AIF - 06/05/2014 : La Frôce en déficit

[Luis Alves]

AIF - 06/05/2014
Economie : La Frôce en déficit

La Frôce a vu la création d'un déficit sur le premier trimestre 2014. Celui-ci s'élève à plus de 1,5 Mds de Pluzins, soit 0,14% du PIB de la Frôce. Cette situation inédite n'a cependant pas interpellé les marchés financiers qui considère toujours la Frôce comme le modèle mondial de rigueur budgétaire, certaines voix s'élevant même pour que la Frôce s'endette pour investir dans l'avenir.

Ce déficit interpelle cependant les économistes, alors que la Loi de Finances sous le mandat du Président Benjamin McGregor, indiquait un bénéfice de plus de 2,4 Milliards de Pluzins. Les raisons de ce changement entre la loi de Finances et sa réalisation sont multiples. La loi de Finances avait surévalué la CSE, de 2 Milliards de pluzins ou la création de nouvelles prisons n'avait pas été budgété. A contrario, les bénéfices que l’État récupère des entreprises où il a une participation n'avait pas été ajouté aux dépenses.

Les marchés financiers, ainsi que quelques économistes de renom sont d'ailleurs d'accord sur un point. Le déficit en soit n'a rien d'inquiétant. Mais le fait que la loi de Finances correspondent aussi peu à la réalité de la situation économique de notre pays crée un malaise, certains conjurant le Ministre actuel de ne pas faire la preuve d'amateurisme.

Au final, l'Etat Frôceux a dû emprunté pour la première fois, par le biais de Bons au Trésor, les premiers remboursements ayant déjà eu lieu au 1er Avril 2014.

Le Nouveau Ministre de l'Economie, Gaspard Salcedo, va devoir maintenant s'atteler au travail, pour trouver des solutions à ce déficit, alors qu'il s'est lancé dans un ambitieux plan de relance de l'économie qui risque de coûter cher. Il devra aussi montrer aux observateurs économiques, que la Frôce est solide, et surtout réaliste face à cette situation économique inédite.

Trouvez les données ici:
https://docs.google.com/spreadsheets/d/ ... sp=sharing

[Gaspard Salcedo]

Réagissant dans une conférence de presse d'urgence, Gaspard Salcedo montra dans son regard et sa voix une volonté ferme, précise, rapide et efficace.

Je ne vous dirai pas que je prend simplement acte des résultats économiques, vous attendez bien plus que cela. Notre pays est en déficit, et si ce n'est pour l'instant pas alarmant, il faut au plus vite redresser la barre des comptes publics. L'heure est à la consultation et à l'étude. Ce que je peux vous dire, c'est que la baisse de l'impôt sur les sociétés sera pour l'heure annulée. Pour la suite, il s'agit d'analyser au plus vite comment redresser nos comptes sans casser le service public ni détruire notre compétitivité, et tout en gardant en tête l'objectif de la baisse du chômage. Ça sera dur, il y aura sans doute des conflits, mais il est temps d'agir. Très bientôt, vous en saurez plus sur les actions de redressement qui seront mises en place.

[Julien de la Tour]

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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06 mai 2014

Le Président de la République a pris connaissance de la situation économique du pays et notamment le déficit qui s'est mis en place lors de la présidence McGregor. Des mauvais calculs et la non-budgétisation de certaines décisions prises précédemment ont entraîné une loi de finances fausses. Ainsi, nous passons d'un excédent de 2 milliards à un déficit d'un milliard de pluzins, soit une erreur nette de plus de trois milliards de pluzins. Madame Galante, ancienne secrétaire d'Etat en charge du dossier, n'a pas su gérer au mieux cette situation économique faisant passer notre pays dans le rouge après plusieurs années en excédent budgétaire.

Une réunion du gouvernement a actuellement lieu pour prendre les mesures nécessaires pour endiguer ce déficit et respecter la Constitution de la République frôceuse et plus particulièrement son article 38. Le Président de la République fait toute confiance en Monsieur Salcedo, Ministre d'Etat en charge de l'Economie et des Finances pour trouver les mesures nécessaires, mesures qui ne devront pas impacter la population frôceuse.

Palais d'Anthelme,
Service de communication.

[Colin Gilbert]

Réaction de M. Colin Gilbert - Porte-Parole du RLPN :

C'est un jour funeste pour la République. Pour la première fois depuis plus de 50 ans nous sommes en déficit, c'est une abération! Ce qui est d'autant plus écoeurant est d'entendre le Président de la Tour justifier ce déficit par une pseudo-erreur de calcul du Gouvernement précédent, tout en se servant bien entendu de son prédécesseur décédé comme bouc émissaire. Ce comportement est tout simplement odieux et indigne d'un président de la République. Je me pose donc la question suivante: où était l'ANC et l'actuel Président sous le Gouvernement de feu McGregor? On constate aujourd'hui que rien n'a beaucoup changé en matière de politique économique: toujours cette même politique keynesienne basée sur la dépense des ressources publiques! C'est cela qui doit cesser dés maintenant! Bien entendu, ni DLT, ni Salcedo entendront mon appel pour cesser les dépenses excéssives. Ma plus grande crainte est que ce Gouvernement répercute la Dette Publique sur la population en augmentant les impôts. Ce n'est pas la sollution. La sollution c'est de cesser les dépenses, c'est aussi simple que cela!

Le Président a fait mention de l'article 38 de la Constitution sur l'équilibre budgétaire, nous nous retrouvons donc fasse à une violation flagrante de la Constitution, la responsabilité du Gouvernement ainsi que celle du président de la République est donc engagée. Ce qui veut dire que si ce Gouvernement échoue à résoudre ce déficit budgétaire, tout en ayant pas répercuté le déficit sur la population, qu'une motion de censure devra être déposée contre le Gouvernement.

[Gavroche Finacci]

Communiqué de presse du Premier ministre
Déficit sur le premier trimestre 2014 - 07/05/2014

Le révélation des chiffres du déficit par la Cour des Comptes hier n'a hélas pas été une surprise pour nous, nous avions été alertés il y a quelques jours d'anomalies sur le budget du premier trimestre 2014 par des magistrats de la Cour et le Gouvernement se prépare à faire face à ce fâcheux incident.

Le Gouvernement tient toutefois à rassurer la population, bien que le chiffre d'un milliard et demi de pluzins puisse paraitre énorme à nos concitoyens, il n'est en fait que très faible à l'échelle des états et nous avons bon espoir de résorber cette dette promptement et sans aucune mesure d'austérité. Cette nouvelle marque bien plus un contretemps fâcheux qu'un désastre, et la Frôce se sortira de cette situation inédite sans heurts.

Il y a bien sûr un gout amer sur la façon dont la loi de finances incriminée a été préparée, dans la précipitation suite à la maladie de monsieur Lacroix, et nous payons aujourd'hui cette précipitation. Mais la chose la plus écœurante là dedans c'est bien sûr la récupération politique du RLPN qui n'hésite pas à accuser le Président de la République et le Gouvernement qui n'avait aucune responsabilité quant aux erreurs commises par madame Galante, la plus grande crainte de monsieur Gilbert ce n'est pas que les impôts augmentent, mais que tout aille pour le mieux en Frôce par crainte de ne plus avoir de sujet pour se distinguer.

Nous ne devions pas si loin de cet état de fait d'ailleurs, pour que ce triste sire se répande il y a quelques jours en allusions scandaleuses sur le décret anti-pandémie proposé par madame Da Silva et adopté par le conseil des ministres.

Ce Gouvernement, comme tout Gouvernement démocratique est ouvert à la critique et au débat, mais la conduite de monsieur Gilbert ces derniers jours n'est pas celle d'un homme d’État mais celle d'un agitateur public de bas étage, prompt à voir le complot partout et à placer les fautes des autres sur le Gouvernement en place.

[Gaspard Salcedo]

Sortant de son Ministère, un micro-trottoir interroge Gaspard :

Pour tout remettre au clair et faire taire les agitateurs qui se croient mieux renseignés, le déficit sera comblé sans que les habitants ne soient touchés. Il n'y aura ni hausses d'impôts, ni politique de rigueur, ni licenciements dans la fonction publique. J'espère que c'est clair. Il y aura des économies de faites, on trouvera des marges d'action pour réduire la dépense publique, sans impacts sur la population.

Il est curieux de constater que ceux qui veulent le moins d'impact sur la population, pour ne pas les nommer, sont ceux qui proposent des taux d'imposition ridiculement bas sans donner la solution pour les dépenses publiques. J'invite chaque frôceux à voter contre l'amendement du RLPN, le moment venu.