Louis-Damien Lacroix de Beaufoy a écrit :Rigide. Avec la démocratie directe, le mieux c'est d'avoir 2/3 des votes pour valider un changement constitutionnel. Je pense que c'est un garde-fou pour éviter des dérives.
De même pour certains projets ou certaines motions,
En démocratie directe, le peuple assure un contrôle sur les gouvernants. Je suppose donc que cela inclue aussi la censure du gouvernement. Le risque serais d'avoir un gouvernement qui chute dès qu'il y a une mesure un peu dure. En démocratie directe, Thatcher n'aurait pas fait "There is no alternative" bien longtemps.
Je pense que le gouvernement doit pouvoir être censuré à la majorité des 2/3. Le Président lui doit le pouvoir mais sous avis favorable et nécessaire du Conseil de la République/Cour Suprême (bref l'institution du contrôle constitutionnel) en cas d'absence ou de crimes.
Enfin, on arrive toujours, tout de même, à l'instabilité de ce peuple. Doit-il décider de tout? Je ne pense pas. Si on est en Démocratie Directe, je pense qu'il faut, pour contrebalancer le peuple (qui là sera dans une assemblée pleinement souveraine, donc, de facto au-dessus des institutions) un Président aux pouvoirs forts avec un droit d'ordonnance (notamment en matière budgétaire afin de ne pas finir comme dans une situation à l'américaine), aux pouvoirs militaires quasi-exclusifs et avec un un renforcement des pouvoirs en cas de crise.