de campagne de ce mardi soir à Symphorien, Mara Galante a répondu à une question d'un journaliste.

" Je vais avoir un rapport détaillé sur les événements dont vous me relatez les faits par les services gouvernementaux dans quelques instants et je m'entretiendrai après avec le Ministre de l'Intérieur et le Ministre de la Santé. Dans un premier temps, laissez-moi regretter, si les faits sont tels que vous venez de les relater, la réponse sécuritaire disproportionnée mais laissez-moi également quand même préciser avec la plus grande fermeté que les atteintes aux forces de l'ordre de la République ne sont pas acceptables, en aucunes manières. Dans un deuxième temps, sans connaître tous les détails des incidents, je peux dire que le gouvernement est déterminé à gérer au mieux les situations similaires et une des premières choses que je vais demander au Ministre de la Santé c'est de déployer les services locaux, régionaux et les antennes provinciales de nos services sanitaires sur les lieux pour améliorer provisoirement les conditions de vie de ces gens pour l'instant, et si les blocages des voiries sont levés, bien sûr. Malheureusement, la solution de donner des titres de séjours n'est pas la solution miracle. C'est fuir ses responsabilités publiques et politiques que de faire croire à ces populations qu'on va leur donner l'autorisation de faire ce qu'ils veulent dans notre pays et que tout sera réglé. Nous faisons du mieux que nous pouvons pour gérer au plus vite la construction et les aménagements nécessaires pour accueillir au mieux ces personnes dans la détresse. La Frôce est un grand pays et nous n'étions pas prêts à une crise d'une telle ampleur. Je le reconnais. Mais nous devons continuer à travailler pour déterminer des cadres juridiques légaux pour garantir l'accueil de ces personnes. Et une fois seulement que nous serons prêts et préparés à les accompagner dans l'amélioration de leurs vies, nous régulariserons leur situation. C'est la précipitation qui à amené à des situations comme celle d'Etchegorda, ne recommençons pas éternellement les mêmes erreurs. "

Réaction de Michel Janusz à la suite d'un débat sur la sécurité en Corse-Sardaigne

Personne ne se demande si ces heurts n'ont pas été perpettrés par les mouvements d'extrême-gauche qui profitent comme à chaque fois de la misère d'autrui pour attendrir leur public! Ces migrants, pour la plupart, ne sont pas pauvres quand on sait combien leur a coûté la traversée jusque chez nous. De plus, pourquoi la Frôce? Pourquoi pas les pays de l'Est de l'Europe? Ah oui! J'oubliais presque que chez nous on a la sécu qui bichonne les nouveaux arrivants. Pour moi c'est très clair, les Frôceux qui souhaitent se porter volontaire peuvent en héberger quelques-uns, c'est leur droit. Mais la présence de ces migrants ne doit pas nous coûter un pluzin!

- Je crois que Mme la Première Ministre a tout dit. Nous sommes un pays reconnaissant les droits de l'homme et ayant toujours porté, sur le plan national comme international, des valeurs sociales et humaines. Cependant notre pays n'était pas prêt face à cet afflux. La situation des migrants est déplorable, et une telle misère, même en situation d'urgence, ne doit pas avoir lieu. L'urgence, pour l'heure, et de permettre aux personnes de vivre dignement en attendant leurs réponses administratives. Mais en aucun cas nous ne pouvons laisser passer des attaques sur nos forces de l'ordre, qui sont là pour protéger l'ordre public et ne disposent pas des capacités pour garantir une situation sanitaire satisfaisante. Mais insistons bien sur ce point : l'urgence est sanitaire et humanitaire, non sécuritaire.
Le drame de la Frôce, c'est de n'avoir jamais eu une position claire sur l'immigration. Le prochain gouvernement devra mener un travail gigantesque sur la notion de frontière et d'accueil en Frôce. Je pense que le Rassemblement Démocrate est en capacité de mettre en place un véritable travail national sur la question. La Frôce appartient aux Frôceux, il appartient à notre pays de définir sa politique dans ce domaine, et non aux pays occidentalistes qui ont cru pouvoir bouleverser les grands équilibres mondiaux tout en se reposant sur les pays d'accueil.

Communiqué du Ministère de la Santé, Pierre Ladan :

"Après autorisation de Madame le Premier Ministre, j'ai pris la décision de renforcer les efforts humanitaires et sanitaires pour améliorer immédiatement l'accueil des réfugiés. Le plan d'action se développe en plusieurs axes principaux :
- la mobilisation générale du personnel de la Croix-Rouge à Etchegorda, pour la prise en charge des réfugiés;
- la mobilisation en renfort du personnel médical et infirmier du secteur;
- l'envoi de rations alimentaires et d'eau potable appartenant à l'Etat;
- l'envoi de box sanitaires permettant l'installation de douches et de WC;
- la réquisition immédiate des batiments municipaux pour héberger les réfugiés;
- l'envoi de groupes électrogènes et de chauffage mobiles.

Je me désole de l'attitude passive du Maire d'Etchegorda, Monsieur Louis Victor, et de sa majorité municipale étiquetée URF, qui n'ont pris à ce jour aucune décision pour améliorer la situation sur place. Je consulterai le Conseil des Ministres pour un recours auprès de la Cour Suprême afin de procéder éventuellement à une destitution de Monsieur Victor, s'il n'assume pas très rapidement ses responsabilités et le mandat que les électeurs lui ont confié.

Au niveau national, le Ministère de la Santé, en accord avec Madame Galante, a mobilisé l'ensemble du personnel médical d'astreinte pour veiller à la bonne santé des réfugies dans les centres où ils ont été accueillis. Tous les moyens matériels sont mis en place pour favoriser l'aide aux réfugiés et les interventions humanitaires. La question d'un droit de contrainte sur les Mairies récalcitrantes à l'accueil des réfugiés sera également posée en Conseil des Ministres.

Je me rendrais personnellement à Etchegorda dans l'après-midi pour discuter avec les réfugiés sur leurs besoins immédiats et leur expliquer les mesures mises en place pour les aider. J'en appelle à la responsabilité de chacun, notamment aux élus qui ont un devoir humain absolu envers ces réfugiés."