Mes Chers amis,
Piémontais et Frôceux,
Quel plaisir de revenir ici, à Anglès, une métropole qui symbolise depuis de nombreuses années maintenant le dynamisme de toute une province. Depuis quelques années maintenant, la coopération est de mise dans le Piémont entre les différentes municipalités qui la compose. Je pense bien évidemment à Anglès que Charles Lubenac défend avec déterminisme à chaque instant, mais également à Hofbach en pleine évolution sous la gestion de Joseph Vann Letto, sans oublier Symphorien qui tient son rôle de moteur depuis le début.
Aujourd'hui, le bilan du Piémont est positif, tant les retombées économiques, culturelles et le dynamisme d'une province qui a repris confiance en elle est présent sur ce petit territoire du nord-est de la Frôce et chez ses habitants. Devenant le véritable moteur économique et industriel, le Piémont est à mon sens un exemple de réussite pour la Frôce et les autres provinces. Nous pouvons aujourd'hui nous appuyer sur cet exemple pour mener au niveau national une politique plus proche des citoyens.
L'Economie est un domaine de plus en plus important dans les débats publics, car c'est un domaine qui touche à la fois l'aspect financier, social et culturel des habitants et cela quotidiennement. Renouveau Frôceux a de nombreuses propositions à faire aux Frôceux en ces élections législatives, propositions qui se veulent être en rupture avec l'immobilisme et le caractère réactionnaire d'une politique de Gauche à la botte des considérations syndicalistes, sans pour autant tomber dans un ultra-libéralisme qui signifierait la dérégulation de notre économie. La Libéral-démocratie que Renouveau Frôceux propose, c'est le meilleur la garantie d'une liberté entrepreneuriale sous régulation strict d'un état qui défend les intérêt des Frôceux et les intérêts stratégiques de la Frôce.
Les verrous de notre économie doivent tomber ! La première réforme d'importance en matière économique sera la création du Contrat Unique de travail, qui permettra à ceux qui n'ont aujourd'hui aucunement accès à un emploi à durée indéterminé de jouir de droits élargie. La Frôce ne peut plus accepter le contraste entre les salariés en CDI qui sont intouchables, et les salariés en CDD qui vivent en pleine précarité. Notre marché du travail se doit d'être plus dynamique pour que nos chômeurs retrouvent plus vite un emploi. Le Contrat d'insertion professionnelle que nous avions mis en oeuvre a montré son efficacité. Aujourd'hui, il convient de moderniser l'établissement public administratif en charge de trouver un emploi aux chômeurs. Parallèlement, la formation des chômeurs sera renforcée.
A côté des préoccupations du marché de travail, il y a également le débat de la compétitivité de nos entreprises. Nos charges sociales sont trop imposante pour nos PME et TPE. Il nous faut aujourd'hui leur rendre un avantage économique. Cela passe par une baisse des charges sociales, sans pour autant remettre en cause notre système de protection sociale. Pour compenser la perte de recette, nous proposons l'établissement d'une TVA sociale, qui devra prioritairement touchée les produits exportés.
A l'URF, nous pensons que la régulation du marché est importante. Nous proposons donc l'encadrement des licenciements collectifs par l'instauration d'un Plan de Sauvegarde de l'Emploi, qui aura pour effet que l'Etat encadrera ceux-ci et imposera aux employeurs des conditions strictes de validité, sous peine de nullité des licenciements. A ces conditions s'ajouterons des obligations pour l'employeurs de reclasser et former les salariés en question...