Le Géroboam - 4 Bis, rue du Plombier Alphonse

[Marc de St Imberb]

Depuis qu'il avait déménagé à la cour suprême, Marc recherchait un petit troquet dans lequel il pourrait se détendre un peu après ses dures journées de magistrat. Le Piemonte Bistrot, non loin de l'Assemblée, était devenu une institution depuis que Marc lui avait donné ses lettres de noblesse. Il comptait bien faire de même pour ce petit troquet qui ne payait pas de mine, enclavé au fond d'une cour Aspinoise, à cinq minutes à pied de la juridiction suprême.
Le patron, Gérard, était devenu un ami, qui servait ses meilleurs coctails sans alcool à Marc. En effet, l'ancien Président avait définitivement arrêté l'alcool des suites de son problème de santé, ainsi que la cigarette. En regardant une photo de Daniel Gallon accrochée au mur, il se dit que certains devraient faire de même.

"Gégé, un orange-carotte-citron, s'il te plaît. Et un loto flash."

A peine Marc entra-t-il dans le bistrot, qu'il se dirigea vers les toilettes, après avoir répondu d'un signe de la main au "salut marco!" lancé par le tenancier.

"J'ai à moitié le bonbon qui colle au papier, moi."

[Marc de St Imberb]

Marc venait d'acheter "Le Temps" au tabac d'à côté. Il poussa la porte du rade, salua chaleureusement le patron, commanda un orange-carotte-citron et alla s'asseoir sur sa banquette préférée, en ouvrant le journal.

- C'est effroyable, effroyable, déclara l'ancien président.
- Vous parlez de cette affaire des ascenseurs, patron ? demanda le serveur. En effet, c'est scandaleux.
- Scandaleux, c'est le mot, dit Marc, écoutant à peine son interlocuteur. Troisième défaite à domicile pour Symphorien. Par Orgues-lès-Bains en plus. Scandaleux.

[François Limbort]

François Limbort avait amicalement été invité chez Marc de St Imberb. Les deux hommes se connaissaient bien et entretenaient des contacts réguliers. C'était en fin de journée et François était habillé en tenue décontractée. Il gara sa voiture dans l'allée devant la maison et sonna à la porte.

[Marc de St Imberb]

Marc de St Imberb buvait un jus de fruit en faisant la cuisine quand il entendit sonner. Son verre de jus de fruit lui échappa alors des mains, et le contenu fut versé sur son élégant pantalon beige. Marc retira donc celui-ci, qui était désormais sale et trempé, et l'envoya au sale. Désormais uniquement vêtu d'une chemise, de mocassins en cuir et de chaussettes noires montantes (mais également d'un slip, bien entendu) il alla ouvrir la porte.

- François ! Comment vas-tu ? Tu arrives bien, je viens d'enlever mon pantalon, aha, j'ai renversé du jus de fruit.

[François Limbort]

Marc ouvrit la porte et François se retrouva nez à nez avec lui. Immédiatement, il remarqua que son vieil ami avait ôté son pantalon. Il était uniquement vêtu d'une chemise et de mocassins. François ne se sentit pas du tout gêné car il avait l'habitude de voir le vieux Marc en petite tenue.

- "Marc, mon ami ! Comment vas-tu ? Quel plaisir de te voir ! Ca me fait vraiment plaisir. J'ai pris mon pyjama et ma brosse à dent hein, il est déjà 17h et je ne vais pas reprendre la route jusqu'à Symphorien pendant la nuit ! On se fait une petite saison de Derrick ce soir ?"

Les deux hommes étaient maintenant à l'intérieur. François enleva immédiatement sa veste ainsi que son pull et se retrouva torse nu.

- "Il fait une chaleur de fou chez toi ! C'est pour ça que tu as enlevé ton benouze je suppose ?"

François contemplait les jambes de Marc. Cet homme, malgré son âge, avait conservé des jambes de jeune homme. Ses mollets étaient fermes, il avait la plus belle rotule de la région et il avait de petites cuisses musclées qui lui allaient à ravir. Cela mit François dans un état second.

[Marc de St Imberb]

Accueillant son ami, Marc lui mit une claque à l'arrière-train.

- Ah ! Ce muscle fessier ça me rappelle les Charolaises du salon de l'agriculture ! Dis tu bois quoi ?

En se dirigeant vers le frigo, il répondit aux questions de François.

- Ouais nan, Derrick j'en peux plus, je préférerais un petit Louis la Brocante. Et pour mon futale, je t'ai dit que j'avais juste renversé du jus de fruit, nom d'une couille ! Tiens met-nous un petit Mylène Farmer veux-tu.

[François Limbort]

François était flatté de se faire botter le derrière par un si bel homme. Cela lui donna une érection. Il se tripota le boudin sans que le vieux ne remarque quoi que ce soit.

- "Fais-moi un malibu stacy chaton !"

François était déçu de ne pas se refaire une saison entière de Derrick avec son vieil ami. Il pensa à Louis La Brocante. Il se rappela que l'acteur était également un bel homme. Sa petite moustache l'excitait, son béret le faisait frémir de désir et il pensait à son vieux tacot dans lequel il aurait pu faire toutes sortes de cochonneries avec le vieux Louis.

- "Ouais, Louis La Brocante, c'est une bonne idée ! Il a du talent le petit !
Mylène Farmer, t'es sûr?"

François s'en alla activer "Lady Night" de Patrick Juvet. Il rejoignit Marc dans la cuisine et prit le verre que celui-ci venait de lui préparer. Et là, oh catastrophe ! Marc venait de renverser le malibu stacy sur le pantalon de François. Celui-ci fut donc obligé d'ôter son pantalon à son tour.

- "C'est pas de chance ça, je n'ai que ce pantalon jusqu'à demain. (Avec un faux air gêné) Me voilà obligé de bazarder mon bénouze !

François finit d'ôter son pantalon et celui-ci dévoila une bosse apparente et bien formée dans le slip de son propriétaire. François avait une érection. Elle était bien visible et Marc pouvait la détecter sans problème. Ni une ni deux, François ôta son slip et sauta sur Marc.

[Marc de St Imberb]

Par souci de chasteté, nous jetterons un voile pudique sur les actions qui s'ensuivirent, ne détaillant que les lieux d'échange très sexuels (et des citations hein, faut bien déconner) :

"Ah mon François, cuisine moi une bonne vieille tourte !"

"Ah mon François, t'aimes ça l'essorage, hein ?"

"Ah mon François, ça fait quoi d'être sur deux portiques à la fois ?"

"Ah mon François, t'as jamais aussi bien bêché !"

"Ah mon françois, tu te rappelles du premier Ikéa qu'on a détruit ?"

Après le déluge, les deux hommes passèrent -essoufflés et en sueur- un moment câlin dans le lit de Marc.

- Alors, hein ? C'est pas de la violence pour de la violence, ça ? C'est pas du travail d'homme ?

[François Limbort]

François Limbort était allongé et blotti dans les bras de Marc. Il avait l'anus dilaté à tel point qu'on aurait pu y glisser une balle de tennis. Le trou était tellement large que Marc manqua de tomber dedans. Il faut dire que Marc de St Imberb pouvait se vanter de posséder un schibre d'une trentaine de centimètres.

- "Ah vieux fou, tu fais l'amour comme un dieu ! Je l'avais presque oublié ! Je t'avoue que je me pose tout de même la question de savoir comment tu fais pour avoir une libido pareille à ton âge ! Tu prends des trucs ou quoi ? Ah j'en veux encore ! On se ferait bien un petit boulard hein?!

François se leva et se rendit compte qu'il peinait à marcher droit. Il tituba deux mètres et s'effondra par terre. Marc lui avait bien labouré le champ de betteraves. Il rampa jusqu'au magnétoscope et glissa la cassette du dernier Marc d'Orcel "35 centimètres dans le potiron de ta soeur".

- "Ah mon Marc, si je pouvais t'épouser, je le ferais !"

François Limbort commença à se pignoler devant le potiron de la soeur.

[Marc de St Imberb]

- Tu sais, on peut officialiser notre relation mon lapin...

[François Limbort]

- "Tu sais, ce serait me tirer une balle dans le pied que de faire ça. Je ne peux pas me permettre de choquer la bonne société de Symphorien dans laquelle je parviens encore à puiser un électorat assez important. Il faut que je pense aux prochaines municipales et je dois me comporter de manière exemplaire si je veux être réélu maire. Toi tu t'en fiches, t'es presque à la fin de ta vie, tu vas bientôt clamser et tu n'as plus de réputation à tenir. Mais pense à ma carrière: si je m'affiche publiquement avec un homme et qui plus est de ton âge, je peux faire une croix sur mes ambitions politiques !"

François embrassa Marc langoureusement et voulu remettre le couvert. Il le tira hors du lit l'emmena dans l'abri de jardin.

- "Et si on essayait avec un animal cette fois-ci?"

François attrapa le chat de Marc et commença à l'embrocher.

[Marc de St Imberb]

Espèce de salaud ! Tu n'en as rien à foutre de notre couple, tout ce que tu veux c'est enculer mon chat et passer du bon temps avec un vieux avant qu'il clamse, gros dégueulasse ! Je te survivrai !

Il attrapa le fusil de chasse dans l'abri de jardin et tira en l'air avant de pointer son canon (lol) vers le Maire.

Sors de chez moi, jeune vicieux !

[François Limbort]

François prit Marc dans ses bras.

- "Je plaisantais évidemment mon choupinou. Tu me connais, non?

Il sentit que l'érection lui revînt.

- "J'ai envie de toi Marc !"

Il prit le fusil et embrocha Marc avec le canon. Marc gémissait de plaisir.