Loft de Julie de St Imberb

[Julie Lison]

18, Impasse Docteur Bellecour

Construit dans les anciens bâtiments administratifs d'une usine du vieux port, le loft de Julie était particulièrement confortable et bien placé. Quand elle ne préparait pas de sushis dans sa cuisine, Julie s'essayait à la peinture ou à la guitare dans son salon qui offrait une vue imprenable sur le vieux port et la Mairie. Il lui arrivait d'apercevoir Gaspard Salcedo fumer une cigarette sur un balcon de l'Hôtel de Ville. La rue qui passait en dessous de chez elle menait à l'Hôpital Sud et au Commissariat central, le sommeil était donc perturbé... Quand Julie ne sortait pas dans les clubs les plus branchés de la ville. Célibataire, Julie avait reçu une éducation assez prude et ne ramenait que très rarement un jeune mâle à la maison. Une jeune fille, parfois.

Sur les murs étaient affichés quelques toiles abstraites, des posters et des vinyles de Rock. Bien que, depuis un certain temps, Julie écoutait surtout de la musique électro.

- Température idéale de la douche : 39°
- Plat préféré : Sushis
- Boisson préférée : Un verre de Pic Saint Loup
- Album préféré : "Berlin Calling", Paul Kalkbrenner
- Film Préféré : Curieusement, la filmographie de René Clément
- Boîte de Nuit préférée : "Da Porto'z", sur le port
- Restaurant préféré : "Le Fuji" ou "Le Piemonte Bistrot", héritage paternel

[Antoine Gallon]

[HRP On va dire qu'il est 9h dans ce RP, d'accord ? /HRP]

Un courtier sonna à la porte d'entrée. Les mains chargées...

Accompagnés d'un petit mot signé...

[Antoine Gallon]

Après avoir passé la journée à sillonner la Cité Ministérielle pour son employeur, Antoine était rentré chez lui manger. A sa grande surprise, il avait trouvé le mot comportant la réponse de Julie, son sang ne fit qu'un tour, le remplissant d'une chaleur agréable. Il prit le temps de l'écrire pendant que son rougail de sarcives (travers de porc mariné et épicé façon réunionnaise) mijotait tranquillement. Après ce repas fort bon et partagé avec ses colocataires, Antoine partit de bonne heure, flâner dans les rues de la capitale et fit un crochet par l'immeuble de Julie pour déposer sa réponse dans sa boîte aux lettres. Il dut poireauter ainsi 30 minutes facile pour qu'un voisin daigne bien lui ouvrir...

Charmante réponse que j'ai eu l'honneur de recevoir en venant manger chez moi. Pour le repas, resto ou chez moi ? C'est nippon ni mauvais ! Je mijote quelques petits plats à l'occasion.
Mon adresse mail : antoine.gallon@ hotmail.fc
Mon numéro : x.xx.xx.xx.xx.xx.

[Julie Lison]

Un message fut envoyé sur le portable de Julien, en début d'après midi :

"Chez toi !"

[Antoine Gallon]

Antoine, assis dans un parc à lire un polar fort haletant "Un sur Deux" de Steve Mosby, répondit du tac au tac à Julie :

Et quand es-tu dispo ? Et j'espère que tu n'as rien contre la gastronomie créole et plus particulièrement réunionnaise !

[Julie Lison]

Julie, à la machine à café de la FDF, répondit au SMS le cœur haletant et battant la chamade depuis le début de la journée :

"Disons ce soir à 20H ?"

[Antoine Gallon]

Antoine lisait les 2 derniers texto de Julie...

Putain, elle est au taquet celle-là !

En levant les yeux de son bouquin, il s'aperçu qu'il avait du parler à voix haute, car la vielle, assise sur le banc face à lui, le regardait avec des yeux ronds... Il lui adressa un sourire un peu gêné et répondit à Julie, avant de se replonger dans son bouquin.

Très bien, 20h ce soir ! Nous serons que tous les deux, mes 2 colocs sont pas là ce soir. J'espère que ça pose pas de problème quelconque. Je te ferais un p'tit rougail saucisse, version Totoine !

[HRP Pour le RP, tu l'entames quand tu veux/peux... On s'en fiche de l'heure EL, ok ! ^^' /HRP]

[Antoine Gallon]

En étant un poil en retard, du fait une sieste imprévue, Antoine s'était réveillé en sursaut à 20h55... Et il fallait un bon 1/4 d'heure pour aller de chez lui à chez Julie en métro et à pied... Il avait récupéré le "cadeau" de Julie et prit un petit sac. Sur la route, il envoya un texto à Julie

Coucou ma lili ! Désolé je serais un peu en retard... Manque de sommeil donc je me suis tapé une sieste sans le vouloir à 17h et je me suis réveillé à l'arrache à 20h55... Je ramène ton cadeau que j'ai retrouvé sous l'oreiller... Propre évidemment ! A tout de suite ! Bisous !

Vers 21h10, Antoine se trouva devant la porte d'entrée et appuya sur le bouton de l'interphone. Il attendit patiemment.

[Julie Lison]

Julie, après avoir ouvert la porte, se jeta dans les bras d'Antoine. Elle l'entraîna à l'intérieur de l'appartement, et les deux amants s'embrassèrent sur le canapé pendant une bonne minute. Enfin, elle le lâcha, prit son téléphone et composa un numéro.

- Oui bonsoir, j'aurais aimé commander deux boites super salmon, avec trois sashimis en plus pour moi, s'il vous plaît. Oui. Voilà. Avec des baguettes. Et du gingembre. Voilà. Merci !

En robe -elle ne portait rien en dessous mais il ne le savait pas-, elle se tourna vers Antoine.

- Tu n'as rien contre les sushis ? De toute façon t'as pas le choix. Si tu veux vivre avec moi tu vas en bouffer ! Alors, ta journée ?

[Carolina Renucci]

Carolina était complètement perdue dans les rues d'Aspen. Elle était en déplacement dans la capitale pour un séminaire, et n'avait pas trouvé la salle de conférence. Il faut dire que son sens de l'orientation était assez peu développé. Voilà les dangers de tenir absolument à se déplacer en train et à pieds comme le Frôceux moyen ! En ayant marre de tourner en rond, elle prit la décision de monter dans un immeuble au hasard et de sonner à une porte pour demander son chemin. Et cette porte fut celle de... Julie de Saint-Imberb !

Dring ! Dring !

[Julie Lison]

A peine avait-elle raccroché qu'elle entendit sonner.

- Putain ils sont rapides les nippons ! "Bondoue pedit scarabée, de vous aborde des zuzis et de zui rabide cobe l'éclaie !"

Elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir Carolina Renucci, Maire de Kervern et membre de l'ANC !

- Madame Renucci ! Vous êtes livreuses chez Sushi Shop, maintenant ? Non je plaisante, c'est juste que je viens de commander à manger. Vous désirez ?

[Carolina Renucci]

Quelle ne fut pas la surprise de Carolina quand elle vit Julie de Saint-Imberb, fille de l'ancien candidat à la présidentielle, lui ouvrir sa porte !

Euh... Mademoiselle de Saint-Imberb ? Ça alors, si je m'y attendais... A vrai dire, je suis à la recherche d'une salle dans laquelle devait se tenir une conférence privée, et je dois dire que je suis complètement perdue... Mais quelle chance de tomber sur vous, c'est inouï ! Comme quoi, le monde est petit !

[Antoine Gallon]

[EL On fait comme si ce message était juste avant les messages de Carolina, c'est mieux pour la chronologie de ce RP. ^^' /EL]

Des sushis ? Cela faisait longtemps qu'Antoine n'en avait pas mangé...

J'ai rien contre la gastronomie japonaise... C'est nippon ni mauvais... Désolé, c'était inévitable que je la sorte ! ^^'

[Julie Lison]

Julie sourit, déconcertée.

- Ah ouais, ça c'est du hasard. A mon avis, c'est la salle Porto Nuevo que vous cherchez.. Elle est derrière l'église, au bout de l'avenue. Vous voulez prendre l'apéro ? J'ai déjà un ami de présent.

[Antoine Gallon]

Antoine, après avoir pris l'initiative de déboucher la fameuse bouteille de "Pic-Saint-Loup" qu'il avait offerte à Julie, se dirigea vers elle. Il mit ses bras autour de sa taille et l'embrassa dans le cou. Il lui chuchota :

C'est qui, ma belle ?