Pour la première fois depuis de nombreuses années, Valentino Borgia a organisé une réunion publique à laquelle étaient conviés tous les Anglésiens et Anglésiennes.
La réunion se voulait intimiste puisque la salle louée pour l'occasion ne dépassait pas les 50 places. Valentino Borgia y a été très applaudi, principalement car les gens étaient heureux de son retour. Parmi les rangs, des amis, d'anciens étudiants, d'anciens compagnons politiques de la première heure.
Valentino Borgia a eu à coeur de parler avant tout de la ville d'Anglès et de ses projets en matière de démocratie participative.
Il a abordé les problèmes de sécurité, et les débordements récurrents depuis de nombreux mois. Enfin, lors de la séance des questions, Borgia a été amené à confirmer ses propos concernant le Grand Piémont, pour lequel il souhaite un rassemblement plus large que les artisans actuels de l'union des communes du Piémont franco italien.
A la fin de la réunion, Borgia a annoncé la tenue prochaine d'une nouvelle réunion, dans une salle plus grande.
Réunion publique
- Valentino Borgia
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Réunion publique
Maire de Nobles des Prigors
Ancien Premier Ministre de la République Frôceuse
Ancien Président de l'Alternative Démocrate Libertarienne
Ancien député de la République frôceuse
Ancien maire d'Anglès
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Re: Réunion publique
Le lendemain soir, une nouvelle réunion publique se tient. Borgia, plus combatif que jamais, évoqua les problèmes de sécurité de la ville mais il accentua ce soir là sur la mainmise des politiques sur les décisions prises. Il a vanté la démocratie participative et une décentralisation au sein même du pouvoir communal.
"Une nouvelle ligne de métro vient d'être inaugurée ce matin. J'applaudis des deux mains. Il est beau de voir que Monsieur Lubenac et quelques autres ont eu à coeur de décider de la nécessité d'une ligne de métro, de dessiner avec leurs petits doigts le trajet exact de leur création, puis ont organisé des réunions publiques où, bien entendu, aucun de leurs supporters politiques n'étaient présents pour en faire des succès irréfutables, puis ont poussé le vice jusqu'à voler le boulot du maçon en exigeant de poser la première pierre ! Vous monsieur (il apostrophe un participant) souhaitez vous que Monsieur Lubenac vous prenne la main pour traverser la route ? Vous madame (il fixe une vieille dame, en lui souriant) avez vous besoin que Monsieur Lubenac décide de la prochaine destination de vos vacances ? Non bien sûr ! Le système actuel vise à croire que les politiciens ont de l'importance. Lorsque l'on voit Monsieur Lubenac plonger sa truelle dans un liquide dont il ne connaissait peut être même pas l'existence 5 minutes auparavant, on est en droit de se demander si ce n'est pas du pur spectacle hollywoodien !"
Le sujet du Grand Piémont a été mis sur la table par de nombreux intervenants, Borgia a tenu à leur répondre :
"Une nouvelle entité administrative ? pourquoi pas. A condition qu'elle ne soit pas une nouvelle couche inutile. Le Grand Piémont bien sûr mais avec seulement trois petites communes ? Si cette entité doit voir le jour, je souhaite que l'on y englobe Chouchenn et Tosla. Tout est une question de complémentarité. S'il y a alliance, il faut qu'elle tire l'autre vers le haut. Dans ma logique, Anglès doit être désenclavée vers la mer et avec trois villes littorales, ce sera le cas. Tout comme l'économie "du continent" doit pouvoir profiter à des villes balnéaires, portées sur le tourisme et dont le système économique s'en trouve déséquilibré.
La réunion s'est terminé peu avant minuit. Borgia a continué à discuter avec quelques curieux et anciennes connaissances puis tout ce beau monde s'est dispercé.
"Une nouvelle ligne de métro vient d'être inaugurée ce matin. J'applaudis des deux mains. Il est beau de voir que Monsieur Lubenac et quelques autres ont eu à coeur de décider de la nécessité d'une ligne de métro, de dessiner avec leurs petits doigts le trajet exact de leur création, puis ont organisé des réunions publiques où, bien entendu, aucun de leurs supporters politiques n'étaient présents pour en faire des succès irréfutables, puis ont poussé le vice jusqu'à voler le boulot du maçon en exigeant de poser la première pierre ! Vous monsieur (il apostrophe un participant) souhaitez vous que Monsieur Lubenac vous prenne la main pour traverser la route ? Vous madame (il fixe une vieille dame, en lui souriant) avez vous besoin que Monsieur Lubenac décide de la prochaine destination de vos vacances ? Non bien sûr ! Le système actuel vise à croire que les politiciens ont de l'importance. Lorsque l'on voit Monsieur Lubenac plonger sa truelle dans un liquide dont il ne connaissait peut être même pas l'existence 5 minutes auparavant, on est en droit de se demander si ce n'est pas du pur spectacle hollywoodien !"
Le sujet du Grand Piémont a été mis sur la table par de nombreux intervenants, Borgia a tenu à leur répondre :
"Une nouvelle entité administrative ? pourquoi pas. A condition qu'elle ne soit pas une nouvelle couche inutile. Le Grand Piémont bien sûr mais avec seulement trois petites communes ? Si cette entité doit voir le jour, je souhaite que l'on y englobe Chouchenn et Tosla. Tout est une question de complémentarité. S'il y a alliance, il faut qu'elle tire l'autre vers le haut. Dans ma logique, Anglès doit être désenclavée vers la mer et avec trois villes littorales, ce sera le cas. Tout comme l'économie "du continent" doit pouvoir profiter à des villes balnéaires, portées sur le tourisme et dont le système économique s'en trouve déséquilibré.
La réunion s'est terminé peu avant minuit. Borgia a continué à discuter avec quelques curieux et anciennes connaissances puis tout ce beau monde s'est dispercé.
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Re: Réunion publique
Pour cette troisième réunion publique, Borgia a vu plus grand. Il a improvisé un rassemblement dans un parc de la ville où tout le monde a pu échanger avec le candidat mais aussi entre eux. L'ambiance était à la fête. Des boissons ont été distribuées et des fruits étaient à disposition de tous. Les journalistes qui étaient présents ont peu entendu ce qui s'est dit, mais ils ont pu relever quelques phrases à propos de ses idées concernant les transports de la ville. Voici l'article, sous forme d'indiscrétion, qu'en a fait un journaliste local :
Valentino Borgia est accoudé à une rambarde de fer forgé peinte d'un vert végétal. Lui, chemise blanche décontractée et pantalon marron, il porte la barbe qu'il a faite tailler deux ou trois jours auparavant. Les discussions s'enchaînent. Le candidat est celui qui rassemble le plus de curieux. Mais il n'est pas le seul à faire le boulot. On ne l'a pas compris, mais toute une équipe l'entoure et occupe les futurs électeurs venus partager leurs idées. Alors que nous commençons à désespérer d'obtenir une véritable conférence de presse, et que nous nous faufilons parmi la foule pour partir, nous croisons fortuitement Valentino Borgia, occupé à discuter transport avec une bonne dizaine de personnes.
"oui, oui, bien sûr, lâche-t-il, un sourire charmeur au lèvre. L'homme est dans une phase de séduction et cela plaît.
"J'ai visité l'entreprise TransUrbain, ils seront bien asphyxiés par les mesures de Lubenac. Ce monsieur fait preuve de beaucoup de bonne volonté. C'est d'ailleurs son principal défaut. Il souhaite tout régir, décider à la place de tout le monde. Cette histoire de primes pour les étudiants, mon dieu ... je ne comprends pas que ce monsieur appartienne à un parti de droite. Mitterrand en France n'aurait pas fait pire ! Mais oui les transports. Il faut cesser de cloisonner. Regardez en France. Les VTC ont mis un bon coup de pied dans ce panier de crabes. Mais les autorités françaises sont tellement effrayées à l'idée de réformer en libéralisant qu'elles préfèrent laisser les citoyens s'entretuer sur le terrain. Moi je vais vous dire ce que j'aurais fait, et ce que je ferai ici à Anglès, en respectant les prérogatives d'un maire bien sûr. Je libéraliserai tout ça ! Fini le monopole des taxis et bienvenu aux VTC. Nos vies ne doivent plus être influencées par une décision venue d'un autre étage et d'un autre temps. Mais il ne faut pas léser les taxis. Ils seront dédommagés et invités à se conformer à la nouvelle norme. En indemnisant les taxis et en mettant tout le monde sur le même pied d'égalité, vous verrez que la concurrence reprendra sainement ses droits et que les usagers en ressortiront vainqueurs !"
L'homme est sûr de lui. Autour, les femmes et les hommes boivent ses paroles. Certains demandent des précisions. Oh, manque de chance, l'une des personnes présentes est taxi. Un échange se déroule sous nos yeux gourmands :
"Mais M'sieur Borgia. Si vous me mettez en concurrence avec les VTC, moi je mets la clef sous la porte hein. Ca ne peut pas marcher votre système."
"Monsieur, écoutez. La vie est un compromis permanent. Vous cédez votre monopole et acceptez que les VTC entrent sur le marché, en échange, les pouvoirs publics vous soulagent de vos charges et de votre licence. Ensuite, tout est une question de services proposés et rendus à l'usager."
"J'suis d'accord, mais si vous cassez notre monopole, y aura trop de gens sur le marché, on va tous se bouffer et c'est pas bon pour l'image de la ville ça, M'sieur."
"Bien sûr qu'en cassant le monopole, toutes les bonnes volontés vont se bousculer au portillon pour se saisir du marché. Et bien quoi ? Est-ce choquant qu'une décision politique incite enfin les gens à entreprendre ? Non, au contraire. Là où je peux me montrer rassurant c'est qu'effectivement, il y aura une vague de nouveaux arrivants mais l'usager fera un choix et dégraissera tout ça. Au début vous serez peut-être 200, mais au bout d'un an, la moitié sera déjà allée voir ailleurs si l'herbe n'est pas plus verte."
Borgia est abordé ensuite par une maman qui souhaite que sa fille, qu'elle a prénommé Gracia parce qu'elle est tombée enceinte sous la primature de Valentino Borgia et qu'elle avait entendu que son épouse se nommait Gracia, puisse embrasser le candidat à la municipalité. Sous nos yeux, se déroule une scène quelque peu gênante où, suite à un débat tout à fait intéressant, succède des promesses d'une maman toute fière de retrouver une icône du passé. Nous reprenons notre chemin.
Valentino Borgia est accoudé à une rambarde de fer forgé peinte d'un vert végétal. Lui, chemise blanche décontractée et pantalon marron, il porte la barbe qu'il a faite tailler deux ou trois jours auparavant. Les discussions s'enchaînent. Le candidat est celui qui rassemble le plus de curieux. Mais il n'est pas le seul à faire le boulot. On ne l'a pas compris, mais toute une équipe l'entoure et occupe les futurs électeurs venus partager leurs idées. Alors que nous commençons à désespérer d'obtenir une véritable conférence de presse, et que nous nous faufilons parmi la foule pour partir, nous croisons fortuitement Valentino Borgia, occupé à discuter transport avec une bonne dizaine de personnes.
"oui, oui, bien sûr, lâche-t-il, un sourire charmeur au lèvre. L'homme est dans une phase de séduction et cela plaît.
"J'ai visité l'entreprise TransUrbain, ils seront bien asphyxiés par les mesures de Lubenac. Ce monsieur fait preuve de beaucoup de bonne volonté. C'est d'ailleurs son principal défaut. Il souhaite tout régir, décider à la place de tout le monde. Cette histoire de primes pour les étudiants, mon dieu ... je ne comprends pas que ce monsieur appartienne à un parti de droite. Mitterrand en France n'aurait pas fait pire ! Mais oui les transports. Il faut cesser de cloisonner. Regardez en France. Les VTC ont mis un bon coup de pied dans ce panier de crabes. Mais les autorités françaises sont tellement effrayées à l'idée de réformer en libéralisant qu'elles préfèrent laisser les citoyens s'entretuer sur le terrain. Moi je vais vous dire ce que j'aurais fait, et ce que je ferai ici à Anglès, en respectant les prérogatives d'un maire bien sûr. Je libéraliserai tout ça ! Fini le monopole des taxis et bienvenu aux VTC. Nos vies ne doivent plus être influencées par une décision venue d'un autre étage et d'un autre temps. Mais il ne faut pas léser les taxis. Ils seront dédommagés et invités à se conformer à la nouvelle norme. En indemnisant les taxis et en mettant tout le monde sur le même pied d'égalité, vous verrez que la concurrence reprendra sainement ses droits et que les usagers en ressortiront vainqueurs !"
L'homme est sûr de lui. Autour, les femmes et les hommes boivent ses paroles. Certains demandent des précisions. Oh, manque de chance, l'une des personnes présentes est taxi. Un échange se déroule sous nos yeux gourmands :
"Mais M'sieur Borgia. Si vous me mettez en concurrence avec les VTC, moi je mets la clef sous la porte hein. Ca ne peut pas marcher votre système."
"Monsieur, écoutez. La vie est un compromis permanent. Vous cédez votre monopole et acceptez que les VTC entrent sur le marché, en échange, les pouvoirs publics vous soulagent de vos charges et de votre licence. Ensuite, tout est une question de services proposés et rendus à l'usager."
"J'suis d'accord, mais si vous cassez notre monopole, y aura trop de gens sur le marché, on va tous se bouffer et c'est pas bon pour l'image de la ville ça, M'sieur."
"Bien sûr qu'en cassant le monopole, toutes les bonnes volontés vont se bousculer au portillon pour se saisir du marché. Et bien quoi ? Est-ce choquant qu'une décision politique incite enfin les gens à entreprendre ? Non, au contraire. Là où je peux me montrer rassurant c'est qu'effectivement, il y aura une vague de nouveaux arrivants mais l'usager fera un choix et dégraissera tout ça. Au début vous serez peut-être 200, mais au bout d'un an, la moitié sera déjà allée voir ailleurs si l'herbe n'est pas plus verte."
Borgia est abordé ensuite par une maman qui souhaite que sa fille, qu'elle a prénommé Gracia parce qu'elle est tombée enceinte sous la primature de Valentino Borgia et qu'elle avait entendu que son épouse se nommait Gracia, puisse embrasser le candidat à la municipalité. Sous nos yeux, se déroule une scène quelque peu gênante où, suite à un débat tout à fait intéressant, succède des promesses d'une maman toute fière de retrouver une icône du passé. Nous reprenons notre chemin.
Maire de Nobles des Prigors
Ancien Premier Ministre de la République Frôceuse
Ancien Président de l'Alternative Démocrate Libertarienne
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