AIF 25/05 : Nouvelle manifestation de la ligue masculine

[Lisa Schaft]

Casarastra : Nouvelles manifestation de la ligue masculine

70 personnes ont répondu à l'appel lancé il y a 15 jours de réitérer ce dimanche à Casarastra, parmi lesquels une seule femme, la sœur du leader de l'association, Rooky, pour qui la protection des femmes est une priorité essentielle que le gouvernement dont le gouvernement doit se saisir de toute urgence. Elle a à ce titre appelé à soutenir massivement le référendum d'initiative populaire déposé par la Ligue Masculine.

L'encadrement policier était limité au strict minimum cette fois ci, et n'a pas permis d'éviter des légers débordements.
Des policières et des passantes ont été la cible de jets de prières, des vitrines ont été cassées et des voitures dégradées et taguées par des inscriptions misogynes.
On ne dénombre aucun blessé grave.
25 personnes ont été interpellés, parmi lesquels Rooky, le leader de l’association, qui s'est dit offusqué d'être arrêté par une femme.
"C'est une nouvelle provocation des autorités qui refuse de reconnaître notre mouvement, qui va pourtant en grandissant"
Les personnes arrêtées risquent jusqu'à 10 ans de prison.

Aucune nouvelle date de manifestation n'a été communiquée

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[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Interrogé à ce sujet par quelques journalistes, Lacroix eut ces mots :

- Les casseurs seront sanctionnés, comme le prévoit la loi. La Justice fera son travail. Sur le reste, il n'y a pas lieu de commenter davantage un mouvement qui reste très marginal. Quant au fond, je ne dirais qu'une chose : l'égalité et la parité ne connaissent pas le genre et c'est très bien comme ça.

[Bastien Pommier]

Bastien Pommier fut interrogé sur cette nouvellement manifestation

- Je pense qu'il est désormais nécessaire de lancer un avis de recherche : où est passé le Ministre de l'Intérieur ? Désormais, sont autorisées les manifestations qui luttent contre l'égalité entre hommes et femmes. Et ce qui devait arrivait, arriva : des débordements ont eu lieu, des magasins ont connus des dégâts et des agent ont été les cibles de jets de pierre. Il est désormais nécessaire de réagir. Madame Calloway, vous devez réagir et prendre des mesures !

[Miha Rasafindria]

Je l'ai déjà dit mais je vais le répéter : il y a des "revendications" qui ne devraient pouvoir être exprimées sur la voie publique, dans la mesure où elles vont à l'encontre des grands principes républicains et des Droits de l'Homme. En ce qui concerne la Ligue Masculine, c'est le cas et je dénonce l'attitude du gouvernement qui a une nouvelle fois autorisé ce genre de cortège à défiler dans nos rues. La marginalité sur le plan numéraire de ce groupuscule n'est pas une excuse exploitable. Le laisser-faire est inadmissible. Le jour où 15 néo-nazis voudront défiler dans nos rues, pourront-ils le faire librement ? Si l'on suit la logique adoptée par le gouvernement, oui... Et c'est assez inquiétant.

[Valentino Borgia]

A la sortie de son domicile, Borgia a été interrogé par des journalistes le guettant. Il n'a pas souhaité répondre, mais sur leur insistance, il a quand même lâché :

- Quoi ? Vous me dites qu'une manifestation a vu défiler des personnes mécontentes et revendicatrices, en marge de laquelle des casseurs ont brisé des vitres, du carrelage et blessé des gens. Vous savez quoi ? J'en ai une autre ! Il paraît que l'homme a marché sur la Lune !

[Nick Zelmer]

C'est en allumant la télé que Nick vit les premières images de la manifestation de la Ligue Masculine et surtout des débordements.

C'est n'importe quoi. Ils vont à l'encontre des Droits de l'Homme et en plus ils agressent les forces de l'ordre et ils font des dégâts dans la ville. Je suis pour la liberté d'expression mais là il y a des limites. Il faut agir!

[Angela Von Bertha]

Interrogée à l'occasion d'un déplacement par les journalistes, Angela Von Bertha réagis au rapport de police:

- Lorsque l'on choisi d'autoriser une manifestation, quelque soit ses revendications, il appartient au Ministère de l'Intérieur d'encadrer son organisation. Il semble qu'à la vue de la dernière manifestation, qui avait peu rassemblé, le Gouvernement n'a pas considéré important d'encadrer ce cortège à la hauteur des troubles philosophiques que celles-ci peut engendrer. Les débordements sont la conséquence d'un défaut d'encadrement par les pouvoirs publics, les forces policières ayant manqué de moyens humains cette fois-ci. Manque de moyens que l'on pourrait d'ailleurs aujourd'hui mettre en contraste avec le manque d'investissement financier dans le matériel nécessaire à la sauvegarde de l'Ordre public et de la Défense Nationale.

J'ose espérer que les réparations pour les préjudices subit seront pris en charge par le Gouvernement. Lorsqu'on fait une erreur d'appréciation, il semble naturel de réparer les dommages subits à des victimes qui n'ont rien demandé.

Pour ce qui est des casseurs, je fais confiance à l'autorité judiciaire pour les sanctionner de manière exemplaire.