10, Avenue de l'Opéra - Chez Antoine Gallon

[Antoine Gallon]

Antoine, en voyant Julie enlever son gilet et montrant un peu plus ses formes, sentit son cœur tambouriner comme un "fou"... Il prit alors la main avec un sourire resplendissant. On dit souvent un geste valait plus qu'un long discours. L'attitude de Antoine confirmait cette phrase...
Après quelques secondes et avoir adressé un regard intense à Julie, Antoine lâcha sa main et prit l'assiette de Julie pour la servir en riz et en rougail.

Bon, je te sers sinon ça va refroidir, ce serait fort dommage.

Après 30 minutes et avoir fini son assiette fort bien remplie d'ailleurs, Antoine posa une question à Julie.

Pourquoi dis-tu que je manie la "langue de bois" ? Si c'est le cas, je m'en suis pas rendu compte... J'ai été franc avec toi, enfin presque... Je pense que c'est flagrant, maintenant. Je suis sur la même longueur d'onde que toi... La solitude commence fortement à me peser sur le râble, si tu vois ce que je veux dire...

[Julie Lison]

La recette était délicieuse, Antoine était un cuisinier hors pair qui avait semble t-il beaucoup de talents...
Julie se leva, alla s'asseoir dans le canapé et tapota la place à côté d'elle pour inviter le journaliste à en faire de même.

- Penses-tu que je serais à même de combler cette solitude ?

[Antoine Gallon]

Après avoir mis les couverts dans le lave-vaisselle, Antoine vit que Julie s'était installé dans le canapé et la vit lui faire signer de la rejoindre. Il s'exécuta sans rechigner !

Tu as toutes tes chances, ma belle...

Antoine lui prit à nouveau la main et la caressa...

[Julie Lison]

En sentant une seconde fois la main d'Antoine sur la sienne, et sa voix suave traverser ses pensées comme une flèche de cupidon, Julie eut une montée d'adrénaline. Il fallait faire quelque chose là, tout de suite, maintenant. La tension avait énormément monté en l'espace d'une seconde. Julie ne se contrôla pas, laissa agir le destin, et vint coller ses lèvres contre celles d'Antoine.

[Antoine Gallon]

En sentant les lèvres de Julie contre les siennes, Antoine se dit qu'elle pourrait plus qu'aisément combler sa solitude trop longue à son goût... Après une bonne minute d'un baiser langoureux, Antoine sortit la tendre étreinte de Julie et dit :

Je pense que oui, tu peux aisément la combler cette solitude tant détestée.

Antoine afficha désormais un large et énonciateur sourire et se leva. Puis il fit signe à Julie de le suivre jusque dans sa chambre...

[Julie Lison]

Julie s'avança dans la chambre, et enleva son haut... Tremblante, elle fit de même avec son jean et se retrouva en sous-vêtements...

[Antoine Gallon]

Antoine commençait déjà à se déshabiller quand Julie la rejoignit dans sa chambre...

Après près d'une heure d'ébats érotiques dont nous occulterons les détails, Julie se retrouva sur le torse d'Antoine, encore un peu luisant de sueur. Ce dernier se redressa sur l'oreiller et s'alluma une cigarette. Il fumait peu, mais la cigarette post-coït était des plus appréciables pour nombre d'êtres humains... Puis tout à coup, il entendit un bruit sourd dans la cuisine... Il se leva immédiatement et eu la décence avant d'enfiler son caleçon... Il se retrouva nez à nez avec son coloc', Stéphane qui était affalé par terre... Il avait du manifestement se prendre les pieds, non pas dans le tapis, dans le sac à main de Julie... Devant le spectacle pitoyable, Antoine ne put s'empêcher de se marrer...

Ah putain, c'est toi Stéphane... Désolé de rire, mais la scène doit être comique... Tu arrives à te prendre les pieds dans le seul obstacle de la salle à manger et putain c'est pas un placard à balais niveau superficie... Et moi je suis en calbut avec Bibi qui imite encore l'Everest... Ahem, désolé...

Antoine écrasa sa clope après avoir aidé Stéph' à se relever puis il souhaita bonne nuit à son coloc' adoré et meilleur ami et retourna dans sa chambre...

[Julie Lison]

Julie s'était aussi allumé une cigarette, une Marlboro Gold, qu'elle fumait lentement. Saisie d'un bonheur incroyable, elle accueillit "son" Antoine d'un baiser langoureux quand il revint dans le lit. Les cuisses courbaturées comme jamais, le bouledogue encore frémissant, elle était cependant fatiguée.

Tu fais l'amour, la cuisine, la conversation comme un Dieu... Je pense être prêt à vivre avec toi, peu importe tes défauts... Cela doit te sembler prématuré de réfléchir à demain, toi qui rêve de parcourir le monde...

[Antoine Gallon]

T'inquiète pas bien que je me sois levé en trombe... C'était simplement Stéphane qui fait office de coloc', meilleur ami et caméraman en prime. Il s'est juste vautré comme une merde en se prenant les pieds dans la sangle de ton sac à main... Assez drôle avec moi en caleçon, je te laisse imaginer la scène...

Antoine se remit dans son lit, remettant un poil la couette sur lui et posa sa tête sur la poitrine de Julie. Puis il lui répondit.

Tu sais, ce n'était pas anodin ce bouquet, la bouteille de Pic-Saint-Loup et le carton d'invitation. Après je sais pas si ce pinard te plait, mais moi je l'aime bien ce petit vin français, du Languedoc... Ma passion de voyager, ça me gêne pas de me "caser" à nouveau, bien au contraire... J'ai toujours aimé partagé cette passion avec les femmes qui ont partagé ma vie jusqu'ici. En tout cas, pour le moment, je pense pas que je vais faire de l'international niveau reportage... Je me sens bien dans ma situation actuelle. Job pépère, salaire correct pour subvenir à mes besoins, voire nos besoins désormais... Franchement oui, moi je suis prêt à m'engager avec toi... Pour combien de temps, seul l'avenir nous le dira, ma toute belle Lili !

Sur ces mots, Antoine déposa quelques petits baisers sur la poitrine de Julie et se blottit tel un bébé contre elle. Et il sentit les bras de Morphée ressemblant à Julie, l'emporter dans de merveilleux rêves... Et à ce moment-là, Antoine lança un "Bonne nuit" amoureux et sincère à sa chère et tendre moitié...

[Antoine Gallon]

Il était 8 heures en ce lundi matin. Antoine devait être présent pour 9h30, au bureau frôceux de la chaîne française qui l'employait depuis 3 ans déjà. En se réveillant, il déposa un tendre bisou sur le front de Julie et prépara un petit déjeuner complet. 5 minutes après, Stéphane arriva dans la cuisine et quand il vit le sourire radieux de son coloc', il ne put s'empêcher de lui adresser un sourire accompagné d'un clin d’œil fort révélateur. Il faut dire que Antoine n'avait pas été aussi joyeux depuis fort longtemps. Plus les minutes passaient, plus il était convaincu que Julie était la femme qui lui manquait dans sa vie... Pendant que le café se faisait, il écrivit un mot à Julie et déposa un double des clés de l'appartement qu'elle devait déposer en partant dans leur boîte aux lettres.

A 8h45, Stéphane et Antoine étaient prêts à partir, mais Antoine revint dans la chambre où sa douce dormait toujours paisiblement. Alors il se pencha pour lui déposer un tendre baiser et puis il rejoignit mon caméraman pour partir au boulot.

[Julie Lison]

Julie avait vécu cette nuit comme un rêve dont il était dur de s'extirper. Il lui semblait avoir senti un baiser sur ses lèvres, puis avoir erré entre sommeil et réveil pendant de longues minutes. Finalement, elle ouvrit les yeux à 9H15, puis se leva en sursaut. Une réunion était prévue au siège de la Fédération Progressiste à 9H30, et elle était grave à la bourre. Elle laissa sa petite culotte sous l'oreiller, et en mit une autre de "rechange" qu'elle avait amenée dans son sac. Elle se débarbouilla le visage, se maquilla un peu, puis retourna dans la cuisine où elle lut avec un immense plaisir le mot d'Antoine, qu'elle plia et mit dans son soutien-gorge. Elle écrivit au rouge à lèvre sur la glace de la salle de bain : "Chez moi, 21H, ce soir" puis partit, ferma la porte derrière elle et mit les clés dans la boite aux lettres. Une fois arrivée dans la rue, elle chantonna une chanson niaise, ses cheveux blonds volant au vent.

[Antoine Gallon]

A midi, Antoine était un peu déçu de trouver la porte de l'appartement fermée à clé... Il avait pris une bonne portion du repas d'hier soir comme guise de déjeuner... Bizarrement, ce rougail avait une saveur si particulière !
Après avoir fini de manger et pris son traditionnel "café/clope", Antoine alla dans la chambre, histoire de dresser un minimum le lit et trouva une culotte... Il aurait reconnu entre milles ! Mais avant de la rendre à Julie, il alla la mettre au panier de linge sale dans la salle de bains. Quand il y entra, son regard fut attiré par une marque rouge vive présente sur le miroir... A la lecture de ce mot, il en devint tout excité. Il regarda la quantité de linge sale présent dans le panier et décida de faire une machine de "couleur" en y incorporant la culotte, évidemment. Il avait quartier libre dès 16h aujourd'hui et jusqu'à mercredi 9h... Il envoya un texto à Stéphane pour le prévenir qu'il ne serait pas là ce soir et qui lui promit qu'il lui ferait rencontrer cette Julie, dont il lui en avait parlé toute la matinée, d'ailleurs...

[Julie Lison]

[HRP]Je décide de faire un peu avancer le RP, OK ? :p vu que ça fait un mois que nos deux tourtereaux se connaissent, on peut dire qu'au niveau RP ça fait à peu près un an, non ?
Désolé de ne pas avoir fait avancer ce RP plus tôt, j'étais pas mal occupé ![/HRP]

Julie rentra chez Antoine après avoir prévu celui-ci de son arrivée par SMS, une minute auparavant. Voyant son homme en train de cuisiner, il lui mit une main aux fesses et l'embrassa tendrement, comme au premier jour. Puis elle s'assit sur le tabouret de bar et regarda Antoine cuisiner.
Julie avait l'air fatiguée, et lâcha son lourd sac à main sur le sol.

- Désolé, j'arrive à l'improviste ! Tu fais quoi de bon ?

Elle ouvrit son sac, et sortit une pochette plastifiée.

J'ai une exclu pour toi : le RLPN veut lancer un projet de privatisation de Frôce Télécom.

Elle se remaquilla en vitesse et croisa ses jambes strictement vêtues d'un tailleur.

Antoine, faut qu'on parle.

[Antoine Gallon]

Oh vu que tu viens à l'improviste, je fais un peu de porc au caramel, ma belle...

Après avoir remis le couvercle sur la casserole et mis à "feu doux", Antoine se tourna et se hissa sur le plan de travail.

Je t'écoute Julie !

[Julie Lison]

Bon alors voilà : ça fit un an qu'on se connaît et qu'on s'aime, et pourtant quelque chose cloche : On n'habite pas ensemble. J'aimerais tellement que l'on ait notre "chez nous", que l'on ne soit plus obligés de faire la navette entre les stations "Vieux port" et "Bellecour - Opéra" ! Alors voilà : j'aimerais que l'on aménage ensemble. J'ai repéré un appartement à côté du Ministère des Affaires Étrangères et du siège de Canal 4, tu sais, à Castillenade !

Voilà les photos, c'est un T3.

ABBC3_SPOILER_SHOW

Grouille toi de me dire ce que tu en penses ! Je sais bien que je te met devant le cfait accompli, mais j'y réfléchissait pas mal et j'ai une amie dont le mec bosse dans l'immobilier pour le Groupe de Bratt et qui a des bons plans.