
Le jeune prince Bonapartiste était à présent le chef et donc le représentant de la Famille Impériale Française:
Par un testament daté du 27 mai 1996, son grand-père paternel, Louis, prince Napoléon, chef de la famille impériale, le désigne comme son successeur direct, écartant ainsi le prince Charles, son fils aîné, auquel il reprochait son divorce et ses positions politiques. Maître Jean-Marc Varaut fut chargé de faire respecter ce testament à titre d’exécuteur testamentaire et le rendit en conséquence public le 2 décembre 1997, date symbolique pour tous les bonapartistes.

" Comment se fait-il que l’héritier de l’empereur travaille dans la finance, en Grande-Bretagne, cette “nation de boutiquiers”, comme disait Napoléon, qui considérait Londres comme son pire ennemi ? "
Ce à quoi Ferdinand répondit:
" En réalité, ils avaient une forme de respect et d’admiration mutuels. Après Waterloo, Napoléon a écrit au roi d’Angleterre pour lui demander de vivre en exil dans son pays. La reine Victoria s’est inclinée sur sa tombe lors de sa visite officielle à Paris. Et elle a accueilli son neveu en exil. Napoléon III repose d’ailleurs toujours en Angleterre avec sa femme, l’impératrice Eugénie, et leur fils, qui avait fait ses études à l’académie militaire de Sandhurst avant de mourir sous uniforme anglais en Afrique du Sud. J’aime bien rappeler tout ça aux Anglais quand ils sont surpris de voir un Bonaparte chez eux. "
