[Législatives mars 2015] Débat

[Gaspard Salcedo]

Dans la confusion, Gaspard profita de l'agitation pour palper le derrière du jeune Finacci et vérifier si ce qu'on disait sur la fermeté des membres de la prestigieuse famille était vraie. Puis, il reconnu Alves, et dit un peu fort :

- Mais qu'on l'agresse, cette grosse p*** !

Il vit que Lubenac avait entendu.

- Ah non non, j'ai dit "encore une prêtresse de la sainte turlutte" !

Puis Gaspard se dit qu'il avait faim, et comme il avait toujours écouté davantage son ventre que son bon sens, il décida de sortir du plateau pour aller s'acheter un kébab en face. Il en profita pour vérifier la fermeté du derrière de la cadreuse, également. Il rejoignit son garde du corps, un vieux septimanien un peu obèse qui était en train de s'enfiler des bagels dans la loge quand a eu lieu l'accident.

- Espèce de gros Uzarien. Un jour je vais crever, buté par une folle, et ça sera de ta faute. Bon viens, on va s'acheter un grec.

Il sortit du bâtiment l'air de rien pendant qu'un fourgon emmenait Monica Alves. Il commanda deux kebabs vite fait, sauce samouraï salade tomates oignons, puis une fois servi, en fila un à son garde du corps. Puis ils retraversèrent la rue, direction le plateau, tout en mangeant le sandwich germano-turc. Revenus sur le plateau, tandis que l'agitation était un peu dissipée, Gaspard croisa Thomas.

- Tu vois, elle a quand même une sacrée paire de loches, tu comprends mieux quand même.

Puis il jeta l'emballage du kebab sous le plateau et se rassit.

[Mackenzie Calloway]

Mackenzie qui s’apprêtait à faire son intervention sur l’emploie des jeunes, se redressa et laisse passé le premier ministre et ses gardes du corps. Quand Owen arrive,des coulisses, il se jette sur sa femme. Elle dit :

" Owen, ce ne sont que des fumigènes pas de quoi tout de même, avoir peur."
- Il répond : " Mack aujourd'hui c'est des fumigènes et demain sa sera quoi, pense qu'on à une famille Mack."

Mack leva les yeux, et lui répond : " Owen, elle défend une causse juste, Bon les moyens pour y arrive n'y sont pas mais, je t'en pris ne voit pas le mal partout, c'est agaçant franchement, tu est trop émotif... Sinon chéri tu a pas vue mon tailleur ? je ne le voit pas dans la loge.

Elle se servit une tasse de café et peaufine son intervention sur la jeunesse !

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Mackenzie qui s’apprêter à faire son intervention sur l'emplois des jeunes, se redressa et laisse passé le premier minutes et ses garde du corps. Quand Owen arrive des coulisses, il se jette sur sa femme. Elle dit :

" Owen, ce ne sont que des fumigènes pas de quoi tout de même, avoir peur."
- Il répond : " Mack aujourd'hui c'est des fumigènes et demain sa sera quoi, pense qu'on à une famille Mack."

Mack leva les yeux, et lui répond : " Owen, elle défend une causse juste, Bon les moyens pour y arrive n'y sont pas mais, je t'en pris ne voit pas le mal partout, c'est agaçant franchement, tu est trop émotif... Sinon chéri tu a pas vue mon tailleur ? je ne le voit pas dans la loge.

Elle se servit une tasse de café et peaufine son intervention sur la jeunesse !

[Mackenzie Calloway]

Le programme est ininterrompue, quelques minutes plus tard. tout reviens à la normal. Le présentateur présent ses excuses aux téléspectateur. Mackenzie Calloway prend alors la parole :

je souhaite revenir sur le sujet précédant, qui été l'emploie des jeunes. Je suis ravie de voir que ce soir la jeunesse est à l'honneur. Pour nous combattre le chômages des jeunes nous proposons un plan en 3 étapes :

Dans un premier temps, nous mettrons en place deux nouveaux contrats de travail, "le contrat de génération" qui permettra de garder en activité un sénior et d'embaucher un jeune de 18-30 ans CDI avec un allègement de charge patronal. Ce contrat concerna essentiellement le secteur privée. Dans la continuité nous mettrons également en place un "contrat d'avenir", à destination des jeunes de 18 à 30 ans, sans diplôme, ou peu de diplômes. et des entreprises publique et semi-publique. l’État financera 70% du salaire du jeune.

Dans un deuxième temps, nous engagerons une négociation portant sur un Accord national interprofessionnel afin de faciliter et de renforcé le suivis à certains jeunes demandeurs d’emplois. Le principe est d'intensifier la prise en charge des jeunes afin de leurs faire passer des formations de remise à niveau, et ou de leurs permettre d'accéder à des offres d'emplois en priorité en fonction de leurs profils.

Dans un troisième temps, nous instaurerons les services civique pour les jeunes de moins de 25ans qui sont en grande difficultés sociales, afin de les réintégré dans la société.

Ce plan, pour mener la bataille de l'emploie, est audacieux, optimiste.

[Angela Von Bertha]

L'incident étant terminé, le débat pouvait reprendre. Ainsi, Mackenzie ayant terminé, Angela se retrouva avec la parole...

Avant de reprendre le débat, je souhaiterai réagir à ce que nous venons de vivre en direct. C'est un incident inédit dans l'Histoire de la Frôce: une action qui vient violenter le débat public qui se tient ce soir sur ce plateau, par une interruption impromptu, disons le ainsi. Je condamne bien évidemment la forme qui a été choisi par ses militants. Je pense qu'il y a d'autres manière de mener le débat à sa paroisse, d'autant plus que derrière ses faits intolérable, il y a une bonne volonté.

La question des homosexuelles, de leur droits et devoirs, se posent bien évidement, mais elle doit se poser à travers un débat public global, au plus près des Frôceux, par une démocratie participative, car les questions sociétale doivent faire l'objet selon moi d'une procédure référendaire. Et lors d'un tel débat public, j'espère bien que ces militants ne choisiront pas la même méthode, car ce n'est pas en prenant en otage le débat public que nous répondrons à ces questions dans la tolérance et l'acceptation de la société de se soumettre à la volonté majoritaire de nos concitoyens.

Cette mise au point étant effectuée, je reviens au débat pour répondre aux propositions de Madame Colloway.
Je dois bien avouer que vos propositions sont audacieuse, il n'y a aucun doute sur cela, vu l'impertinence aujourd'hui à nous proposer des mesures déjà appliquées dans un pays que nous connaissons plutôt bien: je vise bien évidemment la France. Des mesures dont nous connaissons le résultat au vu des statistiques nationaux. Le pouvoir socialiste Français n'est pas un exemple en matière économique, la France étant toujours pleinement ancrée dans la crise économique, et ayant du mal à en sortir malgré les conditions plutôt favorable en ce début 2015.
Je ne suis pas contre l'innovation des mesures, que nous n'avons jamais rien à perdre à tester. Je suis par contre hostile à suivre une voix qui à l'étranger ont été testé, et se révèlent infructueuse. Le contrat de génération est un ratage complet, et vous le savez bien. Les contrats d'avenir ne sont que conjoncturel, manipulant les résultats du chômage aux frais du contribuable à l'approche des élections.

Vous souhaitez nous convaincre avec votre expérience... Et bien Madame Colloway, profitons de l'expérience des autres pays pour nous convaincre que vos propositions ne sont point les bonnes mesures.

Cela étant dit, toutes les forces politiques de ce pays s'étant exprimé en matière d'emploi, nous pouvons maintenant passé à un sujet également très important. Je fais effectivement allusion aux affaires étrangères et la défense nationale, qui relèverons d'une nouvelle autorité présidentielle, et dont le nouveau rapport de le pratique dans la gestion de ces portefeuille à adopté entre la Présidence et le futur gouvernement sont encore à établir.

Arrivant au terme de ma minute de parole, je vais laisser s'exprimer mes concurrents.

[Thomas de Kervern]

Une fois n'est pas coutume, je rejoins Madame le Premier Ministre concernant ses propos sur cette interruption tapageuse et indigne qui n'apporte rien de positif au débat public. Ce n'est vraiment pas servir sa cause que de penser pouvoir se faire entendre par la violence, le passé nous l'a prouvé. Quoi qu'il en soit, je ne pense pas que l'écrasante majorité de la communauté LGBT se retrouve dans les actions coup de poing de Madame Alves, et je m'en réjouis profondément. Laissez-moi cependant m'interroger sur le fait que cette dame soit toujours en liberté, quand on sait qu'elle n'a pas hésité à faire emprisonner injustement un homme pendant près de deux ans, arguant un faux viol.

Au Rassemblement de la Droite, nous savons faire preuve de tolérance. Nous refusons de céder aux clichés qui positionnent les homosexuels comme anormaux ou marginaux. L'orientation sexuelle est un fondement personnel qu'aucune doctrine ne saurait remettre en cause. Nous sommes préoccupés par les discriminations, notamment eu égard des homosexuels, et c'est bien pour cela que nous voulons leur conférer davantage de droits, en témoigne notre proposition de facilitation des démarches d'accès à l'adoption pour les couples homosexuels.

Puisque vous évoquez le sujet de la diplomatie, Madame, je vais me permettre de présenter succinctement la vision qui est nôtre. Notre position est celle d'une Frôce militant au quotidien pour les droits de l'Homme à travers le monde et contre l'injustice. En ce sens, nos propositions phares sont notamment la reconnaissance politique des peuples à disposer d'eux-mêmes, la mise en place d'un organisme humanitaire de fédération sur le plan national, ou encore l'attribution d'une aide économique aux pays les moins avancés qui souhaiteront établit leur développement auprès d'entreprises frôceuses.

En outre, nous n'alimenterons aucune guerre car nous aimons cultiver la paix. Voilà pourquoi nous n'envisagerons jamais d'engager les troupes frôceuses dans tout conflit qui ne remettra pas en cause son intégrité. L'interventionnisme outrancier ne mène à rien de bon, les récents conflits autour du globe nous en apportant la preuve. Toutefois, le travail ne peut pas s'arrêter au simple refus du conflit armé. Sénèque disait que "la crainte de la guerre est encore pire que la guerre elle-même" : notre travail sera également celui de militer pour un dialogue constant et permanent par le biais de nos facilités relationnelles. Nous rêvons d'un monde dont les différends, quelle que soit leur nature, se règlent pacifiquement, et nous refusons que l'on nous ôte ce rêve. Et pour cela, il faudra entamer un travail de réflexion, de raisonnement des individus les plus radicaux par entente avec nos partenaires.

[Antonio Finacci]

Il ne faudrait pas que la diplomatie de la paix se transforme en diplomatie de la lâcheté.

Nous ne combattrons pas l'état islamique ainsi que l'ensemble des ennemis de la République à coup de slogans publicitaires, il faut avoir le courage de dire aux frôceux que face aux grands maux, les grands remèdes sont nécessaires. Et le grand remède dans ce cas, c'est l'intervention de nos forces armées.

L'Etat Islamique souille la religion musulmane en déformant honteusement ses préceptes, souille les régions où il est établi en détruisant des biens culturels d'une valeur inestimable et souille l'ensemble de l'humanité avec ses exécutions barbares.

Pour les personnes physiques, il existe un délit de non assistance à personne en danger, il est grand temps que notre Etat se décide de ne pas se complaire dans la non assistance à populations en danger. L'ingérence humanitaire n'est pas un gros mot, certains politiciens étrangers la déforment pour en faire une politique commerciale dissimulée, mais l'ingérence frôceuse doit être justement calculée et au service de l'humanité et il se trouve que la lutte contre l'état islamique doit être la première marche d'une ingérence frôceuse.

Si la Frôce veut jouer un rôle de leader mondial, il faudrait veiller à ne pas rester trop en retrait, il faut faire preuve de courage et ne pas hésiter à frapper fort lorsque cela devient nécessaire.

[Thomas de Kervern]

Monsieur Finacci, vous savez comme moi que le conflit sur les sols syrien et irakien est insoluble sur le plan militaire. Les États-Unis et certains de nos voisins l'ont bien compris. Pour atteindre la puissance militaire de l'État islamique, il faudrait peut-être déjà avoir le courage de se montrer persuasif avec les pays comme le Qatar ou l'Arabie saoudite qui arment délibérément les terroristes. Et pour ça, avant de penser au pétrole ou aux divers intérêts financiers, pensons aux droits de l'Homme, à la vie humaine. Certes, la Frôce n'a pas la puissance diplomatique des USA ou de la France. Mais le bon commencement serait certainement de se désolidariser de cette compassion intéressée que les grandes puissances vouent aux pays du Golfe qui financent et arment le terrorisme.

Ensuite, puisque vous évoquez la lâcheté, ne serait-il pas lâche que d'envoyer nos troupes se battre sur un sol hostile face à un ennemi pourvu d'un armement illimité et surtout ayant une connaissance sans faille du territoire sur lequel il sévit ? Je pense que oui. Nous ne pouvons nous permettre d'envoyer nos soldats perdre leur vie sur un front qu'ils ne peuvent pas maîtriser, qu'aucune puissance occidentale, à vrai dire, ne maîtrise. Par contre, s'il y a bien une entité capable de repousser Daech, ce sont les forces kurdes. Armer les forces kurdes et les appuyer sur le plan logistique me semble tout à fait raisonnable. Mais envoyer nos troupes se battre, par pitié, non. Même une coalition ne pourrait venir à bout de l'État islamique. L'alternative que nous proposons donc est de traiter le problème à sa source, en nous montrant fermes face au Qatar et à l'Arabie saoudite. Arrêtons de céder aux caprices de ces puissances pétrolières qui se croient tout permis. Si ces derniers sont obligés de couper la vanne du pétrole à tout le monde, ils n'auront plus la même puissance financière. Dans le cas contraire, la guerre sera insoluble, illimitée. Arrêtons le massacre, prônons la voie réellement diplomatique.

[Angela Von Bertha]

La particularité de l'Etat Islamique ou Daech, c'est que nous avons une situation inédite dans l'Histoire. En effet nous avons face à nous un Etat, au sens de la définition juridique en droit international public, formé à l'initiative d'une organisation privée. En effet, nous retrouvons dans Daech, un territoire limité actuellement à la Syrie et l'Irak, un pouvoir institutionnalisé et centralisé dans les mains d'un "Calife" qui est Abou Bakr al-Baghdadi, et une population, qui certes n'est à mon avis, pas majoritairement en faveur de l'Etat islamique, mais nous avons tout de même les 3 éléments juridique qui permet d'affirmer que Daech représente un Etat.

Se pose alors la question des relations avec cet Etat. Vous le savez certainement, un Etat jouis de droits et devoirs en application du droit international, et notamment du droit à la non ingérence dans les affaires interne, et nous avons également au titre de l'article 2 paragraphe 4 de la Charte des Nations Unis, l'obligation de respecter l'intégrité territoriale d'un Etat tiers.
Nous comprenons donc pleinement, après cette petit démonstration, pourquoi aujourd'hui il y a un débat sur le qualificatif d'Etat ou non de Daech. En fonction de la réponse, il y aura de grandes conséquences juridiques.

En effet, si nous en concluons que Daech est un Etat au sens juridique du terme, il n'est aujourd'hui juridiquement impossible de faire usage de la force armée comme la Coalition le fait actuellement via des frappes ciblées, sans une autorisation de l'ONU. Frappes qui se révèlent d'ailleurs le plus souvent inefficaces, même si cela permet de retarder un minimum certaines avancées ennemies.

L'ADF considère que c'est aux pays du Moyen Orient d'agir pour rétablir la stabilité de la région, et non une coalition de pays occidentaux qui serait vu comme des ingérences répétées. Rien n'empêche cependant à nous occidentaux de mettre à disposition des armées de ces pays un soutien au niveau logistique.

Pour ce qui est des affaires étrangères d'un point de vu général, les conflits armés à travers le monde les résumes pas à eux seuls. Comme je l'ai dit à de très nombreuses reprises, la diplomatie doit avoir une place importante notamment avec nos pays voisins pour faciliter nos échanges commerciaux. La Frôce doit aussi s'engager pleinement à travers le monde pour permettre un accord ambitieux et contraignant à la prochaine conférence sur le climat (COP 21) à Paris en décembre prochain, au vu de notre position de fervent défenseur de l'environnement. Je pense que ces différents points caractériseront la diplomatie de la Frôce en cette année 2015. Concentrons nous sur ces points pour les remplir, et non nous dissiper dans tous les sens, ce qui rendrait parfois nos positions illisibles et égrainerait certainement notre image de Nation vecteur de dialogue.

C'est par ces mots que se termina la soirée de débat pour les élections législatives de mars 2015.