[Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

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Asuka Finacci
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[Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

Message par Asuka Finacci »

Ce débat portera sur l'économie, les finances et le travail.

Règles :

Chaque intervenant doit préciser clairement dans son premier message quel candidat il soutient, s'il n'est pas lui-même candidat
2 représentants au maximum par candidat
Les journalistes sont autorisés à intervenir, à condition de maintenir une stricte neutralité
Pas de pavé, nous sommes censés simuler quelque chose qui se rapproche d'un débat télévisé, donc soyez relativement brefs
Interdiction de poster deux fois de suite
Interdiction d'éditer son message

Début du débat : Lundi 17 mars à 19 heures
Fin du débat : Mercredi 19 mars à 19 heures
Asuka Finacci Asato
Ancien Président de la République
Ancien Premier ministre
Julien de la Tour

Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

Message par Julien de la Tour »

Notre économie semble se porter de la meilleure des manières, malgré la période de crise. Nous avons une croissance de 1.2%, un taux de chômage plus bas que nos voisins européens, une bonne perspective économique et notre pays connais un excédent budgétaire, comme le réclame la Constitution.

Cela n'empêche pas certains domaines économiques de connaître des difficultés. Je pense notamment à notre secteur automobile : nous disposons de grandes entreprises automobiles mais certaines connaissent des difficultés structurelles : délocalisation, licenciements. Prenons l'exemple de l'entreprise Sapporo-Gesca qui a réalisé un résultat net de -190 millions de pluzins l'année dernière. Notre secteur économique a besoin d'un véritable soutien de la part de l'Etat, qui est actionnaire dans ce secteur. C'est pour cela que nous proposons aujourd'hui la mise en place d'un véritable plan de soutien à un secteur automobile en crise. L'ensemble des mesures devront être prises en étroite collaboration avec les syndicats de notre pays qui sont les plus proches des employés mais aussi des chefs d'entreprise. Aucune décision ne sera prise sans un travail de fond sur ce domaine. Ces réunions auront lieu dès la prise en fonction et le texte de loi devra être présenté à l'assemblée citoyenne parmi les premiers.
Marc de St Imberb
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Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

Message par Marc de St Imberb »

Notre économie est bonne dans les chiffres, profitons-en pour instaurer un système économique qui prône la justice et l'égalité. Nous avons la chance de ne pas être liés par des directives communautaires, ou des dettes faramineuses. Ceci est propice à la mise en place d'un programme ambitieux et social, prôné par l'union de la gauche : nous prônons donc une réelle séparation des banques de dépôt et d'affaires, pour éviter les spéculations à outrance sur l'argent du contribuable et donc inciter les banques à être raisonnables, étant donné que l'Etat n'aura pas à fixer de garanties de sauvetage.
Nous prônons également la mixe en place d'une taxe sur les transactions financières : il est inacceptable qu'un secteur par lequel transitent des milliards de pluzins ne soit pas soumis à la taxation, d'autant plus quand c'est un secteur qui enrichit une très petite minorité, sur le dos de travailleurs qui ne bénéficient pas de cette immense circulation d'argent.
C'est ainsi que nous voulons également instaurer une vraie justice fiscale, en boycottant dans le cadre des marchés publics les entreprises faisant circuler des capitaux par les paradis fiscaux, et en luttant contre "l'optimisation fiscale" qui n'est rien d'autre qu'un moyen de ne pas contribuer au développement social du pays.
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Julien de la Tour

Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

Message par Julien de la Tour »

Monsieur de Saint-Imberb,

Nous avons un point d'accord, c'est déjà cela. Il est vrai qu'il est nécessaire aujourd'hui de prendre garde à l'ensemble de la spéculation financière qui rode dans le monde, depuis le début de la crise. Aujourd'hui, même si la Frôce semble plus épargnée que d'autres, notre pays fait l'objet d'une dérive financière qui peut être néfaste pour notre économie nationale. Les transactions financières doivent être contrôlées et encadrées par une taxe. Mais cette décision ne peut pas être prise par un seul Etat, il est nécessaire qu'elle soit prise en commun avec le reste de la planète et du monde actuel. La lutte contre les paradis fiscaux a été commencée par Débora Da Silva mais doit être poursuivie.

Cependant, je reste surpris par le silence dont vous faites part concernant la situation économique de nos pays et de nos concitoyens. Aujourd'hui, vous n'évoquez pas les Frôceuses et les Frôceux qui sont les acteurs de notre économie nationale et locale. Aujourd'hui ce sont certains de nos citoyens qui souffrent de la délocalisation et des licenciements notamment dans un secteur comme l'automobile. Ce sont eux qui n'ont pas de véritables cadres dans le domaine de l'entreprise et qui ne sont pas protégés ou qui ne connaissent pas leur droit dans le domaine syndical. Il est nécessaire que notre concitoyens soient protégés des risques économiques et qu'ils soient aidés par notre Etat qui a les moyens pour mettre en place une politique cohérente de soutiens aux entreprises et aux Froceux en difficulté.
Marc de St Imberb
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Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

Message par Marc de St Imberb »

M. de la Tour, dire que je ne parle pas de la place de nos concitoyens dans l'économie est réducteur et fort peu adapté à ma pensée. Vous parlez de sécurité, et de soutien aux frôceux. C'est tout à fait ce que je prône.

La volonté de l'union de la gauche, c'est de sécuriser les citoyens, en particulier les précaires. Nous ne pouvons nous permettre, pour des raisons tant humains qu'économiques, de mettre chômeurs et inactifs sur le ban de la société. C'est pour cela que nous établirons des revenus minimums, des minima sociaux pour permettre à chacun de vivre dignement et de participer à l'économie. Même les plus grands capitalistes, comme Ford, ont compris l'utilité d'offrir des revenus corrects à tous les citoyens. C'est pour cela également que le SMC passera à plus de 10 plz de l'heure, et que le temps de travail sera réduit : pour permettre davantage d'embauche par le partage du temps de travail.

Car il ne faut pas se leurrer : ce ne sont pas les entreprises qui créent l'emploi, mais bien une conjoncture économique permettant aux citoyens d'investir et de consommer.
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Julien de la Tour

Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

Message par Julien de la Tour »

Monsieur de Saint-Imberb,

Les entreprises peuvent également créer des emplois, si et seulement si la croissance économique le permet. Les Frôceuses et les Frôceux doivent consommer, doivent investir mais les entreprises doivent également permettre de consommer et doivent également investir pour faire face à la concurrence économique qui a lieu dans le monde, suite à la mise en place de la mondialisation.
Il y a une cercle vicieux qui est à éviter : la décroissance économique entraîne un manque d'investissement et un manque de travail, qui entraîne des licenciements économiques, qui entraine une baisse de la consommation et qui entraîne une baisse du pouvoir d'achat.

J'ai le sentiment que l'on va vers un dénigrement des entreprises et des chefs d'entreprises alors que ces derniers ne sont pas tous des ripoux, comme certaines peuvent le penser. Ils ont également leur rôle dans la croissance économique et il est important de veiller à la sécurité de nos citoyens sans dénigrer les chefs d'entreprise frôceux. Nous avons besoin de l'ensemble des forces économiques et des forces vives pour obtenir une économie forte.
Nicolas Deschanel

Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

Message par Nicolas Deschanel »

Bonsoir à tous.

Désolé d'être arrivé aussi tard mais des affaires pressantes me retennaient.

Je voudrais répondre à mes deux autres concurrents lors de cette élection. Commençons par M.De La Tour et son plan de relance pour l'automobile. Pour répondre il va falloir revenir aux bases de la praxéologie qui comme chacun sait est la science qui étudie les actions humaines. Celles-ci nous disent que l'acteur principal de l'économie est l'individu. Ces individus ont chacun leurs valeurs propres,leurs préférences propres et mènent donc des actions en fonction de cela. Pour être plus clair les individus essayent de mesurer le coût d'opportunité et l'utilité de chacunes de leurs actions. Il est évident que ces préférences ne sont pas mesurables quantitativement. Si l'on prend cet ensemble de définition et qu'on les transpose au niveau du secteur automobile la cause de la chute de ce secteur est simple: les individus ne sont pas intéressés par leurs produits. Par conséquent il faut respecter la volonté des frôceux et ne pas intervenir pour le soutenir. De plus il va falloir nous dire comment vous financez ce projet M.De La Tour. Par des impôts nouveaux? Par de la dette supplémentaire? Il y a un risque d'effet d'éviction, direct dans le premier cas et indirect dans le second cas. Attention aux effets pervers de l'interventionnisme.

Passons maintenant à M.St-Imberb. Votre intervention peut se résumer en deux points. Le premier est une critique que vous considérez certainement comme radicales. Or il n'en est rien. C'est au contraire assez timoré. Pour réduire le pouvoir de la finance sur le monde de l'entreprise il faut réaliser deux réformes majeures. La première est une réflexion approfondie sur la suppression du système à réserve fractionnaire et une limitation drastique de l'interventionnisme de la Banque Central. Cela réduira les possibilités de crises comme le montre la théorie des cycles économiques autrichiens, théorie qui explique en grande partie la crise de 2008 puisqu'elle est liée à l'Etat. La deuxième réforme à prendre concerne le coût du capital évalué à 90 milliards environ. Cela passe certainement par la déprivatisation des banques. Voici M.St-Imbert des réformes d'envergures contre le pouvoir financier.
Le deuxième point que vous avez évoqué concerne la justice sociale. Il s'agit d'un mot bateau qui veut à la fois tout et rien dire. Comme le disait Hayek la justice sociale n'est pas un principe de distribution des richesses efficaces.
Marc de St Imberb
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Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

Message par Marc de St Imberb »

Pour certains, "gauche au pouvoir" est synonyme de "dénigrement de l'entrepreneuriat et du patronat". Il n'en est rien. J'ai toujours été pour les entrepreneurs et pour l'innovation, et j'estime que les taux fiscaux en vigueur sont loin d'être confiscatoires et sont loin d'empêcher aux entrepreneurs d'entreprendre et aux entreprises d'agir. D'ailleurs, en permettant cette sécurisation et ces revenus de base des citoyens, nous permettons aux entreprises de consolider leurs acheteurs et donc au système de mieux tourner. Notre volonté est assez simple, et je la résumerai de cette façon : éviter l'exclusion et offrir à tout individu du pouvoir d'achat par le biais des salaires et revenus minimums, le tout en permettant aux entreprises d'investir et d'innover, tout en sanctionnant les acteurs qui ne respecteraient pas les règles fiscales du jeu.

M. Deschanel, je vous conseille fortement d'adopter un langage plus adapté aux frôceux qui ne sont pas tous des économistes chevronnés, mais qui veulent en revanche des réponses claires à leurs problèmes. Je pense ne pas être le seul à ne pas réellement voir la ligne directrice dans votre discours.
1948 - 2015. Ancien Président de la République. In memoriam.
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Nicolas Deschanel

Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

Message par Nicolas Deschanel »

M.De La Tour je vois que vous commettez certaine approximations qui montrent un certains penchant pour le keynésiannisme.

Premièrement vous indiquez que la croissance économique permet aux entreprises de créer de l'emploi. Or c'est l'inverse. C'est l'entreprise qui créer la croissance et non pas l'inverse. Mais c'est une anecdote.
Le plus important est votre description du cercle " vicieux". Votre argument est apocalyptique et donc assez caricature. Imaginons comme vous l'indiquer que le pouvoir d'achat baisse. Cela peut provoquer une baisse de la production. C'est ici qu'il faut connaître sa loi de l'offre et de la demande. Si votre offre est inférieur à votre demande les prix vont baisser. Or une baisse du prix va entraîner une hausse de la demande qui reconduira une hausse de la croissance. Par conséquent l'Etat est inutile pour corriger une récession. De plus une récession peut-entraîner une hausse de l'épargne,véritable moteur de la croissance futur.

Concernant la réponse de M.St-Imberb deux remarques. La première est qu'il faut faire attention à la fois au tension inflationniste et aux effet d'évictions c'est à dire une hausse des taux d'intérêts ou une baisse des dépenses privées selon les cas. Méfiez-vous Monsieur l'Etat n'est pas parfait.
Concernant ma ligne directrice elle est assez simple. J'ai défendu dans ma déclaration la morale de la liberté économique tout en dénonçant les effets pervers de l'interventionnismes. Je considère avoir été clair et je pense que les frôceux ne sont pas des enfants et qu'ils peuvent comprendre les choses sérieuses.
Julien de la Tour

Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

Message par Julien de la Tour »

Monsieur Deschanel,

Dans votre charabia de grands économistes, j'ai cru comprendre que vous me demandiez comment financer l'aide au secteur automobile. Alors, déjà, je commencerai par vous dire qu'il est nécessaire que vous lisiez les différents textes qui régissent notre économie et notre budget pour savoir que nous n'avons pas un centimes de déficit et que la Constitution interdit de mettre en place une loi de finances en déficit. Nous n'aurons donc pas de dette, nous sommes mêmes en excédent budgétaire actuellement, de l'ordre de 1.5% du PIB, soit environ 2 milliards de pluzins d'excédent. Pourquoi ne pas prendre une partie de cet excédent pour financer l'aide au secteur automobile ? Pourquoi ne pas envisager une taxe sur les importations automobiles alors même que nous produisons des voitures dans notre pays ? Cette taxe pourrait très bien être reversée aux Frôceux pour leur permettre d'acheter Frôceux et d'être sur du véhicule qu'ils achètent. Il y a des décisions à prendre en accord avec l'ensemble des partenaires économiques et cela peut en faire partie. Peut-être que les Frôceux n'achètent pas de véhicules construits sur leur territoire parce qu'ils n'en ont pas la possibilité.
Je pense également qu'il est important pour les citoyens de comprendre votre raisonnement en utilisant des mots plus appropriés. Nous sommes des hommes et des femmes politiques et nous devons faire en sorte que tous comprennent nos propos.
Dany Giard

Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

Message par Dany Giard »

Monsieur de St Imberb, comment comptez-vous financer l'instauration des revenus minimums ?
Nicolas Deschanel

Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

Message par Nicolas Deschanel »

Effectivement la possibilité de financer ces projets par une baisse de notre exédent est envisageable. Cependant un détail retient mon attention: le chiffrage exact. Avez-vous réalisé un chiffrage précis des besoins de financement de l'industrie automobile sur le court mais sur le court-terme mais aussi sur le long-terme du fait d'une deresponsabilisation engendré par ces politiques. Vous évoquez enfin une autre idée qui me semble être plus dangereuse: le recour au protectionnisme. Je vais ilustrer votre proposition:

Imaginons qu'une entreprise A produise 10 voitures bas de gammes. Une autre entreprise,nommé B arrive sur le marché et en produise le même nombre pour 7 euros alors qu'il en faut 10 pour l'entreprise A. Les consommateurs vont donc se tourner vers l'entreprise B en grande quantité. Les pouvoirs publiques décident alors de mettre un droit de douane sur les voitures à 7 euros. Par conséquent les consommateurs vont à nouveau se tourner vers l'entreprise A. On pourrait se dire que l'opération a été bénéfique. Or il faut remarquer que le consommateur vient de perdre 3 euros qu'il aurait pu investir dans d'autres secteurs qu'il considère comme plus important. Par conséquent on observe simplement un déplacement de profit d'une entreprise C vers une entreprise A. Mais les conséquences néfastes du protectionnisme ne s'arrête pas la puisque l'entreprise A, maintenant en situation de quasi monopole va certainement augmenter ses prix ce qui réduira encore le pouvoir d'achat des ménages. Troisième élément négatif: la distorsion d'information. Une entreprise est attiré par la sécurité. Par conséquent sur le court-terme de nouvelles entreprises vont venir s'installer sur le marché. Or la demande n'a pas été augmenté. Par conséquent les entreprises finiront par faire faillite ce qui mettre au grand jour une allocation non optimale des ressources. Enfin il est à souligner les mesures de rétorsions qui frapperont notre économie.
Julien de la Tour

Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

Message par Julien de la Tour »

Monsieur Deschanel,

Vous donnez un chiffre exact aujourd'hui n'est pas si évident que cela. Pourquoi ? Il est nécessaire de réaliser un audit sur l'état réel de notre industrie automobile. Aujourd'hui, nous savons qu'elle va mal mais de manière globale. Deux de nos trois grandes entreprises ont eu un résultat net positif l'année dernière et la dernière a eu un résultat net négatif. Mais de manière précise, quelles sont les difficultés de nos entreprises automobiles qui licencient et qui délocalisent ? Pour savoir tout cela, nous avons besoin d'un grand rapport général mais je pense que l'on ne doit pas tabler sur un cout de plusieurs centaines de millions de pluzins (peut être entre 300 et 400 millions mais je ne souhaite pas m'avancer).
Pour éviter aux entreprises de licencier et de ne pas délocaliser, nous pourrions très bien jouer sur les charges des entreprises. Je reste dans un exemple automobile : l'entreprise X décide de délocaliser car le coût de la main d'œuvre est faible. Nous pourrions très bien jouer sur les charges sociales de cette entreprise X pour faire en sorte que le coût de la main d'œuvre lui paraissent moins importants.

Mais je me pose une question Monsieur Deschanel. A l'heure actuelle, vous écoutez nos débats et critiquez. Mais concrètement, quelles sont vos propositions en matière d'économie ?
Marc de St Imberb
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Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

Message par Marc de St Imberb »

M. Giard, la loi de finances n'a pas encore été dévoilée mais je peux vous garantir que le budget de l'Etat bénéficie d'un excédent de plusieurs milliards de Plz, qui doit être redistribué pour la simple et bonne raison que les frôceux ont le droit de voir et de savoir où va leur argent : dans les portefeuilles qui en ont besoin, et non dans les caisses de l'Etat où il ne se passe rien tant que cet argent est en excédent.

M. Deschanel, vous parlez toujours de grandes théories économiques et de schémas simples, sur le papier. Mais quand je regarde par ma fenêtre, je vous conseille d'en faire autant de temps à autre, ne serais-ce que pour voir comment vivent les frôceux; quand je regarde par ma fenêtre disais-je, je vois des entreprises automobiles qui vont mal, des personnes au chômage et dans la précarité. Alors plutôt que de réduire ces complexes problèmes à de vulgaires schémas où une famille dans toute sa complexité est réduite à une simple "famille A", et une entreprise avec tous ses problèmes à une simple "entreprise B", notre devoir est d'imaginer des plans de redressement et des solutions adaptées.
1948 - 2015. Ancien Président de la République. In memoriam.
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Julien de la Tour

Re: [Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

Message par Julien de la Tour »

Monsieur de Saint Imberb,

Vous semblez vouloir une nouvelle fois aider les Frôceux qui sont en difficultés. C'est une bonne décision en soit mais une nouvelle fois vous ne semblez pas prendre en compte les entreprises également. J'ai le sentiment de me répéter mais nos entreprises doivent également être en bonne santé afin de permettre une croissance économique et d'embaucher nos concitoyennes et nos concitoyens. Nous avons de nombreux domaines économiques en difficulté. Outre l'automobile, pensons aux domaines textiles, sidérurgiques ou les commerces de proximité. Ces domaines licencient faute de possibilité, faute de travail. L'Etat ne peut pas tout faire, nous sommes bien d'accord mais n'oublions pas que nous pouvons aider les Froceux et les entreprises de notre pays pour que la croissance, qui est de 1.2% donc relativement bonne en période de crise, soit encore plus élevée. Cet excédent peut notamment servir dans un cas : si une entreprise arrive à embaucher en cette période, nous pourrions très bien envisager une baisse des charges sociales et cette baisse des charges seraient répercutées sur l'argent donc nous disposons en réserve en plus des budgets ministériels concernés.

Cet excédent budgétaire doit nous permettre de réduire les inégalités, certes, mais aussi d'investir dans l'ensemble des domaines. Cette chance d'avoir un important excédent budgétaire peut nous servir à moderniser notre pays dans de nombreux domaines. Pensons notamment aux transports communs. L'Etat doit pouvoir aider les collectivités locales à investir dans un transport propre et un transport en commun digne de notre pays.
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