POLITI'NEWS
Emission radiodiffusée du 15 février 2014
rediffusions lundi à 13h et 18h

Emission radiodiffusée du 15 février 2014
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De l'ombre à la lumière, une semaine tout feu tout flamme

Pas un débat télévisé, aucun article de presse à son encontre. Pourtant ces derniers jours sont marqué par sa présence de plus en plus marquée sur le devant de la scène politique. Très critiqué, controversé, il va tenter de nous dire pourquoi un tel reversement a eu lieu cette semaine. Vous l’aurez deviné, il s’agit de Thomas François, le Premier Ministre.
[imageagauche=http://nsa31.casimages.com/img/2014/01/ ... 740295.png]Bonjour Monsieur le Premier Ministre. Bien installé ?[/imageagauche]
Oui je vous remercie Monsieur Giard, le fauteuil est des plus confortables (rires)
On parle beaucoup de vous, vous êtes vivement critiqués ces derniers jours. Votre politique ne plait-elle pas ?
Si ma politique ne plait pas, c’est à vous, auditeurs de me le dire. Pour l’instant les seuls opposants à m politiques sont toujours les mêmes ! Les personnalités de l’opposition de droite, et en particulier deux personnes qui je dirais, agissent comme des enfants gâtés à chacune de mes apparitions, chacun des mots que je prononce. Vous verrez qu’après cette interview, leurs réseaux sociaux vont s’affoler !
Comment justifiez-vous le comportement assez virulent à votre encontre de la part de la droite ?
Et bien dès leur défaite aux élections présidentielle, ils avaient annoncé la couleur. Ils seraient dans une opposition forte, ce qu’ils font.
Depuis quelques jours, l’affaire des ascenseurs comme elle est appelée, vous a propulsé sur le devant de la scène politique. Une lumière pas très porteuse ?
Il n’y a pas que cette affaire qui me porte sur le devant de la scène comme vous dites. En Frôce, le Premier Ministre à un rôle. Et là, le miens était d’agir. C’est pourquoi j’ai réuni en réunion de crise les acteurs concernés par cette affaire. Je tiens vraiment à préciser pour faire taire les mauvaises langues que je ne citerais plus que l’entreprise allemande n’a jamais fait partie de cette table ronde.
La décision prise à l’issue de cette table ronde ne semble pas avoir un grand succès. On vous reproche de ne pas être allé au bout des choses, on vous parle même de collaboration dissimulée.
Je vais mettre les choses au clair une bonne fois pour toute Monsieur Giard. Lors de notre table ronde, le Président McGregor, les ministres Lacroix et de la Tour, la Cours des Comptes et moi-même avons épluchés sans relâche, point par point, le contrat très complexe de 1 095 pages et si bien ficelé qui lie la Frôce à German Farstuhl. Nous étions coincés entre deux chaises. D’un côté, porter l’affaire en justice aurait entrainé pendant de longues années de procédures, la quasi suspension de l’entretien des ascenseurs. Imaginez donc le scandale que cela aurait provoqué ! D’autant plus que nos chances sont extrêmement faibles. Le contrat est truffé de vices en notre défaveur.
Pourquoi ne pas rompre simplement le contrat
Si seulement cela était aussi simple, nous l’aurions fait. Malheureusement, une clause indique qu’en cas de rupture, une indemnité de 140 millions de pluzins serait à verser, sans compter la remise en état de marche des machines par la suite. Une discussion à simplement permis de remettre les choses en places. German Farstuhl a signé un engagement, celui de remettre en état de marche et aux normes l’ensemble du parc dont elle est chargée d’entretenir.
Un mot sur certaines personnalités politiques. Où est passé le Président de la République ?
Si seulement je le savais ! Entre présidence et justice, je dirais même où est passé le FDF ? Le Président McGregor est de plus en plus absent. Je peux ne pas agir. Il est de mon devoir de faire tourner la machine gouvernementale.
De l’ombre à la lumière, le dernier baromètre de confiance vous concernant a perdu des points. Vous êtes même classé derrière Benjamin McGregor.
Vous savez, ces baromètres de confiance ne relatent pas toujours la vérité. Comment expliquer que le Président soit plus apprécié que moi alors qu’il devient un homme invisible ? Quoi qu’il en soit, ce baromètre est là et je ne peux que m’y plier. Mais dans tout pays, la personne la plus active est la moins appréciée.
Urumi Nakamura ?
Bien que je n’approuve pas sa politique et ses choix à 100%, je dire qu’elle mène un travail très honorable d’écoute et de débats préparatoires. Elle n’impose pas, elle consulte au préalable.
Gaspard Salcedo ?
(rires) Je le compare à un enfant ! Il ne cesse de contredire, d’aller dans le courant d’air qui le porte à faire parler de lui. Ces derniers propos ne sont d’ailleurs pas tolérables. C’est une insulte directe à moi-même et au gouvernement.
Propos intolérables justement, Alexis Vertin ?
Un bon ministre ! Hors des réseaux sociaux, il travaille comme personne sur ces sujets. Vous voyez bien la pétition lancé à son encontre par messieurs Salcedo et de Kervern peine à trouver des signatures.
Monsieur François, merci de votre présence. Je dois dire que je suis assez étonné de votre franc parlé.
Il y a des choses qui devaient se savoir et les agissements puérils de la droite doivent cesser.
Attendons de voir les jours prochains pour savoir de quoi l'avenir sera fait. De l'ombre à la lumière, le Premier Ministre semble être dans un grand tournant de sa vie politique. Il ose parler des choses qui fâchent. Merci d’avoir été à l’écoute de notre antenne et à très vite ! C’était Dany Giard pour Politi’News