Convocation du Ministre de l'Intérieur

[Hélène Le Menn]

Suite à la condamnation de l'un de ses ministres pour avoir osé dévoiler la véritable "identité politique" de Mr Reynaud, Hélène était assez remontée contre cette décision... Elle avait nommée notamment les juges de la Cour Suprême car ils étaient motivés de juger les personnes ayant essayé de remettre une monarchie absolue dans le pays, appuyés par les groupes fascistes. Et voilà, qu'en dénonçant le fascisme, ces mêmes juges avaient donné raison à un facho... Elle avait convoqué Julien de la Tour pour qu'elle sache ses attentions, son avenir depuis cette condamnation survenue en début de soirée.

[Julien de la Tour]

Dans la soirée, Julien de la Tour reçut un appel du palais d'Anthelme lui demandant de venir dans les plus brefs délais afin d'évoquer sa condamnation et son avenir dans le gouvernement. Après avoir terminé de signer les nombreux documents présents sur son bureau, il monta dans sa voiture pour rejoindre le palais, décidant de passer par l'arrière de la résidence de la Présidence.

Hélène le fit entrer dans son bureau.

- Bonsoir Hélène, il semble que vous souhaitiez me voir en ce qui concerne la fameuse condamnation ô combien étranger. Je vous écoute, pourquoi souhaitiez-vous me convoquer ?

[Hélène Le Menn]

Hélène salua Julien et lui fit un geste afin qu'il s'assoit et se mette à son aise.

Julien, j'irais droit au but ! Que comptes-tu faire désormais suite à cette condamnation ? Moi je te chasse pas, je veux que tu le saches. Quelque soit ta décision, je la respecterais et la suivrais. Je t'écoute.

[Julien de la Tour]

C'est toi qui m'a nommé en accord avec le Premier Ministre, c'est toi qui peut démettre un ministre de ses fonctions. Si tu souhaites me remplacer, je prendrai acte de la décision mais sache que ce n'est pas moi qui partirais : je continuerai la lutte contre le racisme et l'antisémitisme. Tu as le choix de me pousser vers la sortie si tu le décides.

[Hélène Le Menn]

Vu ta détermination à lutter contre la haine que propage le fascisme et des individus comme Léonard ou Reynaud, je te garde ! Avoir quelqu'un aussi déterminé sur cette question comme Ministre de l'Intérieur, est un atout. C'est même en totale harmonie avec ma volonté d'en finir avec la haine déballée sur la voie publique comme c'est le cas actuellement. Je te garde et je te soutiens ! Rien à foutre des attaques des fachos, mieux ce serait un compliment pour moi de les emmerder ! Tu peux être sur que dès un écart trop important de la part d'un facho, je lui tombe sur le râble ! Sans état d'âme ! Le fascisme a décimé ma famille tout comme des milliers de famille dans notre pays depuis les années 1940. Je veux qu'on tourne définitivement la page sans l'oublier car ce serait réduire à néant notre travail. Tu peux partir si tu n'as pas de questions ou quelque chose à rajouter.

[Julien de la Tour]

Je te remercie de ce soutien. Depuis mon entrée dans le gouvernement, ma volonté première est de mettre un terme à ces mots, à ces actes et à ces revendications racistes, antisioniste, antisémite et xénophobe. La liberté d'expression a une limite à ne pas franchir et je tâcherai d'être le garant de tout cela. Cette condamnation en sursis est témoigne bien que mes propos ne sont pas totalement faux et ne sont pas totalement infondé. Ce qui m'ennuie le plus reste les excuses que je dois communiquer comme demandées par la justice. Je suis obligé de m'abaisser face à cette personne qui ne mérite pas le respect.

Je n'ai rien de plus à ajouter si ce n'est que je te remercie de ton indéfectible soutien. Je pense avoir fait le tour de ce que j'avais à dire et je te remercie de m'avoir reçu.

Julien salua Hélène puis repris sa voiture, sans passer par l'entrée principale où étaient cantonnés certains journalistes.