AIF 08/03 - Une manifestation qui dégénère

[Arsène Colombo]

AIF 08/03 - Urgent : Une manifestation qui dégénère

A l'appel du Parti Anticapitaliste Frôceux, 19 000 jeunes sympathisants et militants d'extrême gauche ont battu le pavé ce dimanche soir pour exprimer leur mécontentement à l'égard des résultats du scrutin électoral. Le rassemblement a spontanément gonflé ses rangs malgré l'absence d'autorisation des autorités administratives d'Aspen, ce qui a conduit les forces de l'ordre a être rapidement mobilisés pour engager une dispersion des jeunes en colère. On pouvait entendre des appels à l'insurrection et des injures publiquement adressés aux nouveaux élus de droite : "Po-mmier, Hi-tler, Tha-tcher" ou encore "La pauvreté c'est maintenant!"
Les dommages collatéraux sont multiples, notamment certains commerçants du centre historique d'Aspen qui ont vu leur locaux cassés et détruits. L'escalade a conduit à une violente répression des policiers qui ont grièvement blessé environ 500 manifestants à coup de jets d'eau et de matraque. Du côté des jeunes, la réaction ne s'est pas fait attendre et la riposte a également entraîné des blessés chez les policiers.

Le retour au calme n'est pas prévu avant l'aube selon le ministère de l'Intérieur.

[Charles de Lônes]

Élu représentant parlementaire S&P, Charles avait tenu à intervenir au micro d'une radio pour réagir à cette manifestation :

"Il est assez insupportable que de jeunes cons au cerveau atteint par le réflexe de Pavlov importunent de la sorte la tranquillité des aspinois en particulier et des frôceux en général. La démocratie impose le respect des suffrages exprimés, quand bien même ça ne plairait pas. Je comprends parfaitement l'inquiétude de ceux qui ont peur que la droite revienne sur les acquis sociaux durement obtenus par notre pays, mais si c'est le cas, ils pourront faire confiance à la liste Souveraineté & Progrès pour défendre bec et ongles des éléments essentiels du service public !"

[Alexandre Vailland de Chirey]

A l'aube, alors que le danger n'était pas retombé et au mépris des consignes de sécurité, le Président se rendit dans les rues d'Aspen. Il parcourut des rues de la ville avec le Maire, Gaspard Salcedo, et le commissaire de Police.

"Les actes qui se sont déroulés cette nuit sont à condamner. Les milices dangereuses qui se sont réunies n'avaient, premièrement, pas le droit de le faire et, deuxièmement, ont agit avec une grande brutalité. Aujourd'hui, ce sont des dizaines de commerçants et d'habitants qui ont leur outil de travail détruit. C'est insupportable que des groupes ultra-violents empêchent à d'honnêtes citoyens de vivre tout simplement leur vie.
J'entends parler de violences policières. Comme à chaque action ayant entraîné des violences, il y aura une enquête, et je suis certain qu'elle déchargera nos forces de sécurité. Nos policiers ont du agir en urgence face à des milliers de casseurs pour protéger la vie des habitants. Ma confiance et celle des citoyens pour mener à bien les suites de cette affaire ne sont pas remises en doute. Les actes de cette nuit doivent être jugés avec la plus grande sévérité."

[Arsène Colombo]

Flash info

L'annonce de la nomination de Bastien Pommier a aggravé la tension entre les manifestants et les forces de l'ordre. Les jeunes semblent préparer une riposte relativement sévère.

[Bartomeu Porra]

Flash info

Les mesures prises par le Président de la République semblent avoir eu un effet contreproductif, des jeunes désœuvrés des cités et des mécontents du couvre-feu ont rejoint les manifestants d’extrême-gauche, un nombre conséquent de véhicules a été incendié en ce début de soirée.
D'après notre envoyé spécial sur place, certains manifestants auraient séquestré un policier, le ministère de l'intérieur s'est refusé à tout commentaire sur cette information.