Siège de la Ligue des Droits de l'Homme

[Debora Da Silva]

Visite de Debora Da Silva, candidate RD à l'élection présidentielle, au siège de la Ligue des Droits de l'Homme

Debora s'est rendue aujourd'hui au siège de la Ligue des Droits de l'Homme, à Aspen, pour s'exprimer largement sur le dossier des migrants.

"L'Europe fait fasse au grand défi de son temps. Jamais un peuple - persécuté - n'aura eu à fuir la terreur en si grand nombre, quit à risquer sa vie en mer ou sur la terre ferme. La Frôce ne fait pas partie de Schengen, mais elle se situe à cheval avec les pays européens concernés. Accueuillir ceux qui en ont besoin, telle est la responsabilité des Etats confrontés aux demandes d'asile. Il y a quelques jours, nous apprennions l'effroyable nouvelle des 61 réfugiers retrouvés sans vie dans un camion en Hongrie. Aujourd'hui nous apprennons que des passeurs seraient impliqués dans cette affaire horrible. C'est contre ces passeurs que tous les Etats et la Frôce doivent se mobiliser et appliquer une politique de tollérence zéro à l'égard de ces criminels et non contre ceux qui sont en quète de paix et de sécurité. La Déclaration des Droits de l'Homme dans son article 14 énonce que "devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile d’autres pays". Selon la théorie, les demandes d'asile pourrait être effectuées auprès des ambassades afin d'éviter des routes périlleuses. Dans la pratique c'est tout autre chôse, ce droit s'exerce en entrant de facon illégale sur le territoire d'un Etat, créant souvent des situations dramatiques comme en Grèce et en Italie actuellement. Sigmar Gabriel, vice-chancelier allemand, et Franz-Walter Steinmeier, ministre allemand des Affaires Etrangères, ont émis une proposition concrète en 10 points visant à trouver une sollution humaine à ce drame. Ce problème ne se résoudra pas sans l'Europe, telle est leur conclusion. Devant ces drames, devant le manque de moyens, devant l'urgence d'une vraie coopération, je peux leur répondre que si je suis Présidente de la République, l'Europe pourra compter sur notre totale coopération dans la gestion de cette crise.

Vive la République, vive la Frôce, vive l'Europe!"

[Antonio Alves]

La Faction Frôceuse avait organisé dans le plus grand des secrets une opération coup de poing en ce jour, envers le local de la LDH situé à Aspen. L'organisation nationaliste reprochait en outre à la LDH son islamophilie traduite par son soutien sans faille au projet d'accueil des réfugiés, mais aussi ses multiples attaques envers les mouvements nationalistes, que l'organisation des "droits de l'Homme" se plaisait à attaquer en justice à la moindre incartade. Le but de l'opération était de semer la terreur chez les employés de la permanence et de les contraindre à ne plus œuvrer dans les rangs de la LDH. Il s'agissait aussi là de la première sortie publique de ce néo-groupuscule crypto-fasciste.

Une horde d'environ 200 nationalistes, pour la plupart skinheads et bien costauds, arriva sous les coups de 15 heures devant le local, le gringalet Antonio Alves en première ligne, un mégaphone à la main. Des passants avaient prévu l'arrivée de ces énergumènes depuis plusieurs minutes déjà, alertés par l'odeur de bière pas fraîche de plus en plus marquée au fur et à mesure que le cortège approchait.

Les manifestants n'hésitèrent pas à bousculer les passants sur leur passage, et à insulter ceux dont la couleur de peau n'était pas assez claire à leur goût. Une fois tout ce très beau monde réuni devant le local, deux mastocs déployèrent une banderole aux couleurs de la Faction Frôceuse, sur laquelle le message suivant était écrit : "Maîtres chez nous. Ni juifs, ni arabes... Frôceux !". Puis Antonio Alves se saisit du mégaphone :

"Merci à tous, chers camarades, d'être venus aussi nombreux devant le local de cette immonde association qu'est la LDH. Vous les voyez nous regarder d'un air terrorisé derrière la vitre, toutes ces abominables personnes qui œuvrent chaque jour à la destruction de notre nation, de notre peuple, de notre identité. Oui, ce sont eux qu'il faut punir, ce sont eux qui ont propagé des idées métisseuses et apatrides à travers notre société. Aujourd'hui, nous sommes ici présents pour reprendre la Frôce. Le seul moyen de se débarrasser des nuisibles est de le faire par la force. Passage obligé vers un nouvel ordre résolument national. Alors dans quelques instants, nous pénétrerons dans ce bâtiment et y confisquerons le mobilier et tout le matériel de propagande. Je vous défends de vous en prendre physiquement à ces énergumènes, vous savez très bien comment cela finira sinon. Je vous remercie, que le travail commence !"

Les skinheads ne se firent pas prier et explosèrent la porte vitrée du bâtiment, fermée par ses occupants qui espéraient contenir les manifestants en attendant l'arrivée des forces de l'ordre. Puis ils commencèrent à renverser tout le mobilier, à arracher des affiches pro-immigration sur les murs. La façade du bâtiment fut entièrement redécorée d'affiches de la Faction Frôceuse. Alceste, gros loubard de 140 kg vêtu d'un tee-shirt Lonsdale taille XXXL, en profita pour dilapider le pack de Heineken trouvé dans le frigo de l'association. Tout d'un coup, des sirènes de Police retentirent et les manifestants quittèrent les lieux en courant, laissant derrière eux un local ravagé et des militants de la LDH sous le choc.

[Je laisse à un MJ, s'il le souhaite, tirer aux dés le nombre d'interpellés par la Police ]

[Gavroche Finacci]

Intervention de la police

1 : Bien alertés par un de leurs collègues qui trainait dans le coin, les policiers arrivent en nombre et armés jusqu'aux dents. Il serait plus sage de ne pas les faire chier
2 : Les policiers sont nombreux et bien organisés, gros coup de filet
3 : Une solide trentaine de policiers sont là, ils sont bien concentrés sur un secteur et y font une vraie rafle
4 : Les policiers sont assez nombreux trop dispersés, quelques arrestations éprases
5 : Quelques voitures de patrouilles se concentrent vers l'est du bâtiment, coup de filet minime
6 : Une pauvre voiture de patrouille se retrouve face à plus de cent personnes, ça ne risque pas de donner grand chose

[dice seed=53408 secure=95f8623f_0]1d6[/dice]

[Gavroche Finacci]

La police intervient, mais elle est très mal organisée, seuls les manifestants les plus lents se laissent surprendre.

4 + [dice seed=41523 secure=3e8972de_0]1d8[/dice] arrestations

Antonio Alves a t-il été arrêté ?

[dice seed=41523 secure=8c56729b_1]1d40[/dice]

1 Oui
2-40 Non

[Gavroche Finacci]

Malgré un dispositif conséquent, la police, victime d'une mauvaise organisation, n'a pu intercepter que 11 personnes.

Les leaders ont-ils été reconnus par les militants de la LDH ?

1 Oui
2 Souvenirs trop flous pour que ce soit exploitable
3 Non, ils étaient en état de choc complet

[dice seed=41865 secure=b83dd3c0_0]1d3[/dice]

[Gavroche Finacci]

Les 11 arrêtés ont-ils lâché les leurs durant leur garde à vue ?

1 Non, ils ont été robustes du début à la fin
2 Ils ont donné de fausses pistes
3 Oui, mais ils n'ont lâché que les subalternes d'Alves
4 Ils ont eu peur comme des fillettes et ont tout lâché

[dice seed=41767 secure=2b7c2c67_0]1d4[/dice]

[Gavroche Finacci]

Malgré un dispositif conséquent, la police, victime d'une mauvaise organisation, n'a pu intercepter que 11 personnes.
Les militants de la LDH, en état de choc, n'ont pas reconnu les leaders du mouvement.
Les 11 arrêtés ont fait passer des skinheads rivaux pour les leaders du mouvement.

A partir de ce moment là, on peut dire qu'Antonio est en sûreté, je fais les prochains tirages au CdS pour d'éventuelles suites.

[Félicien Carles-Petite]

Félicien Carles-Petite, gouverneur de la Provence, a rendu visite en fin de matinée aux bénévoles de la LDH.

En arrivant sur les lieux, par les transports en commun, Félicien a d'abord salué les forces de l'ordre présentes pour surveiller le local. Puis il a été accueilli au sein du local de la LDH, par un café. Félicien s'est ainsi entretenu pendant une heure au sujet des menaces que subissait l'association, mais également au sujet des droits de l'homme en général en Frôce.

Les journalistes attendaient le gouverneur à la sortie du local.

- Monsieur Carles-Petite, quel regard portez-vous sur la sécurité, ici à Aspen ?
- Il y a eu des efforts en matière de sécurité, mais il est clair que la lutte contre la sécurité ne s'arrête pas à la délinquance de quartiers. Dénoncer la délinquance alors que des bandes armées d'extrême droite sévissent, ce n'est pas ce que j'appelle une politique de sécurité sérieuse. Je rejoins donc l'analyse de M. Kelmann sur cette question.

- Concernant l'accueil des réfugiés, quel est votre opinion sur la récente polémique liée à M. Calloway ?
- En matière d'accueil des réfugiés, il n'y a pas la loi des uns et la loi des autres. Il y a la décision de l'Etat, avec une loi votée, qu'il faut respecter. Imposer aux élus locaux l'accueil de réfugiés en contournant la loi ne règle rien. Le gouvernement a pris à bras le corps la question des réfugiés avec l'adoption d'une loi, et en attendant un nouveau débat public sur la question, il est nécessaire de suivre les politiques fixées en la matière.

[Bastien Pommier]

Trois jours après la dégradation du Siège de la Ligue des Droits de l'Homme, Bastien Pommier avait décidé de faire une visite surprise aux locaux, afin de rencontrer les responsables de la Ligue et les bénévoles. Le groupe discuta pendant plusieurs minutes, permettant au Premier ministre de comprendre le déroulement des événements du 16 février. Les bénévoles présents étaient encore choqués.

- Monsieur le Premier ministre, pourquoi être venu au siège de la LDH ?

- Je souhaitais montrer mon soutien à l'association à la suite des attaques qu'elle a connu. Ces actes sont inadmissibles et je suis heureux de voir que la justice ait fait son travail en rendant des sanctions assez lourdes.

- Selon les informations émanent de l'Assemblée nationale, vous avez rédigé une loi sur les associations, et notamment leur dissolution. La Faction Frôceuse pourrait-elle être votre première cible ?

- Avant de se poser cette question, il faut que les députés approuvent la loi. Si tel est le cas, nous prendrons les dispositions nécessaires en lien avec la loi pour prendre en considération l'ensemble des événements.

- Vos décisions sur l'accueil des migrants sont largement critiquées et divisent la société. Allez-vous reculer ?

- Non. Reculer ne fait pas partie de mon vocabulaire. Merci

C'est à pied, bien escorté que le Premier Ministre reprit la direction de Belley.