Charles Lubenac était à Aspen, en train de participer à la soirée électorale quand soudain...
Driiiinnnng Driiiiinnnnng, sonna le téléphone du député-maire d'Anglès.
Charles décrocha, ce fut son premier adjoint au téléphone, M. Marchisio.
Charles, il faut que tu viennes à Anglès d'urgence, les appels du Parti Anticapitaliste Frôceux ont mobilisés des groupuscules d'extrême-gauche. Le centre-ville est bouclé et des affrontements ont en ce moment lieu entre les casseurs et la police. La police serait actuellement en inférioté numérique, la situation est très grave. On déplorerait des blessés côté policier suite à une attaque avec des cocktails molotovs.
Charles se laissa tomber sur le siège le plus proche et mit du temps avant de répondre. S'il ordonnait à la police de sévir, le risque de bavure policière était réelle et cela ne ferait qu'envenimer les choses.
La police doit garder le contrôle de la situation, il faut mobiliser plus de monde. Utilisez les gaz lacrymogènes ou encore les canons à eau mais rien de potentiellement très blessant. Il ne faut pas aller à la bavure policière, l'ordre et la sécurité d'Anglès et même de la Frôce en dépendent.
Bien, monsieur le maire. Nous vous attendons le plus tôt possible.Le premier adjoint raccrocha.
Charles se dirigea alors vers la sortie du QG de campagne aspenois. Une horde de journaliste l'attendait, après tout il n'était pas intervenu à la télé. Il se décida à lâcher quelques mots.
Messieurs les journalistes, la situation est grave. Il y a actuellement des émeutes à Aspen mais on vient de me téléphoner pour me dire que le centre-ville d'Anglès était en plein chaos. Je dois m'y rendre au plus vite, laissez-moi passer.
Charles força le passage et monta dans sa voiture et ordonna au chauffeur de rouler sur Anglès à toute allure, en s'engageant à payer les contraventions si l'excès de vitesse était constaté par un radar automatique.
_____________
Pendant ce temps à Anglès, Marchisio était sur tous les front. Alors qu'il transmettait les ordres de Charles par téléphone, un policier fit irruption dans la bureau du maire.
Monsieur, la situation est actuellement hors de contrôledéclara le policier.
Marchisio tendit son téléphone pour montrer qu'il était en train de transmettre des consignes. Quelque instant plus tard il avait terminé et raccrocha.
Je le sais très bien capitaine, le maire demande une mobilisation plus importante de la police et le recours aux canons à eau et lacrymogène.
Le policier affichait un air assez anxieux.
Ce n'est pas cela monsieur. Un policier aurait perdu la vie et selon des témoins, un manifestant serait entre la vie et la mort car ayant reçu des éclats de verres dans les yeux. La police n'y est pour rien dans cet incident mais ces casseurs d'extrême gauche ne manqueront pas de faire l'amalgame. Le bilan est donc à un mort et 12 blessés côté police. Concernant le côté manifestants ce serait de l'ordre de 5 blessés dont un entre la vie et la mort.
Quelle tristesse, pourtant cette journée était censé marquer un nouveau départ pour notre République,lâcha Marchisio.
Le premier adjoint s'empressa de faire part à Lubenac de la nouvelle.
Le centre-ville d'Anglès était calme et même désert car c'était l'heure du couvre feu. Pendant ce temps, la banlieue d'Anglès était en ébullition. Le maire avait déployé les forces de l'ordre pour contenir les débordements mais la situation était difficilement contrôlable.
Les émeutiers avançaient aux cris de "A mort Vailland ! A mort Pommier !" ou encore "Ré-volution ! Ré-volution". Dans leurs rangs se trouvaient des jeunes de banlieue, des gens d'extrême gauche et même des citoyens lambda mécontent de la décision du président qui était jugée anti-démocratique.
Les voitures brûlaient et on dénombrait quelques blessés.
[dice]0[/dice]
1 à 3: Les forces de l'ordre s'assurent seulement que les émeutiers ne sortent pas du périmètre de sécurité. Pas d'usage de la force.
4 à 6: Usage systématique de gaz lacrymogène et de canons à eau pour disperser les émeutiers. Susceptible de renforcer leur colère.
[dice]1[/dice]
1 à 3: 30 voiture brûlées, 5 blessés parmi les émeutiers, manifestation d'ampleur assez modérée
4 à 5: 70 voitures brûlées, 25 blessés parmi les émeutiers, manifestation assez violente
6: 140 voitures brûlées, 40 blessés, 3 morts parmi les émeutiers, manifestation de très forte ampleur
Charles Lubenac était dans son bureau quand le téléphone sonna. Il s'agissait du capitaine de police d'Anglès
-Monsieur le maire, la situation semble finalement sous contrôle depuis quelques minutes même si des voitures ont brûlé et que l'on dénombre des blessés. Les émeutiers sont parqués dans un périmètre et la police se contente de les y garder. La tension finira par redescendre bientôt. Le pire semble passé. La situation sera rétablie demain matin.
Charles était soulagé.
-Très bien capitaine. J'espère bien que tout sera terminé demain matin.
Nous apprenions il y a quelques heures par le biais de son compte facebook que Paul Fairbanks le nouveau député du RDD et Maire de Hofbach se rendrait à Anglès face aux dramatiques événements qui se sont déroulé la nuit dernière.. C'est chose faite puisque nous retrouvons Paul devant la mairie d'Anglès en compagnie de Charles Lubenac alors même que la ville est sous tension
Monsieur le Maire Lubenac,
Chers concitoyens,
Merci d'avoir pris le temps de me recevoir. Les événements qui découlent en ce moment même résultent d'une extrême gravité...J'étais moi même abasourdi de vivre également ses émeutes à Aspen alors même que nous étions au QG de campagne pour fêter la fin de la période électorale. Malgré nos divergences, nos oppositions et nos différences de formation politique, je me devais à mon retour de passer par votre ville également touchée par ces actes intolérables. Nous sommes tous Piémontais, Nous sommes tous solidaire et unis face aux difficultés que rencontre notre pays. Rien ne justifie la violence, les provocateurs et les casseurs n'ont pas leur place parmi nous. Ces actes odieux et lâche devront être condamné avec la plus grande fermeté. C'est un déni de démocratie de vouloir imposer par la force un résultat électoral avec si peu d'abstention. Le mot d'ordre est maintenant à l'apaisement et à l'action parlementaire. Frôceux, Piémontais, faisons preuve de bienveillance à l'égard de notre nation, unissons nous Frôceux, Piémontais pour combattre toute forme de violence et redorer notre démocratie.
Le Piedmonts est une région avec de grandes qualités, culturel, géographique, économique et démographique. Nous sommes tous fiers de faire partie d'une province en pleine dynamique...Il ne faut pas céder aux appels de partis radicaux qui cherche à faire imploser l'équilibre, Le chaos n'est pas une solution. J'entends bien nos difficultés et je pense que Charles en est également conscient. Je voulais donc témoigné de toute mon affection et ma solidarité pour le Piémonts, Anglès, commerçants et artisans démunie face à ces événements avant de rentrer à Hofbach. Nous en sortirons plus fort et plus déterminé que jamais pour faire de la Frôce et notre province un modèle économique et démocratique dans les années à venir.
Alors que les évènements en banlieue se poursuivaient mais semblaient se calmer, Charles accueillit Paul Fairbanks. Après son discours devant une petite assemblée de citoyens, journalistes et forces de l'ordre, le maire s'exprima à son tour:
Monsieur Fairbanks,
Je vous remercie sincèrement de faire preuve de solidarité à l'égard d'Anglès et ses citoyens. Ce qui s'est déroulé hier soir et ce soir est intolérable. Les urnes ont parlé et avec un taux de participation qui ferait pâlir n'importe qu'elle démocratie voisine. Le peuple est souverain et il a choisi. Ainsi, ces casseurs et émeutiers ne font partie que d'une minorité influençable et sensible aux discours extrémistes. Je condamne l'attitude de Lollichon. L'a-t-on entendu condamner ces actes qui ont coûté la vie à un policier et un émeutier hier soir ici-même ? Je ne crois pas. Il devra en répondre de ses actes car la municipalité d'Anglès le poursuivra en justice.
Anglès est la troisième ville de Frôce et si des émeutes s'y déroulent c'est que la situation est assez grave pour que tout le monde s'en préoccupe. Pour la suite comptez sur moi pour être inflexible. Si la sécurité est encore menacée ces prochains jours, j'oeuvrerai pour que le couvre-feu soit prolongé à Anglès et demanderait au gouvernement d'organiser des patrouilles de l'armée dans les rues. Il ne faut pas faire preuve de laxisme et prend les problèmes à bras le corps.
Monsieur Fairbanks, je tenais aussi à vous signaler toute ma disponibilité concernant un rapprochement entre nos deux villes. Anglès, Symphorien et Hofbach ont les moyens de former un tryptique gagnant et dynamiser le Piémont. Il faut saisir cette opportunité qui sera bénéfique à tous les piémontais. J'ai initié un rapprochement avec Symphorien et une des premières manifestation de la dynamisation de la province est ce TER dont j'ai eu l'occasion de mettre en projet alors que j'étais ministre des transports, de l'énergie et de l'environnement dans le gouvernement Von Bertha. Je souhaite continuer sur des projets de cette lignée qui seront pratiques pour nous concitoyens piémontais.
Encore une fois monsieur Fairbanks, un grand merci pour votre soutien et soyez assurés que nous collaborerons de manière intense ces prochaines semaines.
Charles Lubenac reçut un SMS sur son iPhone 6. Ce message était adressé par Thomas, qui ne pouvait pas se rendre à Anglès en raison de ses prérogatives dans sa propre ville. Cependant, il tenait à réagir auprès de son successeur, ayant conservé un profond attachement envers les Anglésiens.
Bonjour Charles, c'est avec effroi que j'ai visionné les terribles images de ces violences qui sévissent à Anglès. Étant très attaché à cette ville que j'ai moi-même dirigée, je tiens à vous adresser mon soutien le plus sincère quant à cette épreuve. Les Anglésiens ne méritent pas de voir leurs rues transformées en champ de bataille, ce n'est pas acceptable. Je sais que notre nouveau Premier Ministre saura prendre les mesures adéquates pour mettre un terme à ces violences dont l'instigateur est cette vermine de Lollichon. Sachez que je suis à votre disposition si besoin. Je connais aussi très bien Anglès, et suis content que vous ayez été mon successeur.
Gouverneur de Norijo
Ancien président de l'Assemblée Citoyenne
Ancien Ministre de l'Économie, du Travail et des Affaires sociales (Pommier I)
Ancien Ministre de la Santé et des Affaires sociales (Gilbert I)
Directeur général du Groupe De Kervern
Président de la Juventus d'Anglès FC
Président du Stade Kervernois Rugby
Charles lut le SMS et fut heureux de recevoir le soutien d'un ancien maire d'Anglès.
Monsieur de Kervern,
Je vous remercie pour votre soutien. Anglès traverse une épreuve difficile bien que la situation semble se calmer pour l'instant. Je suis vraiment dépité car l'immense majorité des gens ici condamnent ce qu'il se passe, la preuve que ceci est le fait d'une petite minorité. Je suis aussi attristé par la mort de ces deux individus qui vient assombrir le tableau. J'espère sincèrement un rétablissement rapide de la situation et un maintien efficace de l'ordre. C'est à contre-coeur que je met en oeuvre ce couvre-feu ordonné par le président. Mon mandat s'achève le 15 mars, c'est une bien mauvaise façon d'achever un premier mandat.
En espérant que tout cela se termine, je vous remercie encore pour votre soutien.
Le véhicule de l'ex-Premier Ministre Angela Von Bertha se stationna devant la Mairie d'Anglès. Charles Lubenac, qui l'attendait à l'entrée du bâtiment, accueilli chaleureusement Angela, puis tout deux entrèrent dans le bâtiment historique, où se trouvais de nombreuses familles de blessés et morts dans les émeutes d'Anglès.
Avant cette rencontre à la Mairie, Angela avait pris la peine de se rendre au domicile de la famille du défunt policier, sa famille ayant accepté de la rencontrer. Il ne fut pas compliqué de recevoir un entretien avec eux, les habitants d'Anglès étant majoritairement centriste depuis quelques années.
Après une heure et demi de rencontre avec les familles, Madame Von Bertha et Monsieur Lubenac sortit tout deux de la Mairie d'Anglès, devant les journalistes, auxquels elle fit une petite déclaration.
Je n'aurai pas eu beaucoup de repos face aux journalistes depuis ma sortit de l'Hôtel Belley! (dit elle avec un grand sourire, avant de prendre un ton grave, face à l'événement)
Parce que vous vous posez la question de ma présence à Anglès aujourd'hui, je ne peux que vous répondre que ma présence était nécessaire, face à la violence des émeutes qui secouent notre Nation depuis quelques jours, et tout particulièrement à Anglès.
Alors que l'élection législative devait être un moyen de Rassemblement de tous les Frôceux derrière la légitimité démocratique, certains groupuscules politiques se sentant inaudible ont choisi la violence pour déposer un message politique.
Il est de notre responsabilité, en tant que responsable politiques, de toujours condamner la violence. L'écoute et le dialogue est une bien plus efficiente mesure face à des revendications politiques. Il est toujours triste de voir certains mourir ou être blessés pour leurs idées politiques. Je pense que le Gouvernement aurait dû sans plus tarder aux premières heures des émeutes rencontrer les représentants de ces mouvements pour leur donner l'écoute nécessaire, menant certainement à l'apaisement. Ce n'est pas un hasard si aujourd'hui, ceux qui sont dans les rues sont également ceux qui ne sont aucunement représentés à l'Assemblée Nationale. Il est nécessaire que toutes les tendances politiques soient représentés et audibles auprès des Frôceux, pour garantir au mieux la Démocratie, et sa légitimité.
Toutefois, rien ne pardonnera la violence des émeutiers, qui ont produit d'énormes dégâts matériaux et humains. Les morts et blessés des deux camps nous amène à poser la question de l'optimisation des méthodes de préservation de l'Ordre public. L'Ordre public est à défendre dans une telle situation, mais il est nécessaire de l'optimiser pour éviter de perdre des vies humaines.
Je pense que nous aurons l'occasion d'aborder ces sujets postérieurement. Il est aujourd'hui l'heure du recueillement, de la douleur dans une métropole d'Anglès meurtrie. Je réitère donc, en tant que Piémontaise et Frôceuse, mon plein soutien aux habitants de cette ville, aux familles des défunts et aux blessés.
Le Rassemblement de toute la Nation doit s'amorcer dès maintenant par le dialogue. Nous n'avons face à nous aucunement des terroristes, mais des citoyens engagés dans la politique. Écoutons les, et essayons de répondre à leurs attentes sans pour autant balayer la légitimité démocratique du gouvernement nouvellement élu. Je pense personnellement que le meilleur moyen est d'assurer la représentation de tous les mouvements politiques à l'Assemblée Nationale.
Je vous remercie.
Angela et Charles montèrent alors dans la même voiture, ceux-ci déjeunant dans un restaurant d'Anglès pour midi avant le départ d'Angela pour Symphorien.
Maire de Symphorien Ministre D’État de l’Éducation Nationale et de la Recherche Ancienne Premier Ministre Ancienne Ministre de l’Économie, des Finances et du Travail
Suite à des raisons personnelles Louis Victor ne pouvait être présent à Anglès mais il tenait a envoyer un message au maire d'Anglès, Monsieur Lubenac.
C'est avec consternation que je vois ce qui se passe aujourd'hui dans votre ville. J'imagine a quel point cela doit être difficile pour vous ainsi que l'ensemble des Anglesiens c'est pour cela que je tiens ce soir a manifester tout mon soutient aux Anglesiens ainsi qu'a vous qui devez gérer une situation difficile même si cela semble se calmer depuis peu. Je n'ai aucun doute sur le fait que le premier ministre avec nos forces de police réussiront a réinstaurer le calme dans la ville. Je n'ai pas pu me déplacer sur les lieux mais je le ferais dès que mon emploi du temps me le permettra
Bon courage. Nous sommes ensemble
Charles était dans son bureau et heureux de voir les messages de soutien affluer. Angela Von Bertha, Thomas de Kervern, Louis Victor ou encore le Premier ministre.
Néanmoins la situation n'était nullement stable et Anglès affrontait une troisième nuit consécutive d'émeutes. Trop c'était trop, il fallait réagir !
Toute cette histoire devient lassante messieurs les adjoints. Je suis à deux doigts de demander le recours systématique aux lacrymogènes et canons à eau pour ordonner la dispersion des émeutiers.
Après réflexion, Charles prit cette décision. Il savait qu'avoir recours à une méthode plus musclée pouvait tendre les choses mais après tout le mouvement s'essouflait même s'il se poursuivait.
J'ordonne l'évacuation des zones en proie aux émeutes. Il est temps de rétablir l'ordre.
[dice]0[/dice]
1 à 4: L'évacuation se passe sans incident et les forces de l'ordre mettent un terme aux émeutes au matin
5 à 6: Réaction violente des émeutiers qui s'en prennent directement à la police avec des jets de pierre et de molotovs. Des commerces sont attaqués et le mobilier urbain proche est détruit.
Sami fit son entrée à Anglès, à pied, à la plus grande suprise des habitants qui le croisaient.
Un attroupement de journalistes vint à sa rencontre en pleine rue, ce qui attira immédiatement l'attention. Les premières questions posées étant d'ordre politique, Sami souhaita recentrer la discussion.
Mesdames et Messieurs,
Pas besoin de posséder le même étendard politique pour se sentir concerné. Charles Lubenac mérite le soutien de tous les Maires, de tous les représentants parlementaires, de tout le gouvernement, de tous les citoyens, donc de tous ceux qui croient que la Frôce est une nation de droit, une République, et qu'elle doit le rester. Je suis ici pour rencontrer le maire et l'assurer de tout mon soutien.
L'indépendance politique n'est pas le rejet de toute idée, elle est avant tout le soutien dans tout ce qui défend les valeurs républicaines. Et la sécurité des Anglésiens, tout comme celle de tous les Frôceux, est pour moi une priorité. Tous les moyens doivent être fournis au pouvoir local afin que celui-ci puisse assurer le bien-être de ses administrés.
L'Assemblée Nationale doit pouvoir assurer la représentativité des Frôceux, c'est son but premier. Mais j'estime que ceux qui ne se sentent pas représentés devraient se retourner vers leurs meneurs afin de leur demander les yeux dans les yeux pourquoi ceux-ci ont refusé de les représenter, plutôt que de se soumettre à la violence.
Je vous remercie.
Sami continua son chemin en direction de l'Hôtel de Ville.
Gouverneur-adjoint de la province des Baléares Maire d'Izirgua Porte-parole de la Fabrique Socialiste & Ecologiste
Ancien Maire d'Elrado
Ancien Représentant Parlementaire Indépendance & Démocratie
Ancien Ministre de l'Enseignement, de la Recherche et de la Culture (Gvt Pommier I)
Ancien Ministre de l'Intérieur et de la Défense (Gvt Vailland de Chirey I)
Ancien Ministre de la Culture et des Sports (Gvt Von Bertha I)
Charles vit arriver Sami Berkissian au loin alors qu'il était sur le parvis de l'hôtel de ville. Il l'attendit puis se dirigea vers lui pour lui serrer la main.
Bienvenue à Anglès monsieur Berkissian, je suis tout à fait heureux de vous recevoir.
Les deux hommes entrèrent dans l'hôtel de vlle afin de pourvoir discuter des derniers évènements qui s'étaient déroulés.
Mardi 11 mars 2015, 14h. Après avoir installé son gouvernement, le nouveau Premier ministre avait décidé d'effectuer son premier déplacement à Anglès, connaissant des émeutes depuis plusieurs jours. C'était l'occasion d'échanger avec le maire, maire qui aurait été approché pour intégrer le gouvernement, selon les rumeurs. En descendant de sa voiture, les journalistes étaient présents.
- Monsieur le Premier ministre, pourquoi venir à Anglès, malgré la poursuite des violences ?
- Il est nécessaire de montrer que le gouvernement n'a pas peur et qu'il souhaite agir pour que cesse ces violences. Ma présence me paraît indispensable pour montrer mon soutien et celui de l'ensemble du gouvernement au maire d'Anglès qui gère la situation du mieux qu'il peut. C'est donc l'occasion pour nous d'échanger et de faire en sorte que les émeutes cessent.
Puis, Bastien Pommier s'approcha du maire qui l'attendait sur le perron de l'hôtel de ville.
Charles avait décidément pris l'habitude de recevoir tout le monde dans sa ville, tel un président qui voit défiler les chefs d'Etats étrangers dans son palais.
Monsieur le Premier ministre, merci pour votre déplacement à Anglès. Les choses semblent se calmer mais il faut rester vigilant.
Ensemble, ils entrèrent dans l'Hôtel de Ville pour le discours du Premier ministre.