[Présidentielles mars 2014] Débat sur l'économie

[Aïda Mbaye]

Alors là, nous frôlons le ridicule. En plus d'être sourd, vous êtes aveugle, puisque j'étais bien présente, à l'instar de tout le monde sur ce plateau, dès le commencement de l'émission.

Tout d'abord, vous semblez confondre rigueur et austérité. Il y a un pallier entre les deux, puisque l'austérité consiste en la mise en place de mesures drastiques dans un but de relance immédiat, alors que la rigueur se caractérise par une vigilance permanente permettant un maintien de la situation économique sur le court terme, provoquant la croissance sur un plus long terme. Ensuite, non je ne prévois pas de faire payer au Frôceux moyen l'addition d'une telle politique. Les Frôceux ne seront pas enfouis sous les impôts, puisque je souhaite la mise en place d'un impôt modulable sur la fortune. Seuls les plus riches seront concernés. En outre, je veux que l'ensemble des citoyens soit réuni autour d'une économie forte. Il sera nécessaire de financer des plans de soutien, notamment du secteur de l'automobile. L'efficacité de l'entreprise doit aussi primer, et j'ai proposé plusieurs mesures à ce niveau, notamment l'instauration d'un code de l'entreprise, ou encore l'exonération des charges patronales pour celles qui embaucheront des jeunes récemment arrivés sur le marché du travail, qu'ils soient diplômés ou non. J’œuvrerai pour un plein emploi qui générera une hausse de l'efficacité des entreprises, assortie d'une baisse du chômage et donc de la matérialisation d'un bien-être citoyen, faisant de chaque individu un acteur à part entière de notre développement économique. Nos entreprises pourront alors mettre en place de grandes stratégies à la hauteur de leurs ambitions et des besoins de notre pays, sur les plans national et international.

[Mackenzie Calloway]

Mackenzie Calloway soutien de Marc de St Imberb.

Monsieur de la Tour, vous comprendrez aisément que je ne puisse parler au nom du CAR, ce que je peu vous dire, ma profonde conviction est la suivante, si nous mettons les moyens d'aider les entreprises il faudra avoir des contreparties solide afin que les salariés est aussi une sécurité de l'emplois vous trouverez des propositions concrète dans le programme de notre candidat.

Ne chercher pas à créer des tensions au seins de la gauche, nous avons toutes confiance en notre candidat,notre candidat est crédible, à l’écoute des citoyens.

[Thomas François]

Thomas François - Soutien de Julien de la Tour

Madame Mbaye, je suis extrêmement ravi de voir que vous trompez votre parti pour soutenir Julien de la Tour ! Car dans ce que vous venir de dire, a savoir la mise en place d'un impôt modulable sur la fortune, que l'ensemble des citoyens soit réuni autour d'une économie forte, plans de soutien notamment du secteur de l'automobile, code de l'entreprise ... sont les termes exactes utilisés dans le programme de Julien de la Tour que je vous invite à lire sur son blog de campagne.
Je suis cependant effaré de ne trouver aucune de ces proposition sur le programme du MRP censé être le votre ! Avez vous changé de camps, ou cherchez vous à détourner les idées de l'ANC à votre avantage ? Je vous pose la question Madame Mbaye.

[Aïda Mbaye]

Monsieur François, une petite question, êtes-vous devin ou marabout ? Notre programme politique concernant la présidentielle n'a pas encore été publié car il est en cours d'impression. A moins que vous ayez infiltré nos imprimeries, je ne vois pas comment vous pourriez en avoir connaissance. Je n'ai pas lu votre programme à vrai dire, mais je trouve intriguant que vous sembliez vous étonner de certaines concordances de mes propositions avec les vôtres... Au cas-où vous ne le sauriez pas, nos deux partis auraient pu trouver un terrain d'entente articulé autour d'un programme commun, mais seulement deux mesures ont fait échouer le projet d'alliance. Il faut que vous assumiez d'avoir des positions proches de celles de la droite libérale, quitte à offenser vos camarades illégitimes de la FDF.

[Thomas François]

Thomas François - Soutien de Julien de la Tour

Le FDF a déçu les Froceux, nous y compris et vous le savez. Je m'étonnais simplement de la tournure exacte des intitulés utilisés qui collent mots pour mots à nos propositions. Mais je reste tout à fait d'accord avec vous pour dire que le MRP et l'ANC sont proches économiquement, hormis le point libéral des choses. La privatisation est le fond de désaccord entre nous.

[Aïda Mbaye]

En communication politique, les mêmes procédés sont utilisés par tous les partis. Comme vous l'avez dit, nous sommes proches sur le plan économique, et il n'est pas étonnant que l'on utilise les mêmes mots. Mon objectif est que les Frôceux comprennent au mieux la politique que je veux mettre en place en l'intérêt commun. Vous verrez lors de la publication de mon programme qu'il n'y a aucun plagiat.

Concernant le secteur du privé, il est vrai que nous avons eu du mal à comprendre que vous ne soyez pas partisans d'une compétitivité à grande échelle et d'un booste du rendement général.

[Julien de la Tour]

Je suis désolé de revenir si loin dans ce débat ô combien animé mais je souhaiterais répondre à la question de Monsieur Giard qui nous demandait s'il y aura une augmentation des taxes et impôts si nous sommes élus. Je souhaiterais donc lui répondre car la question des impôts intéressent les Frôceuses et les Frôceux qui nous regardent.

Notre pays connaît une croissance relative et un excédent budgétaire qui a été officiellement présenté à l'assemblée citoyenne il y a seulement quelques minutes. Nous avons un excédent budgétaire de plus de 2 milliards de pluzins. Il est nécessaire de prendre en compte cette idée. Mais, comme nous l'avons évoqué, une taxe pourrait être mise en place. Elle concerne l'importation des produits qui pourraient réaliser une concurrence directe avec ce qui est produit sur notre territoire, comme l'automobile. Cette taxe permettra d'inciter les citoyens à acheter Frôceux.

Nous proposons également un impôt sur les successions. Concrètement, une faible partie de la succession sera perçue pour l'Etat afin de financer certains grands projets comme celui de la mise en place d'une véritable sécurité sociale forte et utile à tous. Cette impôt sur la succession sera calculée selon l'héritage pour ne pas désavantager les petits héritages et permettre aux citoyens moyens de bénéficier de la succession qui lui ai transmise sans en perdre une somme faramineuse. A titre d'exemple, un héritage de moins de 8000 pluzins pourrait ne pas être touché par cet impôt sur les successions que nous comptons mettre en place. Ainsi, des millions de Frôceux ne seront pas touchés par cette mesure qui nous permettra de financer de grands projets pour l'ensemble de notre pays.

[Marc de St Imberb]

Je m'engage auprès des frôceux au fait que je n'augmenterai pas les impôts et les prélèvements obligatoires. Les ménages se seront nullement touchés par des augmentations d'impôts, et les entreprises non plus, sauf dans le cas d'un plan écologique qui pénaliserait les entreprises polluantes. Bien entendu, ce sera réfléchi et il ne sera pas question de mettre en jeu des emplois. Les seuls qui seront touchés seront les marchés financiers, qui se verront taxés sur les transactions financières.
Par conséquent, les dépenses de l'état que je promet seront financées par trois leviers : tout d'abord, l'excédent budgétaire, qui mettra un certain temps à être comblé. Ensuite, par la taxe sur la transaction financière qui, même à un petit taux comme 0,2%, permettrait de rapporter plus de cent millions de pluzins par an à l'état. Je me base sur les chiffres officiels de la Cour des comptes, divulgués en Avril dernier. Ensuite, l'augmentation des contrôles fiscaux; un très bon travail a été fourni sur le plan international par Mme Da Silva, et ce travail est encore à consolider. Il s'agit de lutter contre les montages financiers qui permettent à des entreprises créant de la richesse en frôce, d'échapper aux impôts. Ceci est tout bonnement inacceptable, il s'agit de centaines de millions de pluzins qui devraient atterrir dans les caisses de l'Etat et qui n'y parviennent pas. Il s'agit également d'évaluer les besoins des services de contrôles fiscaux, pour que ceux-ci soientpleinement opérationnels.