Citation d'économiste 1
« La plupart des gouvernements, d'ordinaire si réservés, si difficiles, si méticuleux quant à l'institution des banques, si prompts à leur imposer toute sorte de règles arbitraires, gênantes et vexatoires, se montrent très lâches quand il s'agit, dans les moments de crise que leurs fautes ont préparés, de leur appliquer les principes du droit commun. Ils les traitent alors comme des enfants gâtés : ils se relâchent à leur égard ; ils leur accordent, en violation de leurs engagements sacrés, au mépris des droits des particuliers, des facilités abusives, qui ne font que les encourager dans des voies fausses et préparer de nouveaux désastres. Coupable facilité, tolérance funeste, dont on a vu trop souvent les déplorables suites ! »
« Un gouvernement doit aux banques protection, liberté, mais nulle faveur »
« Peut-être aussi, pour accélérer le retour du crédit, serait-il nécessaire d'abroger la loi qui fixe le taux de l'intérêt, loi fâcheuse dans tous les temps, et qui devient en ce
moment funeste ; mais ces dernières mesures sont comme les corollaires de l'autre. Que les Français puissent, usant d'un droit fort naturel d'ailleurs, exercer comme ils
l'entendent, soit isolément, soit en compagnies, le commerce de banque, de change et d'argent : voilà le principe dans toute sa latitude, tel qu'il doit être compris et
proclamé. À cette condition, mais à cette condition seulement, le commerce et l'industrie répareront leur ruine, et se relèveront plus forts, plus vivaces, qu'ils ne l'ont
été dans aucun temps.
« Il ne s'agit point de voter des subventions, qui ne font que couvrir les plaies et envenimer le mal au lieu de le guérir ; encore moins de proclamer le droit au travail
ou le droit à l'assistance, erreurs déplorables, contre-sens funestes, qui ne tendent à rien moins qu'à faire de la France un vaste dépôt de mendicité ; il s'agit de réformer
les abus dont notre ordre social est dévoré, d'affranchir le travail, encore esclave, quoi qu'on en dise, et de sauver l'industrie en lui permettant de se sauver elle-même. »
Charles Coquelin.
Blog de Nicolas Deschanel
Re: Blog de Nicolas Deschanel
Réaction sur l'élection présidentielle
Eh bien voilà. Après une belle et captivante campagne les résultats sont tombé le dimanche soir. Quels sont les résultats? Eh bien ceux-ci peuvent se résumer par une idée: le victoire de la gauche, ou plutôt de deux gauches. La gauche "extrême" et la gauche "modéré". Le choix va donc être difficile mais nous y reviendrons. Mais le principal constat de cette élection est le rejet de la liberté par la population. En effet le seul programme qui défendait globalement la liberté, toutes les libertés car je signale que la liberté économique fait aussi parti des libertés individuelles. Les raisons de cet effondrement sont surement nombreuses mais je ne rentrerai pas dans ce débat que je laisse aux commentateurs.
Puisque la liberté n'est pas une voix possible que reste t'il. On n'a le choix entre une gauche étatiste, et non anti-capitaliste comme le dit M.Gallon, et une gauche également étatiste mais beaucoup moins. Par conséquent pour essayer de sauver le plus possible la liberté j'appelle mes compatriotes à voter pour McGregor et ainsi faire barrage à M.Gallon.
Eh bien voilà. Après une belle et captivante campagne les résultats sont tombé le dimanche soir. Quels sont les résultats? Eh bien ceux-ci peuvent se résumer par une idée: le victoire de la gauche, ou plutôt de deux gauches. La gauche "extrême" et la gauche "modéré". Le choix va donc être difficile mais nous y reviendrons. Mais le principal constat de cette élection est le rejet de la liberté par la population. En effet le seul programme qui défendait globalement la liberté, toutes les libertés car je signale que la liberté économique fait aussi parti des libertés individuelles. Les raisons de cet effondrement sont surement nombreuses mais je ne rentrerai pas dans ce débat que je laisse aux commentateurs.
Puisque la liberté n'est pas une voix possible que reste t'il. On n'a le choix entre une gauche étatiste, et non anti-capitaliste comme le dit M.Gallon, et une gauche également étatiste mais beaucoup moins. Par conséquent pour essayer de sauver le plus possible la liberté j'appelle mes compatriotes à voter pour McGregor et ainsi faire barrage à M.Gallon.
Re: Blog de Nicolas Deschanel
Candidature à l'élection présidentielle
Cela fait environ deux mois que je n'ai rien publié sur ce blog. Le temps me manquait pour le faire. J'ai décidé aujourd'hui de le réactivé pour annoncer une nouvelle d'envergure: ma candidature à l'élection présidentielle de mars 2014. Certains me diront surement qu'il s'agit d'une incohérence. Pourquoi maintenant et pas avant? Pourquoi vous présentez-vous alors que vous n'aimez pas le pouvoir? La réponse est simple: je suis le seul qui puisse à l'heure actuel porter les couleurs du libéralisme en Frôce. Je suis le seul qui puisse s'opposer à la penser dominante qui cherche à accuser les marchés de la crise de 2008 alors qu'elle est du à une mauvaise intervention de l'Etat. Des exemples comme cela il y en a plétore. C'est donc le sens de la responsabilité qui me pousse à me présenter, seul condition valable qui peut expliquer une candidature chose que non visiblement pas compris les membres de la "droite".
Je souhaite donc lors de cette élection réactiver un débat nécessaire qui permettra aux frôceux de choisir véritablement c'est à dire la possibilité de chosir entre deux visions radicalement différentes et non pas un choix entre un socialisme dur ou modéré.
Cela fait environ deux mois que je n'ai rien publié sur ce blog. Le temps me manquait pour le faire. J'ai décidé aujourd'hui de le réactivé pour annoncer une nouvelle d'envergure: ma candidature à l'élection présidentielle de mars 2014. Certains me diront surement qu'il s'agit d'une incohérence. Pourquoi maintenant et pas avant? Pourquoi vous présentez-vous alors que vous n'aimez pas le pouvoir? La réponse est simple: je suis le seul qui puisse à l'heure actuel porter les couleurs du libéralisme en Frôce. Je suis le seul qui puisse s'opposer à la penser dominante qui cherche à accuser les marchés de la crise de 2008 alors qu'elle est du à une mauvaise intervention de l'Etat. Des exemples comme cela il y en a plétore. C'est donc le sens de la responsabilité qui me pousse à me présenter, seul condition valable qui peut expliquer une candidature chose que non visiblement pas compris les membres de la "droite".
Je souhaite donc lors de cette élection réactiver un débat nécessaire qui permettra aux frôceux de choisir véritablement c'est à dire la possibilité de chosir entre deux visions radicalement différentes et non pas un choix entre un socialisme dur ou modéré.
Re: Blog de Nicolas Deschanel
F. A. Hayek : son heure est venue
Voici l’homme qui a longtemps été le mouton noir parmi les autres économistes.
Friedrich von Hayek, né à Vienne en août 1899, était une star montante au début des années 1930. À cette époque, il lutte à la London School of Economics contre l’influence croissante de John Maynard Keynes qui lui à l’Université de Cambridge, développe ses idées sur la façon dont les gouvernements pourraient se substituer à une demande privée réduite en période de récession.
Hayek voyait les cycles économiques différemment : expansion et récession sont inévitables parce que l’investissement des entreprises précède toujours la demande des consommateurs. La falsification par les politiciens et les banquiers centraux ne fait qu’empirer les choses en encourageant des « malinvestissements », qui prolongent la crise.
De nombreux économistes reconnurent que la théorie de Hayek était plus solide que celle de Keynes. Mais Hayek n’a pas su retenir ses partisans. Le talent persuasif de Keynes était écrasant, selon Robert Skidelsky, auteur d’une biographie en trois volumes de Keynes. De plus, la reprise économique qui a coïncidé avec l’engagement de lourdes dépenses publiques au cours de la Seconde Guerre mondiale semblait renforcer son point de vue.
Keynes, décédé en 1946, a inspiré légion de disciples et auteurs de manuels économiques. Lorsque l’école des économistes de Chicago s’est soulevé contre l’intervention du gouvernement dans les années 1960 et 1970, c’est Milton Friedman qui devint la nouvelle figure de résistance, et non Hayek à qui fut pourtant remis le prix Nobel d’économie en 1974. Au moment de sa mort en 1992, Hayek était oublié, rejeté par la plupart de ses confrères économistes.
« Quand j’ai commencé à étudier l’économie à Oxford au début des années 80, Hayek était largement considéré comme un fou de droite », écrit le journaliste John Cassidy en 2009 dans son livre Comment les marchés deviennent défaillants : La logique des calamités économiques (How Markets Fail : The Logic of Economic Calamities). Mais en 2011, Hayek est sur le point de prendre sa revanche. Le lieu de son retour est déjà connu : au sein du parlement américain.
Les idées de Hayek, de son mentor Ludwig von Mises, et d’autres de l’école dite autrichienne d’économie inspirent largement le mouvement Tea Party qui a bousculé le statu quo de la classe politique américaine aux élections de mi-mandat en novembre. Les représentants du Tea Party au Congrès devraient grandement influencer l’issue des discussions sur l’opportunité d’une nouvelle relance budgétaire pour stimuler l’économie. Il y aura au contraire des pressions considérables pour réduire les dépenses publiques et le déficit - sans augmenter les impôts. Les Républicains de la Chambre ont déjà promis d’essayer d’abroger les lois du Président Obama sur les soins de santé. La Réserve fédérale (« Fed ») devra aussi faire face à un contrôle politique sans précédent du législateur qui se pose ouvertement la question de savoir si la banque centrale devrait même exister.
Tout cela en grande partie au nom de F. A. Hayek dont la popularité renaît !
Glenn Beck, personnalité de la radio et de FoxNews, qui a attiré des dizaines de milliers de partisans du Tea Party à un rassemblement à Washington en août, a fait de Hayek le best-seller de Amazon.com l’an dernier en vantant les mérites de son livre publié en 1944 intitulé Le Route de la Servitude.
Russell Roberts, professeur d’économie à l’Université George Mason à Fairfax en Virginie, et le cinéaste John Papola ont réalisé une vidéo de rap de huit minutes opposant à travers deux acteurs Hayek et Keynes. (Mixte refrain : on a fait du va et vient depuis le siècle passé ; Keynes : Je veux diriger les marchés / Hayek : Je veux les libérer.) La vidéo a attiré plus de 1,7 million de visites depuis qu’elle a été postée sur YouTube en janvier dernier.
Amity Shlaes, chercheur en histoire économique au Council on Foreign Relations à New York, a déclaré dans une interview que « les gens qui connaissent Hayek ont fait de l’argent pendant la crise ».
Pour ceux de l’école autrichienne, la surconsommation est une donnée, une hypothèse qui a permis à certains investisseurs de voir que la flambée du marché immobilier américain n’était pas le bienfait qu’elle semblait être. Selon Hayek, les taux d’intérêt sont artificiellement maintenus à des niveaux trop bas pendant trop longtemps, créant une expansion du crédit qui crée les conditions de la crise. L’argent bon marché incite les entreprises à surinvestir. Lorsque la crise arrive, les entreprises se retrouvent avec des capacités excédentaires qu’il faudra des années à absorber.
C’est une explication convaincante de la crise financière, au regard notamment de l’échec manifeste des politiques d’inspiration keynésienne : renflouement des banques et programmes de relance. Elles se révèlent incapables de générer une croissance économique suffisamment rapide pour diminuer de façon significative le taux de chômage aux États-Unis.
La théorie économique autrichienne est généralement critiquée car elle ne parvient pas à montrer que le marché peut fournir des soins de santé à des prix abordables et assurer une retraite aux plus pauvres. D’autre part, le pessimisme de Hayek prend à rebrousse poil la tendance qu’ont les individus à vouloir des réponses positives à la crise, ce que la pensée keynésienne offre sans équivalent.
Mais le pessimisme n’est pas le bon terme pour décrire les représentants les plus influents de l’école autrichienne. Le Texan Ron Paul suivait des études de médecine dans les années 1960 quand il est arrivé à se procurer un exemplaire de La route de la Servitude. Ce livre, qui explique comment le contrôle étatique de l’économie mène à la tyrannie, lui a inspiré un véritable intérêt pour l’économie.
Si vous ne connaissez pas encore le nom de M. Paul, vous ne perdez rien pour attendre.
Personnage public depuis le milieu des années 1970, M. Paul a été longtemps ignoré, même par ses collègues républicains. Ses efforts législatifs pour ramener l’étalon-or et pour en finir avec la Réserve fédérale l’ont isolé du reste du camp républicain. Mais la crise financière, et plus spécifiquement, la réaction populaire contre le sauvetage de Wall Street et un profond scepticisme sur la création, par la Fed, de centaines de milliards de dollars, pour acheter des obligations et autres actifs financiers, a soudainement rapproché l’opinion publique américaine des libéraux. En conséquence, Ron Paul est devenu un personnage cool au sein de l’intelligentsia américaine.
Le magazine Atlantic de novembre compte ce membre du Congrès de 75 ans venu du Texas comme « penseur audacieux », le décrivant comme « le cerveau du Tea Party ». M. Paul, libéral engagé qui a fait campagne à la présidence en 2008, est aussi sur la liste du magazine Foreign Policy des 100 meilleurs penseurs de l’année 2010. Il occupe la place 19, avant Mohamed El Baradei, ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique et lauréat du Prix Nobel de la paix. Après s’être vu refuser le poste dans le passé, M. Paul, auteur de En finir avec la Fed (End the Fed) et La définition de la Liberté (Freedom defined), a été nommé président du sous-comité de la Chambre des représentants qui supervise la banque centrale.
« Le mouvement libéral a pris des proportions qu’il ne connaissait pas il y a quelques années, déclare le professeur Roberts dans une interview. Maintenant, beaucoup de gens considèrent sérieusement un changement radical à la Fed. C’était impensable il y a quelques années. »
http://www.institutmolinari.org/f-a-hay ... ,1069.html
Voici l’homme qui a longtemps été le mouton noir parmi les autres économistes.
Friedrich von Hayek, né à Vienne en août 1899, était une star montante au début des années 1930. À cette époque, il lutte à la London School of Economics contre l’influence croissante de John Maynard Keynes qui lui à l’Université de Cambridge, développe ses idées sur la façon dont les gouvernements pourraient se substituer à une demande privée réduite en période de récession.
Hayek voyait les cycles économiques différemment : expansion et récession sont inévitables parce que l’investissement des entreprises précède toujours la demande des consommateurs. La falsification par les politiciens et les banquiers centraux ne fait qu’empirer les choses en encourageant des « malinvestissements », qui prolongent la crise.
De nombreux économistes reconnurent que la théorie de Hayek était plus solide que celle de Keynes. Mais Hayek n’a pas su retenir ses partisans. Le talent persuasif de Keynes était écrasant, selon Robert Skidelsky, auteur d’une biographie en trois volumes de Keynes. De plus, la reprise économique qui a coïncidé avec l’engagement de lourdes dépenses publiques au cours de la Seconde Guerre mondiale semblait renforcer son point de vue.
Keynes, décédé en 1946, a inspiré légion de disciples et auteurs de manuels économiques. Lorsque l’école des économistes de Chicago s’est soulevé contre l’intervention du gouvernement dans les années 1960 et 1970, c’est Milton Friedman qui devint la nouvelle figure de résistance, et non Hayek à qui fut pourtant remis le prix Nobel d’économie en 1974. Au moment de sa mort en 1992, Hayek était oublié, rejeté par la plupart de ses confrères économistes.
« Quand j’ai commencé à étudier l’économie à Oxford au début des années 80, Hayek était largement considéré comme un fou de droite », écrit le journaliste John Cassidy en 2009 dans son livre Comment les marchés deviennent défaillants : La logique des calamités économiques (How Markets Fail : The Logic of Economic Calamities). Mais en 2011, Hayek est sur le point de prendre sa revanche. Le lieu de son retour est déjà connu : au sein du parlement américain.
Les idées de Hayek, de son mentor Ludwig von Mises, et d’autres de l’école dite autrichienne d’économie inspirent largement le mouvement Tea Party qui a bousculé le statu quo de la classe politique américaine aux élections de mi-mandat en novembre. Les représentants du Tea Party au Congrès devraient grandement influencer l’issue des discussions sur l’opportunité d’une nouvelle relance budgétaire pour stimuler l’économie. Il y aura au contraire des pressions considérables pour réduire les dépenses publiques et le déficit - sans augmenter les impôts. Les Républicains de la Chambre ont déjà promis d’essayer d’abroger les lois du Président Obama sur les soins de santé. La Réserve fédérale (« Fed ») devra aussi faire face à un contrôle politique sans précédent du législateur qui se pose ouvertement la question de savoir si la banque centrale devrait même exister.
Tout cela en grande partie au nom de F. A. Hayek dont la popularité renaît !
Glenn Beck, personnalité de la radio et de FoxNews, qui a attiré des dizaines de milliers de partisans du Tea Party à un rassemblement à Washington en août, a fait de Hayek le best-seller de Amazon.com l’an dernier en vantant les mérites de son livre publié en 1944 intitulé Le Route de la Servitude.
Russell Roberts, professeur d’économie à l’Université George Mason à Fairfax en Virginie, et le cinéaste John Papola ont réalisé une vidéo de rap de huit minutes opposant à travers deux acteurs Hayek et Keynes. (Mixte refrain : on a fait du va et vient depuis le siècle passé ; Keynes : Je veux diriger les marchés / Hayek : Je veux les libérer.) La vidéo a attiré plus de 1,7 million de visites depuis qu’elle a été postée sur YouTube en janvier dernier.
Amity Shlaes, chercheur en histoire économique au Council on Foreign Relations à New York, a déclaré dans une interview que « les gens qui connaissent Hayek ont fait de l’argent pendant la crise ».
Pour ceux de l’école autrichienne, la surconsommation est une donnée, une hypothèse qui a permis à certains investisseurs de voir que la flambée du marché immobilier américain n’était pas le bienfait qu’elle semblait être. Selon Hayek, les taux d’intérêt sont artificiellement maintenus à des niveaux trop bas pendant trop longtemps, créant une expansion du crédit qui crée les conditions de la crise. L’argent bon marché incite les entreprises à surinvestir. Lorsque la crise arrive, les entreprises se retrouvent avec des capacités excédentaires qu’il faudra des années à absorber.
C’est une explication convaincante de la crise financière, au regard notamment de l’échec manifeste des politiques d’inspiration keynésienne : renflouement des banques et programmes de relance. Elles se révèlent incapables de générer une croissance économique suffisamment rapide pour diminuer de façon significative le taux de chômage aux États-Unis.
La théorie économique autrichienne est généralement critiquée car elle ne parvient pas à montrer que le marché peut fournir des soins de santé à des prix abordables et assurer une retraite aux plus pauvres. D’autre part, le pessimisme de Hayek prend à rebrousse poil la tendance qu’ont les individus à vouloir des réponses positives à la crise, ce que la pensée keynésienne offre sans équivalent.
Mais le pessimisme n’est pas le bon terme pour décrire les représentants les plus influents de l’école autrichienne. Le Texan Ron Paul suivait des études de médecine dans les années 1960 quand il est arrivé à se procurer un exemplaire de La route de la Servitude. Ce livre, qui explique comment le contrôle étatique de l’économie mène à la tyrannie, lui a inspiré un véritable intérêt pour l’économie.
Si vous ne connaissez pas encore le nom de M. Paul, vous ne perdez rien pour attendre.
Personnage public depuis le milieu des années 1970, M. Paul a été longtemps ignoré, même par ses collègues républicains. Ses efforts législatifs pour ramener l’étalon-or et pour en finir avec la Réserve fédérale l’ont isolé du reste du camp républicain. Mais la crise financière, et plus spécifiquement, la réaction populaire contre le sauvetage de Wall Street et un profond scepticisme sur la création, par la Fed, de centaines de milliards de dollars, pour acheter des obligations et autres actifs financiers, a soudainement rapproché l’opinion publique américaine des libéraux. En conséquence, Ron Paul est devenu un personnage cool au sein de l’intelligentsia américaine.
Le magazine Atlantic de novembre compte ce membre du Congrès de 75 ans venu du Texas comme « penseur audacieux », le décrivant comme « le cerveau du Tea Party ». M. Paul, libéral engagé qui a fait campagne à la présidence en 2008, est aussi sur la liste du magazine Foreign Policy des 100 meilleurs penseurs de l’année 2010. Il occupe la place 19, avant Mohamed El Baradei, ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique et lauréat du Prix Nobel de la paix. Après s’être vu refuser le poste dans le passé, M. Paul, auteur de En finir avec la Fed (End the Fed) et La définition de la Liberté (Freedom defined), a été nommé président du sous-comité de la Chambre des représentants qui supervise la banque centrale.
« Le mouvement libéral a pris des proportions qu’il ne connaissait pas il y a quelques années, déclare le professeur Roberts dans une interview. Maintenant, beaucoup de gens considèrent sérieusement un changement radical à la Fed. C’était impensable il y a quelques années. »
http://www.institutmolinari.org/f-a-hay ... ,1069.html
Re: Blog de Nicolas Deschanel
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=BZOvN3pwbIY#t=2587[/youtube]
Re: Blog de Nicolas Deschanel
Je poste ici ma réponse à un socialiste concernant ce billet: http://adrienfaure.blog.tdg.ch/archive/ ... ction.html
J'ai bien entendu envoyé ma réponse en commentaire mais ne sachant pas si elle sera validé ou censuré je le reposte ici. Cela me permet aussi de faire connaître une critique du socialisme planiste aux frôceux:
Bonsoir à l'auteur.
Démarrons par une clarification: je suis en désaccord avec votre article et j'espère ne pas être modérer pour cela.
Ceci dit commençons l'analyse de votre article point par point:
1) Vous commencez fort dans la provocation en donnant état de votre lecture de Raymond Boudon, lecture amusante selon vous. Mais bien sûr sans argumenter. Vous en avez trop dis ou pas assez. Votre manque d'argumentation se trouve même dans l'évocation de l'auteur: vous ne citez pas l'oeuvre et vous évitez donc qu'on vous réponde sur ce point. J'aimerai donc avoir des détails. A t'il vraiment décrit le paradigme marxiste comme une théorie du complot ou est-ce vous qui l'inventez? Quoiqu'il en soit le constat que vous décrivez n'est pas faux. Le paradigme marxiste a évidemment influencé les intellectuels. L'exemple le plus flagrant est Pierre Bourdieu, l'auteur dominant en cour de sociologie lycéen.
2)Passons maintenant à la question du Droit naturel. Question complexe. Je trouve votre argumentation incohérente: vous critiquez la prétention de Pascal Salin pour sa connaissance de la nature humaine (vous ne dîtes pas d'ailleurs sa thèse sur la nature humaine ce qui renforce artificiellement votre point de vu) or vous critiquez celle-ci, donc vous connaissez la nature humaine. On ne peut pas prônez l'existence du groupe et dire que nos valeurs viennent de l'éducation. Je pense que la cohérence, si l'on accepte se postulat, serait de reconnaître l'incapacité de l'Etat/du groupe ect ) pour déterminer une bonne société. C'est un peu ce que disais David Hume il me semble ( tient voilà une défense matérialiste du libéralisme sans l'utilisation des droits naturels).
Concernant la nature humaine je peux proposer ma définition: la personne existe et à une conscience propre. Avec cela la défense du Droit naturel est peut-être faisable.
3) Une petite précision: le social-libéralisme et le libéralisme utilitariste n'existe pas car non conforme à la doctrine libérale.
Autre précision: le terme "ultra-libéralisme" (comme celui de "néo-libéralisme d'ailleurs). Il n'y a qu'un libéralisme. Le terme "ultra" vien du fait que l'on confonf utilitarisme et libéralisme.
4) Passons maintenant aux arguments sur les 200 pages que vous avez lu:
Argument1: Je pense que vous faîtes preuve de mauvaise fois. Voici la définition du Marché (et que l'on apprend en 1ère ES): "Lieu,fictif ou réel, de recontre entre l'offre et la demande qui permet d'aboutir à un prix". Dans votre vie vous travaillez et/ou vous consommez. Vous êtes donc à un moment t soit demandeur soit offreur. Prendre un exemple de marché est absurde pour démonter la démonstration que je viens d'évoquer puisque bien évidemment une personne n'est pas intéressé par tous les produits proposés.
Argument 2: Examinons votre premier exemple. Mais avant cela j'aimerai dire que j'aurai apprécié des sources, un des gros points noirs de votre billet. Comparez les fonds accordés à deux maladies ne suffit pas, il y a un manque de rigueur dans l'argumentation. On peut très bien imaginer que les coûts de recherches sont supérieurs dans le cas de l'acné. Deuxièmement cet état de fait n'est pas absurde: l'acné touche plus de monde qu'Alzheimer. L'intérêt du plus grand nombre est donc toujours présent. Troisièmement je signale que le financement des projets de recherche sur Alzheimer est majoritairement publique, cela ne contredit en rien le marché. Dans une situation de libre-marché il est probable que les liens sociaux se ressèrent, apportant un financement privé important. La solidarité privé s'obvervait avant l'installation de l'Etat Providence. Enfin votre exemple ne montre pas que le libéralisme défendu par la plupart des libéraux soit faux. Cet investissement de l'Etat n'est pas forcement mal vu par ces derniers. Hayek défendait bien le revenu de base. Concernant l'argument 2 je ne peux pas contre-argumenter sans source.
Passons maintenant à la publicité manipulant demande. Thème banale somme toute qui demande une vérification empirique chose que je ne trouve pas. En revanche on trouve une vérification contraire. Comme l'amusant Raymond Boudon l'écrivait: "Ainsi, Assar Lindbeck (L’Économie selon la nouvelle gauche) note qu’une proportion très importante des produits lancés sur le marché à grand renfort de publicité ne se vendent pas".
Argument 2-bis et 3: Je dois avouer que vous me décevez beaucoup. Je vous imaginais socialiste libertaire et vous voilà socialiste planiste. Le débat a déjà été fait. Hayek,pour citer un économiste que vous avez cité, a bien montré la prétention du socialisme (chose que vous reprochiez à Pascal Salin) à détenir toute la connaissance nécessaire. Voici deux citations de Michel Polany qui répondent très bien à votre illusion planiste:
«Une autorité qui serait chargée de remplacer par une gestion délibérée les fonctions d'un grand système auto-organisé serait donc placé dans la situation d'un homme chargé de conduire d'une seule main une machine dont le fonctionnement requiert l'emploi simultané de plusieurs milliers de leviers. Les pouvoirs légaux qu'aurait une telle autorité ne lui serviraient à rien dans cette tâche; en voulant les faire respecter, quoi qu'il arrive, on ne pourrait que paralyser un système qu'on n'arriverait pas à gérer. »
«On est confronté ici avec l'immense supériorité quantitative d'un système d'ordre spontané. Quand la taille d'un tel système croît, il peut en résulter une augmentation presque sans limite du taux de régulation des relations per capita. Ceci tranche avec le cas des systèmes organisés, dont l'augmentation de taille n'élève pas réellement le nombre de relations pouvant être régulées par personne et par unité de temps. »
Et comme j'aime les citations en voici une autre de Turgot:
«parce que, pour le diriger sans le déranger et sans nuire à soi-même, il faudrait pouvoir suivre toutes les variations des besoins, des intérêts, de l'industrie des hommes ; il faudrait connaître dans un détail qu'il est physiquement impossible de se procurer, et sur lequel le gouvernement le plus habile, le plus actif, le plus détailleur, risquera toujours de se tromper au moins de la moitié…Si l'on avait sur tous ces détails cette multitude de connaissances qu'il est impossible de rassembler, le résultat en serait de laisser aller les choses précisement comme elles vont toutes seules, par la seule action des intérêts des hommes qu'anime la balance d'une concurrence libre. »
En plus d'être impossible le planisme est incohérent puisqu'il est détruit la source d'information dont il a pourtant besoins pour planifier: les prix. Cela est expliquer par Mises:
«Elle (la collectivité socialiste) sait exactement - ou elle croit savoir - quels buts elle doit s'efforcer d'atteindre en dirigeant l'économie ; elle doit agir en conséquence, c'est-à-dire atteindre ce but en engageant le minimum de frais. Pour découvrir quelle est la voie la moins coûteuse, il lui faut faire un calcul. Or ce calcul ne peut être naturellement qu'un calcul en termes de valeur. Dans le régime économique fondé sur la propriété privée des moyens de production, ce sont tous les membres de la société qui font en toute indépendance ce calcul en termes de valeur. Dans la collectivité socialiste où toutes les modifications économiques se transforment ainsi en une entreprise dont il est impossible d'apprécier à l'avance ou d'établir plus tard rétrospectivement le résultat, on ne fait que tâtonner dans les ténèbres. Le socialisme est la fin de l'économie rationnelle. »
« Du fait de la destruction du système des prix, le paradoxe de la « planification » tient à ce qu'il est impossible d'y faire un plan, faute de calcul économique. Ce que l'on dénomme économie planifiée n'est pas une économie du tout. C'est tout juste un système de tâtonnements dans le noir. »
Pour mieux comprendre voir ce lien:http://www.institutcoppet.org/2012/05/3 ... raduction/
Argument 4: Ah la liberté réelle! La grande arnaque qui permet aux socialistes de se vautrer dans le concept de liberté, cachant ainsi l'autorisme pourtant asssumer. Hayek l'a attaqué dans "La route de la servitude". En réalité la coupure entre le réel et les individus du fait d'un hédonisme débridé ne peut se faire ( et encore même la c'est voué à l'échec) que par un Etat fort, donc par la coercition.
5) J'ai remarqué dans tout votre billet une comparaison du libéralisme avec le totalitarisme. Il fallait le faire eh bien vous l'avez fait. Je vous cite:
" On retrouve chez l'auteur toute la dérive libertarienne totalitaire : haine de la démocratie, de l'organisation collective (c'est à dire de l’État), dégoût de l'égalité (et même de l'équité), incompréhension de la solidarité, négation de la justice sociale."
En quoi cela montre t'il une pensée totalitaire? Les mots sont faits pour conceptualiser le réel. Or dans ce cas précis le mot ne remplit pas sa définition.
Une petite rectification: les libéraux ne sont pas contre l'égalité, égalité en droit j'entend qui doit être détaché de l'équité comme vous l'avez bien fait remarqué.
Un commentateur nommé Laurent a déclaré que cet article répondait à la vulgate libérale. Pour ma part je pense qu'il va falloir faire mieux.
J'ai bien entendu envoyé ma réponse en commentaire mais ne sachant pas si elle sera validé ou censuré je le reposte ici. Cela me permet aussi de faire connaître une critique du socialisme planiste aux frôceux:
Bonsoir à l'auteur.
Démarrons par une clarification: je suis en désaccord avec votre article et j'espère ne pas être modérer pour cela.
Ceci dit commençons l'analyse de votre article point par point:
1) Vous commencez fort dans la provocation en donnant état de votre lecture de Raymond Boudon, lecture amusante selon vous. Mais bien sûr sans argumenter. Vous en avez trop dis ou pas assez. Votre manque d'argumentation se trouve même dans l'évocation de l'auteur: vous ne citez pas l'oeuvre et vous évitez donc qu'on vous réponde sur ce point. J'aimerai donc avoir des détails. A t'il vraiment décrit le paradigme marxiste comme une théorie du complot ou est-ce vous qui l'inventez? Quoiqu'il en soit le constat que vous décrivez n'est pas faux. Le paradigme marxiste a évidemment influencé les intellectuels. L'exemple le plus flagrant est Pierre Bourdieu, l'auteur dominant en cour de sociologie lycéen.
2)Passons maintenant à la question du Droit naturel. Question complexe. Je trouve votre argumentation incohérente: vous critiquez la prétention de Pascal Salin pour sa connaissance de la nature humaine (vous ne dîtes pas d'ailleurs sa thèse sur la nature humaine ce qui renforce artificiellement votre point de vu) or vous critiquez celle-ci, donc vous connaissez la nature humaine. On ne peut pas prônez l'existence du groupe et dire que nos valeurs viennent de l'éducation. Je pense que la cohérence, si l'on accepte se postulat, serait de reconnaître l'incapacité de l'Etat/du groupe ect ) pour déterminer une bonne société. C'est un peu ce que disais David Hume il me semble ( tient voilà une défense matérialiste du libéralisme sans l'utilisation des droits naturels).
Concernant la nature humaine je peux proposer ma définition: la personne existe et à une conscience propre. Avec cela la défense du Droit naturel est peut-être faisable.
3) Une petite précision: le social-libéralisme et le libéralisme utilitariste n'existe pas car non conforme à la doctrine libérale.
Autre précision: le terme "ultra-libéralisme" (comme celui de "néo-libéralisme d'ailleurs). Il n'y a qu'un libéralisme. Le terme "ultra" vien du fait que l'on confonf utilitarisme et libéralisme.
4) Passons maintenant aux arguments sur les 200 pages que vous avez lu:
Argument1: Je pense que vous faîtes preuve de mauvaise fois. Voici la définition du Marché (et que l'on apprend en 1ère ES): "Lieu,fictif ou réel, de recontre entre l'offre et la demande qui permet d'aboutir à un prix". Dans votre vie vous travaillez et/ou vous consommez. Vous êtes donc à un moment t soit demandeur soit offreur. Prendre un exemple de marché est absurde pour démonter la démonstration que je viens d'évoquer puisque bien évidemment une personne n'est pas intéressé par tous les produits proposés.
Argument 2: Examinons votre premier exemple. Mais avant cela j'aimerai dire que j'aurai apprécié des sources, un des gros points noirs de votre billet. Comparez les fonds accordés à deux maladies ne suffit pas, il y a un manque de rigueur dans l'argumentation. On peut très bien imaginer que les coûts de recherches sont supérieurs dans le cas de l'acné. Deuxièmement cet état de fait n'est pas absurde: l'acné touche plus de monde qu'Alzheimer. L'intérêt du plus grand nombre est donc toujours présent. Troisièmement je signale que le financement des projets de recherche sur Alzheimer est majoritairement publique, cela ne contredit en rien le marché. Dans une situation de libre-marché il est probable que les liens sociaux se ressèrent, apportant un financement privé important. La solidarité privé s'obvervait avant l'installation de l'Etat Providence. Enfin votre exemple ne montre pas que le libéralisme défendu par la plupart des libéraux soit faux. Cet investissement de l'Etat n'est pas forcement mal vu par ces derniers. Hayek défendait bien le revenu de base. Concernant l'argument 2 je ne peux pas contre-argumenter sans source.
Passons maintenant à la publicité manipulant demande. Thème banale somme toute qui demande une vérification empirique chose que je ne trouve pas. En revanche on trouve une vérification contraire. Comme l'amusant Raymond Boudon l'écrivait: "Ainsi, Assar Lindbeck (L’Économie selon la nouvelle gauche) note qu’une proportion très importante des produits lancés sur le marché à grand renfort de publicité ne se vendent pas".
Argument 2-bis et 3: Je dois avouer que vous me décevez beaucoup. Je vous imaginais socialiste libertaire et vous voilà socialiste planiste. Le débat a déjà été fait. Hayek,pour citer un économiste que vous avez cité, a bien montré la prétention du socialisme (chose que vous reprochiez à Pascal Salin) à détenir toute la connaissance nécessaire. Voici deux citations de Michel Polany qui répondent très bien à votre illusion planiste:
«Une autorité qui serait chargée de remplacer par une gestion délibérée les fonctions d'un grand système auto-organisé serait donc placé dans la situation d'un homme chargé de conduire d'une seule main une machine dont le fonctionnement requiert l'emploi simultané de plusieurs milliers de leviers. Les pouvoirs légaux qu'aurait une telle autorité ne lui serviraient à rien dans cette tâche; en voulant les faire respecter, quoi qu'il arrive, on ne pourrait que paralyser un système qu'on n'arriverait pas à gérer. »
«On est confronté ici avec l'immense supériorité quantitative d'un système d'ordre spontané. Quand la taille d'un tel système croît, il peut en résulter une augmentation presque sans limite du taux de régulation des relations per capita. Ceci tranche avec le cas des systèmes organisés, dont l'augmentation de taille n'élève pas réellement le nombre de relations pouvant être régulées par personne et par unité de temps. »
Et comme j'aime les citations en voici une autre de Turgot:
«parce que, pour le diriger sans le déranger et sans nuire à soi-même, il faudrait pouvoir suivre toutes les variations des besoins, des intérêts, de l'industrie des hommes ; il faudrait connaître dans un détail qu'il est physiquement impossible de se procurer, et sur lequel le gouvernement le plus habile, le plus actif, le plus détailleur, risquera toujours de se tromper au moins de la moitié…Si l'on avait sur tous ces détails cette multitude de connaissances qu'il est impossible de rassembler, le résultat en serait de laisser aller les choses précisement comme elles vont toutes seules, par la seule action des intérêts des hommes qu'anime la balance d'une concurrence libre. »
En plus d'être impossible le planisme est incohérent puisqu'il est détruit la source d'information dont il a pourtant besoins pour planifier: les prix. Cela est expliquer par Mises:
«Elle (la collectivité socialiste) sait exactement - ou elle croit savoir - quels buts elle doit s'efforcer d'atteindre en dirigeant l'économie ; elle doit agir en conséquence, c'est-à-dire atteindre ce but en engageant le minimum de frais. Pour découvrir quelle est la voie la moins coûteuse, il lui faut faire un calcul. Or ce calcul ne peut être naturellement qu'un calcul en termes de valeur. Dans le régime économique fondé sur la propriété privée des moyens de production, ce sont tous les membres de la société qui font en toute indépendance ce calcul en termes de valeur. Dans la collectivité socialiste où toutes les modifications économiques se transforment ainsi en une entreprise dont il est impossible d'apprécier à l'avance ou d'établir plus tard rétrospectivement le résultat, on ne fait que tâtonner dans les ténèbres. Le socialisme est la fin de l'économie rationnelle. »
« Du fait de la destruction du système des prix, le paradoxe de la « planification » tient à ce qu'il est impossible d'y faire un plan, faute de calcul économique. Ce que l'on dénomme économie planifiée n'est pas une économie du tout. C'est tout juste un système de tâtonnements dans le noir. »
Pour mieux comprendre voir ce lien:http://www.institutcoppet.org/2012/05/3 ... raduction/
Argument 4: Ah la liberté réelle! La grande arnaque qui permet aux socialistes de se vautrer dans le concept de liberté, cachant ainsi l'autorisme pourtant asssumer. Hayek l'a attaqué dans "La route de la servitude". En réalité la coupure entre le réel et les individus du fait d'un hédonisme débridé ne peut se faire ( et encore même la c'est voué à l'échec) que par un Etat fort, donc par la coercition.
5) J'ai remarqué dans tout votre billet une comparaison du libéralisme avec le totalitarisme. Il fallait le faire eh bien vous l'avez fait. Je vous cite:
" On retrouve chez l'auteur toute la dérive libertarienne totalitaire : haine de la démocratie, de l'organisation collective (c'est à dire de l’État), dégoût de l'égalité (et même de l'équité), incompréhension de la solidarité, négation de la justice sociale."
En quoi cela montre t'il une pensée totalitaire? Les mots sont faits pour conceptualiser le réel. Or dans ce cas précis le mot ne remplit pas sa définition.
Une petite rectification: les libéraux ne sont pas contre l'égalité, égalité en droit j'entend qui doit être détaché de l'équité comme vous l'avez bien fait remarqué.
Un commentateur nommé Laurent a déclaré que cet article répondait à la vulgate libérale. Pour ma part je pense qu'il va falloir faire mieux.