[Présidentielle janvier 2016] Débat du 1er tour

[Gavroche Finacci]

Ce débat portera sur les relations extérieures uniquement

Règles :

Maximum 10 interventions par candidature, seuls les candidats et un seul porte-parole de campagne par candidature peuvent intervenir
Les journalistes neutres sont conviés à orienter le débat, les candidats devront alors rester autant que possible dans le cadre posé
Pas plus de 200 mots par message, sinon il ne compte pas
Interdiction qu'une candidature poste deux fois de suite
Les journalistes ne sont soumis à aucune limite de mots ou d'interventions
Interdiction d'éditer son message

Seul le compteur de mots du forum fera foi pour la limite de mots par message (je précise que je vérifie après coup et que plusieurs messages n'ont pas compté lors de la dernière élection).

Début du débat : Lundi 18 janvier à 20 heures
Fin du débat : Jeudi 21 janvier à 20 heures

Les messages postés avant ou après l'heure limite ne comptent pas

[Pierre Ladan]

Bonjour à toutes et à tous. Je tiens tout d'abord à faire part une nouvelle fois de mon respect vis à vis de Monsieur Bach et de Monsieur Gallon. Je vous remercie pour votre invitation et pour me laisser l'opportunité de défendre ma vision de la Présidence de la République.

J'ai pris connaissance de la position de Monsieur Bach concernant le développement du commerce extérieur. Je suis ravi de voir que nous partageons les mêmes objectifs géographiques concernant le développement de ces partenariats en Amérique latine. Je pense toutefois que nous devons pas nous contenter de cela. La Frôce a un gros potentiel économique, nos entreprises sont solides, en témoignent les excellent chiffres communiqués par la Cour des Comptes. Il faut développer davantage ce potentiel et pour cela, le Président de la République est la personne tout à fait adaptée.

Imaginez si le Chef de l'Etat, au détour de ses rencontres, fait la promotion de notre savoir-faire, de nos compétences, il éveillera l'intérêt de ses interlocuteurs. Qu'est-ce que cela peut nous apporter ? Des commandes, donc un effet positif sur l'économie et l'emploi. Des investissements, donc un effet bénéfique sur la croissance, sur l'innovation ! Alors pourquoi nous cantonner à l'Amérique Latine ? Je propose de voir plus loin, plus haut, de viser plus juste, en nous servant dans un premier temps du CIPNA. C'est un formidable outil, qui n'en est qu'à ses balbutiements. Il a un énorme potentiel, bien plus que nous ne l'imaginons. Il serait dommage de passer à côté. Enfin, la Frôce est un pays solidaire, qui a toujours eu l'humanisme dans le coeur et l'âme ! Développons le commerce équitable, notamment vis à vis des pays africains. C'est une bonne piste !

[Florian Bach]

Bonjour à tous. Je renouvelle à mon tour mon profond respect envers Messieurs Ladan et Gallon et je suis sûr que nous saurons faire de cette rencontre un débat constructif et intelligent.

La responsabilité du Président de la République, c'est de faire entrer son pays dans la modernité et lui proposer un avenir grâce aux relations diplomatiques qu'il engage et notamment les relations commerciales. Ma volonté en tant que candidat à l'élection présidentielle, c'est effectivement de nouer des relations plus amicales et plus fortes avec les pays émergents. Dans l'interview donnée à la Commission Electorale, j'ai parlé des pays d'Amérique latine et d'Amérique du Sud. Ces nations ont un fort potentiel économique et nous devons en saisir l'opportunité tout en les aidant à notre tour à développer leur potentiel démocratique.

Mais il est certain que nous ne pouvons pas nous limiter à ces pays. Les pays émergents apparaissent peu à peu partout sur cette planète. Nous irons, nation après nation, conclure des contrats avec ces nouveaux acteurs. L'Amérique du Sud et latine est un premier foyer, je me rendrais également en Afrique comme l'Afrique du Sud qui présente de plus en plus une économie stable et propice aux échanges commerciaux.
Enfin, malgré la réticence de certains, nous développerons nos relations avec les pays asiatiques. Il s'agit d'un véritable foyer économique qui permettra à la Frôce de se saisir du marché chinois. En tant que Chef de l'Etat, j'en profiterais pour rappeler les valeurs de notre République et notamment nous demanderons de plus grands efforts dans le Respect des Droits de l'Homme.

[Pierre Ladan]

Je suis d'accord pour que la Frôce développe ses partenariats, mais nous ne sommes pas dans une partie de Monopoly. Le commerce doit se faire avec respect et des intérêts communs. Selon moi, il vaut mieux privilégier des contrats solides et durables que de signer des chèques sans véritable projet derrière. Je prends l'exemple du contrat passé avec le Japon. Il met en avant un projet de coopération sur le secteur automobile, sur les compagnies aériennes et sur le matériel électronique. Des secteurs clés, avec pour volonté de les développer derrière et d'assurer notamment aux administrations publiques une modernisation technologique.

Je m'inquiète quelque peu de votre programme, Monsieur Bach. Il est en contradiction avec ce que vous dites. Vous parlez de vous montrer ferme face aux régimes autoritaires. Il m’apparaît logique que la fermeté soit de mise, car on ne badine pas avec les droits de l'homme. Mais si vous dites que vous êtes prêts à vous rendre en Chine pour la "poule aux œufs d'or chimérique" que cela représente, alors cela veut dire que vous n'êtes pas ferme face à l'autoritarisme mais complice. Vous semblez en plus considérer que la Chine est un El Dorado. Je regarde la situation des entreprises qui ont délocalisé en Chine, des investisseurs qui ont cru naïvement comme vous que ce serait le paradis. La situation de ces personnes n'a rien d'enviable. La Chine a le savoir, des milliards d'entrepreneurs potentiels, qui vont renvoyer les "chasseurs d'or" chez eux, avec les poches vides. Vous parlez d'une opportunité !

[Daniel Gallon]

Bonsoir à tous et toutes ! Je suis ravi de débattre avec messieurs Bach et Ladan.

Je pense que la première règle en politique, c'est d'éviter de se contredire. Dès qu'on le fait, on a de fortes chances de ne pas être réélu. Bref, moi je privilégierais les pays non autoritaires ou dictatoriaux dans le commerce extérieur, même si leur croissance est en berne. En diplomatie, il faut être évidemment diplomate mais aussi ferme par moments. Et sur cette question, je le serais du début et ce, jusqu'à la fin de mon mandat.
Pourquoi devrions-nous corrompre nos idéaux avec de beaux petits billets verts ? Moi, je m'y refuse.

[Florian Bach]

Mais c'est vous Monsieur Ladan qui parlait d'une contradiction. Je pense en effet qu'être ferme avec des régimes dictatoriaux tout en passant des contrats avec eux n'est pas quelque chose d'incompatible. Au contraire, c'est là l'intelligence de ma vision pour la République, la fermeté sans enfermer la Frôce dans un isolement.

Je ne mettrais en péril toutes les entreprises frôceuses qui se trouvent en Chine en fermant toutes négociations avec eux. Si vous avez suivi les actualités, vous n'êtes pas sans savoir que le nouveau président chinois fait preuve d'une ouverture sans précédent au niveau démocratique. Il est de notre devoir d'accompagner l'état chinois dans cette démarche. Je ne considère donc pas qu'il faut être sévère avec ce pays qui essaye de se réformer. Au contraire de l'Arabie Saoudite, par exemple, qui ne cesse d'être dans la provocation et le non respect des Droits de l'Homme. Je ne signerai aucun contrat si c'est pour renier la démocratie. Et je peux vous garantir que je serais extrêmement ferme avec ces pays là.

Si je suis élu Président, je représenterais la Frôce et ses valeurs çà travers le monde. Je ne renierai pas ses valeurs et si je considère qu'elles sont en périls, alors je ne signerais rien. Maintenant, j'ai cité le marché chinois qui est porteur mais ce n'est pas la priorité de ma présidence de la République. Encre une fois, je privilégierai l'Amérique latine et du Sud ainsi que des pays émergents d'Afrique. Mon objectif, c'est de nouer des liens diplomatiques forts avec ces nations afin qu'à terme la Frôce y soit engagé économiquement comme socialement.

[Pierre Ladan]

Je n'ai pas prôné un isolement. Vous savez Monsieur savoir dire non, ça n'est pas s'isoler ou s'enfermer. Savoir dire non c'est essentiel pour réaffirmer nos valeurs. Il faudra certainement plus de courage et de conviction pour dire non que pour dire oui, ça je peux vous l'assurer. Etant donné que nous n'avons pas de contrats avec la Chine, j'en déduis donc que nous sommes un pays fermé ? Je ne crois pas, ou alors nous ne vivons pas le même monde, celui où la Frôce a fondé le CIPNA, celui où elle a été une des premières à s'engager contre le terrorisme, celui où elle a reconnu la Palestine. Mais si vous dites que le marché chinois et sa machine à cash seront votre dernière priorité, alors tant mieux, vous m'en voyez ravi.

Je m'étonne également que dans votre programme, vous nous parliez de nous associer aux prises de décisions de l'Union Européenne concernant la Frôce. Il vous faudrait peut-être vous renseigner sur ce sujet. En effet, l'Union Européenne est une organisation qui se régit par elle-même. Ce sont ses membres qui décident. Et non seulement la Frôce n'en est pas membre, mais en plus elle n'a pas à être l'objet d'une décision de l'Union Européenne, sauf si bien évidemment, on lui donne des raisons, notamment politiques pour le faire. Je pense aux sanctions contre la Russie. A moins que votre projet soit de nous faire adhérer à l'Union Européenne, comme vous souhaitez que nous adhérions à l'OTAN. Je serais curieux de savoir ce qu'en pensent les diplomates envoyés en Russie...

[Florian Bach]

Je suis ravi de voir que vous vous êtes intéressés à mon programme Monsieur Ladan. Il est intéressant aussi de voir comment vous arrivez à détourner des propos qui ne sont pas les miens. Parce que nous n'avons pas de contrats avec la Chine alors la Frôce est un pays fermé? Et bien rassurez vous ce ne sont pas mes propos et je n'irai jamais dire une telle ineptie. Je souhaite l'ouverture de la Frôce à d'autres marchés économiques, mais encore une fois pas question pour autant de renoncer à nos valeurs. En tant que Président de la République je veillerais à cette sauvegarde. Je saurais dire mais je saurais aussi m'opposer fermement Monsieur Ladan, comme j'ai dû le faire à de nombreuses reprises dans mes mandats politiques.

En ce qui concerne l'Union Européenne, je suis beaucoup plus renseigné que vous ne le croyez. Peut être que votre stratégie politique dans cette élection présidentielle ne repose qu'à discréditer ma candidature, moi je propose des mesures innovantes. L'Union Européenne est une organisation dont nous ne sommes pas membres et il est hors de question pour nous d'y adhérer. Je souhaite simplement éviter les crises qui ont de nouveau perturbé le fonctionnement de notre Nation. Lorsque l'UE accueille des milliers de migrants alors que nous sommes géographiquement au milieu de plusieurs états membres, nous sommes touchés directement. Et il aurait été important de nous consulter au préalable. Ce que je propose, ce n'est pas de prendre part aux décisions mais de donner notre position. L'UE n'est pas seule et elle doit le savoir.

[Pierre Ladan]

J'ignorais que l'Union Européenne nous donnait des directives et nous étions contraints de les respecter. Première nouvelle ! J'ignorais également que nous étions contraints par l'Espace Schengen et que nous n'étions qu'un préposé au thé pour nos voisins européens lorsqu'il s'agit de la question des migrants. Pour répondre à votre question, Monsieur Bach, oui j'ai lu votre programme, de la même façon que j'ai lu celui de Monsieur Gallon. Nous sommes là pour en débattre, il me semble. D'où mes interrogations. Cela étant, j'ai bien compris que vous n'étiez pas très enclin à accepter les avis divergents. Vous proposez d'ailleurs si vous êtes élu, de supprimer le poste de Ministre des Affaires Etrangères. La bicéphalité de la diplomatie est pourtant une avancée démocratique pertinente, puisqu'elle permet au Gouvernement de donner sa position sur un sujet qui peut le concerner. Le commerce extérieur, la sécurité, la défense, ces sujets sont importants, suffisamment pour accepter d'entendre et d'écouter les propositions.

Bref, ce n'est qu'une parenthèse. J'en reviens à l'arrivée des réfugiés. Géographiquement, la Frôce est en Europe. Et les réfugiés migrent vers l'Europe. Il est logique qu'ils passent sur notre territoire, cela n'est pas du fait de l'UE. Je doute également que ces personnes soient là pour avoir une carte postale ! Et l'Union Européenne n'a pas à nous consulter puisque nous n'en sommes pas membres. Nous entretenons des relations avec nos voisins, elles sont suffisamment positives pour que nous puissions travailler directement avec eux à la gestion de cette crise humanitaire.

[Florian Bach]

Monsieur Ladan, je suis le premier ici à accepter les avis divergents. J'ai participé à de nombreuses reprises à des réunions, des projets de lois, et des consultations avec des personnes d'une opinion radicalement opposé à la mienne. Et je ne serais pas candidat à la Présidence de la République si cela n'était pas le cas. Parce que, combien même je serais élu avec 50% des voix, il n'en reste pas moins que 50% n'auraient pas votés pour moi. Être Président de la République, c'est représenter tous les Frôceux, quels que soient leur couleur de peau, leur origine ou leur religion. Et je pense qu'à ce titre, je respecte toutes ces conditions.

Alors oui, je souhaite la suppression du Ministère des Affaires Etrangères. Pourquoi? Tout simplement car c'est un doublon dans le gouvernement. A quoi est cantonné le Président si'il a les mêmes prérogatives qu'un ministre? Mon objectif n'est pas d'accroître le pouvoir présidentiel mais simplement d'être cohérent. La voix de la Frôce est représentée par le Président, ni plus, ni moins. Cela ne m'empêchera pas de consulter le Premier Ministre et le gouvernement pour chaque prise de décision concernant les Affaires Etrangères.

En ce qui concerne l'Union Européenne, vous êtes exactement en train de valider ce que je dis. Vous dites que nos relations sont suffisamment bonnes pour travailler directement avec eux. Et bien c'est tout simplement ce que je dis dans mon programme présidentiel. Travailler avec eux de manière constructive sans que ni la Frôce ni l'UE n'impose sa vision. Nous sommes donc d'accord sur une chose et je ne peux que m'en réjouir.

[Pierre Ladan]

Je veux bien que le Président de la République soit l'homme des synthèses, mais ne soyez pas l'homme des raccourcis.

Vous dites que nous devons nous introduire dans les prises de décision de l'UE. Je dis que nous n'en sommes pas membre. Vous répondez que rien ne nous empêche de refuser les décisions de l'UE et d'imposer la voix de la Frôce. Je vous réponds que nous n'en sommes toujours pas membres et que l'UE ne nous impose rien. Je précise qu'il est préférable de travailler avec nos voisins directement par le biais de discussions bilatérales. Et maintenant, vous affirmez que c'est que vous prônez. Soyez sérieux Monsieur Bach, la Frôce attend du prochain Président qu'il soit attaché à ses convictions, pas une girouette.

Vous parlez, dans votre programme, d'intégrer l'OTAN, chose que la Frôce a toujours refusé depuis longtemps. Je suis curieux de savoir, et les citoyens aussi, comment vous comptez renforcer dans le même temps le CIPNA. Car, au risque de vous apprendre à nouveau quelque chose, Monsieur Bach, le CIPNA regroupe des pays non alignés, c'est à dire des pays qui refusent l'ingérence outrancière et dangereuse d'organisations comme l'OTAN. Intégrer l'OTAN est non seulement en contradiction totale avec la ligne frôceuse, mais c'est une idée dangereuse qui va nous fragiliser. Que vont penser nos partenaires, nous qui avons toujours défendu notre liberté et notre neutralité si nous allons dès demain, nous jeter dans les bras des champions de l'ingérence ? Comment le justifier ?

[Florian Bach]

Si je suis l'homme des raccourcis, vous, vous êtes l'homme des petites phrases Monsieur Ladan. Nous aurons bien compris, et les citoyens également, que vous avez pour seul objectif dans cette élection présidentielle de faire croire que je suis une autre personne, sûrement un incapable. Moi, Monsieur Ladan, je préfère agir concrètement comme je l'ai toujours fait pour les Frôceux.

Vous me qualifier de girouette. Monsieur Ladan, j'ai un programme, et que cela vous plaise ou non, je m'y tiens. Je ne souhaite pas intégrer la Frôce dans l'UE. Mais ne me dites pas le contraire, l'accueil des migrants en Europe a incité la Frôce à faire de même. Quand je vois que près de 1000 migrants au minimum par trimestre seront accueillis les bras ouverts dans notre pays alors que des milliers de Frôceux sont abandonnés à leur triste sort dans les rues, et bien je vous le dis, c'est une honte. Mais ceci n'est pas du ressort du Président de la République. Intégrer les prises de décisions qui pourraient concerner la Frôce permettra à notre nation d'éviter d'être la victime de l'UE.

En ce qui concerne l'OTAN, je suis désolé de proposer une mesure courageuse que personne n"avait osé entreprendre jusque lors. Et au risque de, à mon tour, vous apprendre quelque chose, l'OTAN est une organisation de défense. Elle n'est donc en rien, et vous le savez, une institution en désaccord avec la CIPNA. Adhérer à l'une et rester dans l'autre, ce n'est pas incompatible et vous le savez. Je préfère une République courageuse à une République faible et molle.

[Pierre Ladan]

Pourriez-vous cesser de vous victimiser ? Vous êtes dans un débat, si vous n'acceptez pas les interrogations fondées, il me semble qu'en Chine, il y a aussi une élection présidentielle, beaucoup plus lisse celle-ci.

Pour vous répondre, non, la Frôce n'a pas accepté des réfugiés (le terme est important), parce que l'UE l'a fait. Elle a accepté d'ouvrir ses portes parce que derrière cette crise, se cache une terrible détresse humanitaire. Nous avons accueilli ces gens parce que c'était de notre devoir, nous, frôceux, citoyens d'une des meilleures démocraties du monde. Comme vous le dites, cette politique d'immigration ne fait pas partie de la responsabilité du Président de la République, ni de celle de l'Union Européenne. A partir du moment où vous voulez prendre part aux décisions d'une organisation, il vous faut y adhérer, point final. Lisez les statuts de l'Union Européenne, il n'y a pas de statut de membre "exceptionnel". La Frôce ne va pas l'obtenir, juste parce que vous faites un grand sourire naïf, Monsieur Bach.

Votre méconnaissance de la géostratégique m'inquiète. L'OTAN est une organisation de défense placé sous la ligne diplomatique des Etats-Unis. Le CIPNA est une organisation de pays non-alignés, qui refuse de se voir imposer une ligne diplomatique, notamment. C'est l'antithèse même de l'OTAN. Permettez-moi de vous dire que lorsqu'un Président de la République, prendra la décision de raser des siècles de diplomatie, le formidable travail des personnes ayant eu en charge la diplomatie, il ne s'agira pas de courage, mais de folie. J'ai confiance en la Frôce pour qu'elle vous empêche de nous emmener droit dans le mur.

[Daniel Gallon]

Moi je trouve "surprenant" de penser que l'UE serait "une gêne pour la souveraineté d'une Nation" et que l'"on" refuse d'y adhérer alors que dans un autre temps on pense à adhérer à l'OTAN...

Pour moi, le CIPNA doit, avant toute chose, être un lieu d'échanges entre pays "non-alignés" et voulant s'unir pour avoir un poids non-négligeable face à l'UE, l'OTAN et la Russie. Pour moi, le CIPNA doit être la preuve qu'il est pathétique de montrer les gros bras pour se faire entendre et conserver ses intérêts. J'aimerais également que le CIPNA affirme sa volonté commune de supprimer le Droit de Véto pour les membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU. Il est grand temps d'arrêter cette aberration !

[Florian Bach]

Je suis tout à fait d'accord avec vous Monsieur Gallon. Lorsque l'ONU est incapable d'agir simplement parce qu'un pays pose son véto, ce n'est pas normal. Comme ce qui est fait dans la majorité des cas, une simple majorité des voix devrait être suffisante pour agir.

Monsieur Ladan, je n'ai pas envie de répondre à vos continuelles attaques sur ma personnalité, ma naïvité ou ma dangerosité. Non seulement les téléspectateurs qui nous regardent ne souhaitent pas ce débat puéril, mais en faisant cela, ce sont des millions de Frôceux qui ont voté pour moi que vous insulter, et venant d'un candidat qui brigue la présidence de la République, cela ma fait peur. Être Président, ce n'est pas imposer sa vision des choses, c'est imposer la vision de la Frôce.

Si je suis votre réflexion, intégrer l'OTAN voudrait dire que nous sommes assujettis aux Etats-Unis. Voilà quelque chose de très intéressant. Cela signifie que toute institution que nous intégrons est menée par son fondateur? Original. Sauf que ce n'est pas comme cela que ça fonctionne. Les Etats-Unis ont le droit de parole au même titre que la Frôce. Ni l'un ni l'autre ne s'imposeront, c'est la majorité qui le fera. Je rappelle aussi qu'intégrer l'OTAN, c'est pour mieux protéger la Frôce d'éventuelles attaques, ce que la CIPNA ne fera pas, mais cela ne nous contraint en rien. Nous aurons toujours le doit de refus. Alors finalement, qu'est-ce qui est dangereux? Intégrer une institution pour protéger sa Nation ou se cacher derrière l'immobilité?