[POLITINEWS] Le grand oublié de la droite

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Dany Giard

[POLITINEWS] Le grand oublié de la droite

Message par Dany Giard »

POLITI'NEWS
Emission radiodiffusée du 28 janvier 2014
rediffusions demain à 13h et 18h

Le grand oublié de la droite
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Depuis les élections présidentielles, on ne parle plus de lui. Il n’a pas passé le second tour, ne figure même pas dans la réconciliation nationale promise par Benjamin McGregor. Son parti a été dissout, mais il refait surface sur le plan local. Je parle bien sûre de Gaspard Salcedo, figure oubliée de la droite frôceuse.
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Monsieur Salcedo Bonsoir, merci d'avoir accepté de participer aux micros de politinews. Le PUR aura donc été un parti éphémère. Une existence très courte, un programme peu dévoilé, pourquoi avoir dissout si prématurément ?

Merci à vous.
Il est vrai que l'existence de ce parti a été très courte. J'aurais aimé que l'expérience dure plus longtemps, comprenez bien, j'ai créé moi-même ce parti qui avait pour ambition de réunir toute la droite "classique". Le pari a dans un premier temps fonctionné, il n'y a pas eu de parti conservateur, libéral ou même de centre-droit à se créer. Mais les discordances internes au niveau du programme, des différentes philosophies politiques et le manque d'enthousiasme de certains ont eu raison de notre parti. Avec Nicolas Deschanel, j'estime que nous avons été des leaders motivés et exemplaires, mais l'on ne peut faire fonctionner un parti coupé en deux, entre mouvement conservateur et économiquement libéral, et libéralisme économique et sociétal.


Pourquoi n'avez-vous simplement pas définit les lignes, les valeurs de votre parti ? Est-ce que cela ne montre pas la une faiblesse de leader chez vous ?

J'ai bien entendu défini les lignes, notre parti était basé sur le conservatisme et le libéralisme économique. A plusieurs reprises j'ai défini nos valeurs, mais qui se sont vite retrouvées à contre courants de certains membres du parti qui proposaient des mesures fort peu adaptées à notre ligne idéologique : privatisation des écoles, des hôpitaux, suppression des durées maximales de travail, autorisations totales de travailler tous les jours de l'année, y compris fériés... Je me suis opposé, parfois farouchement, à ces mesures. Et au bout d'un certain temps, nous avons convenu qu'il était inutile de passer son temps au sein du parti dans un bras de fer intenable et contre-productif. Je ne conçois pas la vie partisane comme un bras de fer permanent, mais comme la réunion de mêmes valeurs qui contribuent au débat public. Le leadership trouve ses limites quand les collaborateurs ont des conceptions idéologiques totalement différentes du travail à fournir.

Ne pensez-vous pas que votre défaite dès le premier tour de l'élection présidentielle de ces derniers jours soit à l'origine de la disparition du PUR ?

Je ne pense pas. Cette défaite était, certes, à analyser, cependant elle n'est pas à l'origine de la fin du parti.

Pour autant vous n'arrêtez pas la politique. Vous avez demandé à être à la tête de la capitale frôceuse. Pourquoi cette ville ?

J'ai choisi Aspen car, jusqu'à présent, elle n'a pas connu de politique digne d'une capitale. Cette ville a souvent été délaissée par beaucoup de monde. Au départ de la campagne électorale pour gagner Aspen, il y avait le projet un peu fou de réussir à dépasser la gauche, majoritaire presque partout dans le pays. Ce que nous avons réussi avec mon équipe. Désormais, je suis animé de la volonté de redresser cette ville et de la doter d'une politique efficace et terre-à-terre.

Selon vos dires donc, Aspen est une ville qui n'a jamais eu de politique gestionnaire. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

C'est simple. Selon les derniers rapports de la Cour des Comptes, qui n'ont pas été renouvelés depuis, la dette de la ville d'Aspen s'élevait à 1,8 milliards de Pluzins, soit la dette la plus élevée de Frôce pour une collectivité territoriale. Or, aucune politique n'a été mise en place à Aspen depuis des années. Les finances de la ville ne sont donc pas contrôlées par une vision efficace, à long terme. Fort heureusement, la ville gagne plus d'argent qu'elle n'en perd, nous pouvons donc oeuvrer pour une meilleure vie quotidienne des Aspinois et pour une politique profitable sur le long terme. Vous allez probablement me demander quelle sera cette politique; je vous répondrai que le but est de permettre d’œuvrer tout d'abord pour la sécurité et le bien-être des citoyens. Ceci passera par la rénovation et la rationalisation des transports de la capitale. Ensuite, la ville devra être ouverte sur le monde. C'est ainsi que nous développerons des partenariats avec de grandes villes du monde entier. Enfin, la capitale devra être à la fois pionnière dans la culture ainsi que dans l'éco-responsabilité.

Vous parlez de partenariats, parlez-vous de ce que l'on appelle plus couramment les jumelages ?

C'est exactement cela, M. Giard. Des jumelages avec des villes du monde entier, pour permettre à Aspen d'obtenir une reconnaissance internationale et de fructueux échanges. Une ville aujourd'hui se doit d'être tournée vers l'international, que ce soit dans le domaine économique, social, culturel ou encore sportif. D'immenses opportunités s'ouvrent aujourd'hui à notre magnifique capitale qu'est Aspen.

Souhaitons donc le meilleur à votre gestion de la capitale et à son renouveau, souhaitons le meilleur aux Aspinois. Pour terminer monsieur Salcedo, avez-vous des projets à venir en politique nationale ou locale ?

Je suis un entrepreneur, je ne manque pas de projets ! En effet, je être bientôt lié à quelques responsabilités. Mais je vous laisserai découvrir ceci en temps voulu, ne brusquons pas les choses M. Giard !

Des responsabilités vous en avez déjà. Plus importantes alors ? Même pas un petit mot ?

Patience, cher ami ! Vous êtes peut être même davantage au courant que moi, étant donné votre poste de journaliste. Non plus sérieusement, je ne peux rien vous dire.

Alors attendons ! Merci monsieur Salcedo pour cet entretien exclusif.
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Un avenir au niveau local qui semble donc bien tracé pour monsieur Salcedo. Mais une surprise pourrait bien faire de lui la une des médias ! Info ou intox, le temps nous le dira. Merci d’avoir été à l’écoute de notre antenne et à très vite ! C’était Dany Giard pour Politi’News
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