
Migrants : des incidents éclatent à Etchegorda
Comme bon nombre de ses homologues européens, notre pays se retrouve en première ligne face au drame des migrants. Des incidents ont ainsi éclaté en ce Mardi dans un camp de réfugiés, pour la majorité syriens et irakiens, situé dans la périphérie de la ville d'Etchegorda, sur un stade de foot. Ce sont effectivement plus de 400 migrants qui sont parqués par les forces de l'ordre dans ce stade depuis près de dix jours, attendant désespérément d'obtenir le précieux statut de réfugié de guerre.
En fin d'après-midi, vers 18H00, un mouvement de foule a eu lieu en ce lieu surpeuplé. Environ 120 migrants s'en sont alors prix aux forces de l'ordre pour manifester leur mécontentement quant aux conditions de vie qui leur sont conférées sur place. Je n'ai pas l'impression d'être en Frôce ici, on se croirait dans un pays du tiers-monde ! Nous n'avons même pas d'eau pour nous laver, rien à manger pour nos femmes et enfants... Ma fille n'a rien avalé depuis près de deux jours ? Où est l'état frôceux ? Des gens ici sont malades et ont besoin de soins, d'autres supportent mal l'enfermement et aimeraient circuler librement sur le territoire pour y mener une nouvelle vie, nous déclarait Youssouf, réfugié venu de Syrie ayant pu rejoindre la côte septimane depuis la Sardaigne après 12 jours de traversée.
Les migrants concernés ont attaqué les policiers présents sur place en leur lançant divers projectiles, parmi lesquels des chaussures. L'événement a obligé le déploiement de CRS en renfort, lesquels ont calmé la foule en usant de leurs matraques et autres tonfas.
Des habitants du quartier ayant assisté à la scène ainsi que de nombreux militants de mouvements d'extrême-gauche, prévenus par ces premiers, ont rapidement organisé un rassemblement sur les lieux pour dénoncer le traitement infligé aux migrants et réclamer l'accélération des procédures d'intégration. Quand j'assiste à des scènes comme ça, j'ai honte d'être frôceux, de vivre en Frôce. Le gouvernement devrait avoir honte de diligenter de tels dispositifs policiers tout-en parquant des femmes et hommes affaiblis dans des conditions dignes d'un zoo. Nous demandons de l'humanisme, nos revendications sont claires : des titres de séjour immédiatement pour tous les réfugiés et des aides sociales pour les aider à se reconstruire. Ni plus, ni moins, s'indignait Roger, militant "antifa" de la ville.
Alors que la situation est revenue sous contrôle de la Police, la situation n'en reste pas moins tendue : les militants présents sur place ont décidé d'organiser un sitting sur un rond-point environnant, bloquant la circulation. Ils ne le lèveront que quand les titres de séjour auront été délivrés aux réfugiés.
En fin d'après-midi, vers 18H00, un mouvement de foule a eu lieu en ce lieu surpeuplé. Environ 120 migrants s'en sont alors prix aux forces de l'ordre pour manifester leur mécontentement quant aux conditions de vie qui leur sont conférées sur place. Je n'ai pas l'impression d'être en Frôce ici, on se croirait dans un pays du tiers-monde ! Nous n'avons même pas d'eau pour nous laver, rien à manger pour nos femmes et enfants... Ma fille n'a rien avalé depuis près de deux jours ? Où est l'état frôceux ? Des gens ici sont malades et ont besoin de soins, d'autres supportent mal l'enfermement et aimeraient circuler librement sur le territoire pour y mener une nouvelle vie, nous déclarait Youssouf, réfugié venu de Syrie ayant pu rejoindre la côte septimane depuis la Sardaigne après 12 jours de traversée.
Les migrants concernés ont attaqué les policiers présents sur place en leur lançant divers projectiles, parmi lesquels des chaussures. L'événement a obligé le déploiement de CRS en renfort, lesquels ont calmé la foule en usant de leurs matraques et autres tonfas.
Des habitants du quartier ayant assisté à la scène ainsi que de nombreux militants de mouvements d'extrême-gauche, prévenus par ces premiers, ont rapidement organisé un rassemblement sur les lieux pour dénoncer le traitement infligé aux migrants et réclamer l'accélération des procédures d'intégration. Quand j'assiste à des scènes comme ça, j'ai honte d'être frôceux, de vivre en Frôce. Le gouvernement devrait avoir honte de diligenter de tels dispositifs policiers tout-en parquant des femmes et hommes affaiblis dans des conditions dignes d'un zoo. Nous demandons de l'humanisme, nos revendications sont claires : des titres de séjour immédiatement pour tous les réfugiés et des aides sociales pour les aider à se reconstruire. Ni plus, ni moins, s'indignait Roger, militant "antifa" de la ville.
Alors que la situation est revenue sous contrôle de la Police, la situation n'en reste pas moins tendue : les militants présents sur place ont décidé d'organiser un sitting sur un rond-point environnant, bloquant la circulation. Ils ne le lèveront que quand les titres de séjour auront été délivrés aux réfugiés.