[Législatives mars 2016] Débat n°2 : Ecologie / Education / Culture

[Gavroche Finacci]

Ce débat portera sur l'environnement, les transports, l'éducation, la culture et les sports

Règles :

Maximum 10 interventions par liste, le nombre d'intervenants n'est pas limité
Les journalistes neutres sont conviés à orienter le débat, les candidats devront alors rester autant que possible dans le cadre posé
Pas plus de 200 mots par message, sinon il ne compte pas
Interdiction qu'une liste poste deux fois de suite
Les journalistes ne sont soumis à aucune limite de mots ou d'interventions
Interdiction d'éditer son message

Seul le compteur de mots du forum fera foi pour la limite de mots par message.

Début du débat : Lundi 14 mars à 20 heures
Fin du débat : Mercredi 16 mars à 20 heures

Les messages postés avant ou après l'heure limite ne comptent pas

[Gaspard Salcedo]

J'aimerais tout d'abord que nous ayons tous une pensée pour les militants qui portent mon projet qui ont été lâchement agressés ce soir. Je vous remercie.

L'écologie est le défi de ce siècle. Le projet d'unité nationale que je porte devant les frôçeux y accorde donc une place très importante. Car en la matière, nombreuses sont les déclarations d'intentions, peu nombreux sont les actes. Je m'engage, ce soir, devant les frôçeux, à agir concrètement pour l'écologie lors de mon mandat.

Je pense que l'écologie, elle se pense avec les territoires. L'écologie peut renforcer des territoires et promouvoir l'économie locale, c'est ce que je compte faire en agissant en faveur des circuits courts dans les commandes publiques. L'écologie peut également relier les territoires. C'est ainsi que je souhaite créer une ligne ferroviaire de fret à grande vitesse, chargée de relier en moins d'une journée les deux extrémités de la Frôce, en passant par les marchés nationaux de produits frais et les centrales d'approvisionnement.

Le temps de parole nous est compté, c'est bien normal, et je ne peux dans un premier temps citer toutes les mesures que je compte mettre en avant dans ce domaine. Mais une me tient particulièrement à cœur : l'investissement dans la recherche pour la fusion nucléaire, qui est sans doute l'énergie de demain. Nous ne pouvons pas nous permettre de passer à côté d'une telle opportunité d'écologie et d'indépendance. Même si cette énergie est coûteuse, nous avons les moyens de la financer, et surtout cette énergie est très sûre et propre.

[Alexandre Lacroix Le Menn]

Monsieur Salcedo, nous ne sommes pas du même bord politique. Mais permettez-moi de vous apporter, à vous et vos militants, mon soutien et ma solidarité face à l'attaque odieuse et lâche que vous venez de subir. Vous avez à ce titre, tout mon respect républicain.

Cependant, malgré ce contexte, je souhaite rectifier vos propos et vous répondre que non, la fusion nucléaire n'est pas propre. Tout d'abord, il faut savoir que cette technologie n'est à l'heure actuelle qu'à un stade expérimental. Parce que la fusion nucléaire demande une température de plusieurs millions de dégrés ce qui à l'échelle physique pose un problème de confinement. A l'heure actuelle aucun réceptacle ne peut supporter une telle chaleur. Et à supposer que cet obstacle soit surmonté, se posera la question du tritium, la particule utilisée pour cette fusion et qui non seulement est nocive pour l'environnement mais aussi pour la santé. D'un point de vue chimique, d'ailleurs, la combustion va générer également des éléments radioactifs lourds. Alors oui je vous l'accorde, la fusion est moins polluante que la fission nucléaire, mais elle n'est pas propre du tout.

Si l'on prend le projet ITER, l'investissement est de 30 milliards de dollars sur 30 ans, auxquels vont s'ajouter les millards nécessaires à l'entretien. Se pose ensuite la question de l'alimentation électrique du réacteur, puisqu'il lui faudra une énergie considérable pour démarrer et tout autant pour le faire tourner. Vous comprendrez aisément que l'avenir énergétique de notre pays se situe dans de véritables énergies fiables et propres comme le solaire ou l'éolien. Le nucléaire n'a guère d'avenir en matière écologique.

[Gaspard Salcedo]

Monsieur Lacroix Le Menn, je vous remercie pour votre soutien qui nous va droit au cœur.

Vous avez raison de souligner l'aspect expérimental de cette technologie. Mais le fait que les allemands investissent en masse dans ce domaine, alors même qu'en matière énergétique ils sont d'habitude plus prompts à faire des économies drastiques au mépris de l'environnement, montre bien qu'il y a des opportunités à évaluer. Il serait dommage de passer à côté d'un secteur dans lequel la course est déjà lancée, sur quelques suppositions. Mais ce projet de recherche ne doit effectivement pas nous fermer les yeux sur les énergies renouvelables et le nucléaire de fission.

Nous prônons ainsi la création d'une autorité indépendante du nucléaire rendant des avis contraignant en matière de fermeture ou de travaux au sein de centrales. Cette commission scientifique disposera du pouvoir de faire fermer une centrale si elle estime qu'elle est dangereuse pour les hommes ou la nature. Nous développerons par une fiscalité et des investissements adaptés, ainsi que par des possibilités de financement pour les particuliers et entreprises, les logements passifs voire à énergie positive ainsi que les énergies renouvelables. Notre potentiel marin est, par exemple, à exploiter en matière d'énergies marines.

Nous investirons également, dans le domaine automobile, dans la création massive de bornes de recharge pour véhicules électriques. Pour ces véhicules, nous rendront le stationnement et le péage gratuits.

[François d'Escourt]

Bonsoir à tous,

Avant de commencer, j'emboîte le pas à Monsieur Le Menn et tiens à assurer Monsieur Salcedo du soutien le plus entier de la liste "La Frôce mérite mieux" aux victimes, à leurs proches et à la liste "Pour le Futur de la Frôce" d'une manière globale.

Cet aparté fait, je souhaite revenir sur les propos de Monsieur Lacroix qui me semblent plutôt précipités. Rien ne nous permet à l'heure actuelle de statuer sur le côté renouvelable ou non de la fusion nucléaire qui n'est, comme vous l'avez pourtant dit Monsieur Lacroix, qu'à un stade expérimental. Selon les avancées en termes de recherche permises par des scientifiques allemands et américains, oui l'énergie tirée de la fusion nucléaire pourrait constituer une énergie propre. Si pour l'heure les moyens technologiques à disposition ne permettraient pas de contenir la température de fusion nécessaire à maintenir le plasma en vie, nous devons quand-même considérer cette possibilité car les enjeux sont majeurs, et bien au-delà du caractère propre : pensons aux garanties en termes de sécurité qu'apporterait la fusion nucléaire par rapport à l'énergie nucléaire actuelle.

Concernant le tritium, l'argument est fallacieux dans la mesure où ce dernier ne serait utilisé que comme produit intermédiaire de la réaction nucléaire, ce qui écarterait d'emblée le risque liée au transport des ressources radioactives. La réaction de fusion, telle qu'établie par les recherches, n'aurait pour réel consommable que le deutérium d'une part et un lithium obtenu par la réaction entre ce même deutérium et le tritium d'autre part.

Donc oui, il y a des possibilités et la proposition de financer davantage la recherche concernant la fusion nucléaire me semble tout à fait pertinente.

[Alexandre Lacroix Le Menn]

Vous prenez l'exemple de l'Allemagne, Monsieur Salcedo, mais le plan de transition énergétique mis en place ces dernières années prévoit un abandon progressif de l'énergie nucléaire, qui à l'heure actuelle doit représenter 17% de leur production totale. Cela au profit des énergies renouvelables, comme l'éolien, l'hydraulique, la géothermie ou encore la biomasse. 30% c'est la part des énergies renouvelables prévue en 2030 en Allemagne.

La Conférence Climat a démontré un changement dans la façon de mener des politiques environnementales. On ne réfléchit plus au nucléaire, parce que l'on sait tous qu'il existe de bien meilleures solutions ailleurs. Vous parlez de notre potentiel marin, je vous rejoins totalement sur cette question. Nous avons là une belle opportunité de mettre un phénomène naturel au service de notre civilisation et de nos technologies. Et je pense que si nous devons investir de l'argent, ça doit être dans des projets sûrs et viables, qui ont une efficacité et une compatibilité écologique avérée. L'objectif sur le long terme est de ramener la part des énergies fossiles et du nucléaire à 0% de notre production électrique. C'est faisable, si nous développons les énergies renouvelables et si en parallèle nous rationalisons le rapport que nous avons avec la consommation d'énergie.

Il est évident que nous devons développer les voitures électriques, mais pas que. Nos transports doivent se moderniser. C'est le cas de nombreux bus qui sont électriques. Nous nous engageons à développer les réseaux solidaires, comme le covoiturage et à privilégier les transports en commun pour réduire le trafic. Pour aider au renouvellement du parc automobile, nous sommes favorables à l'instauration d'une prime à la casse.

[François d'Escourt]

Attention quand-même de ne pas tomber dans le tout ou rien. N'oublions pas que les énergies renouvelables présentent également des limites non-négligeables. Les technologies au point aujourd'hui nécessitent des investissements élevés et impliquent de faibles coûts de fonctionnement. Exactement comme le nucléaire. Par ailleurs, la majeure partie des énergies renouvelables sont intermittentes et imprévisibles. Par exemple, savez-vous que l'éolienne ne rend utilisable que 30% de sa capacité énergétique ?

Il y a également l'impact, non-négligeable, sur le plan paysager. Il faut environ 750 éoliennes pour produire une énergie équivalente à celle d'un réacteur nucléaire. Imaginez donc la surface nécessaire pour implanter autant d'éoliennes comparée à celle que prend un réacteur. Nous parlions par ailleurs d'hydraulique et de marin, mais n'oublions pas pour ces exemples précis que ce type d'installation renouvelable perturbe fortement les écosystèmes locaux.

La proposition de La Grande Droite est de ne pas céder à l'exagération et d'envisager un juste-milieu, plus stable et réaliste pour notre avenir énergétique. Pour l'heure, les énergies renouvelables ne peuvent servir que de dispositif d'appoint à l'énergie thermique et au nucléaire. Mais tout laisse à penser que la réalité sera tout autre dans les décennies à venir.

Soyons positifs, les avancées scientifiques augurent de nouvelles technologies propres et plus performantes. Je pense notamment aux centrales solaires à concentration ou encore au HVDC. Deux maîtres mots : patience et pragmatisme. Tout comme pour la fusion nucléaire, poursuivons donc l'effort d'investissement dans la recherche sur les énergies renouvelables. Mais ne faisons pas l'impasse sur le reste par simple idéologie.

[Valérie Boyé]

La liste que je représente estime que l’écologie mérite des actes, clairs, pour un véritable développement durable. Nous estimons que les politiques écologiques seront efficaces, que si elles passent par un grand projet d'adhésion, des frôceux. Mais le plus important par l’adhérence de la classe politique sur un projet rassembleur. Assurer une continuité des politiques écologique sans aucun moratoire électorale, je m'explique, l'alternance politique peut-être bénéfique sur des thématiques. Mais pour l’écologie, elle doit être porteur d'avancée significative ou chaque formation politique doit faire des compromis. Je suis prête à travailler avec l'ensemble des bonnes volontés,je dis bien des bonne volontés parce que je considérè que notre planète n'a pas d’étiquettes politiques. Parce que nous ne sommes pas dans une réalité virtuelle, et que cette planète, il y en a qu'une. Autant être ambitieux. Ma première action, si j'obtiens une majorités sera de construire l'unité de la nation sur cinquante ans, sans possibilité de retour en arrière.

Ce grand projet, qui devra passer par un dialogue national avec les associations, les experts, les politiques en vue de proposer une réforme ou les politiques incitatives, seront privilégié à tous les échelons du pays, dans les collectivités, chez les particuliers et au plus hauts sommets de l'État. Nous ne sommes absolument pas fermer, et en opposition, pour nous seule compte la volonté et l'engagement. Notre objectif est de garantir aux générations futures de vivre dans une société propre, une société pure, une société respectueuse. Cela se fera également par la mise en place d’une politique d’agriculture durable en favorisant les productions écologiques et leurs producteurs. Nous mettrons en valeur l’environnement frôceux à travers notre patrimoine. Notre territoire est riche de nature, de faune et de flore, que nous devons protéger. Protéger cette nature en améliorant la gestion de nos déchets, en instaurant des quotas de déchets et en mettant en place la pénalisation des actes anti-écologiques.

[Gaspard Salcedo]

Madame Boyé a mentionné l'agriculture, j'en suis heureux car ce secteur est trop souvent laissé de côté dans l'action publique, alors que les agriculteurs et agricultrices sont la force de nos régions, de nos terroirs. L'agriculture est une grande force qu'il faut savoir accompagner sur le chemin de l'écologie et du futur.

En ce qui concerne la pêche, nous créerons un Institut de la Pêche Durable, doté de capacités d'aides financières aux pêcheurs pour la modernisation de leur activité et chargé de fixer des règles pour une pêche respectueuse de l'environnement.
D'un point de vue plus "terrestre", nous favoriserons les circuits courts de distribution pour la commande publique, notamment en restaurations collectives. Par des aides à la transition, nous favoriserons également la transformation des parcelles agricoles en parcelles biologiques.

Nous nous devons d'aider les agriculteurs dans l'exploitation de leur activité. C'est ainsi que nous créerons des chambres locales d'agricultures, disposant de moyens sociaux et financiers pour venir en aide aux agriculteurs en difficulté. Il s'agira de réels interlocuteurs locaux. Nous permettrons également aux agriculteurs de s'organiser entre eux pour permettre un équilibre avec la grande distribution, qui disposera d'une fiscalité atténuée si elle montre des efforts en matière d'approvisionnements locaux ou nationaux. Et parce que les agriculteurs ont également le droit à des vacances, à rendre visite à des proches éloignés, ou tout simplement à être malades, nous créerons un service national de remplacement agricole, formant des agriculteurs remplaçants chargés d'exploiter la ferme en cas d'impossibilité de la part de l'agriculteur. Il s'agira là d'une réelle protection sociale.

[François d'Escourt]

L'agriculture est effectivement le traditionnel grand oublié du débat public. Pourtant, la Frôce doit beaucoup à ces femmes et hommes qui entretiennent leurs écosystèmes pour satisfaire nos besoins alimentaires. En ce sens, que l'État se place en réel partenaire du savoir-faire local est un bon début, et c'est pour cette raison que nous présenterons une loi visant à obliger les collectivités à se fournir prioritairement en denrées alimentaires auprès des producteurs locaux. Ainsi, nous sanctuariserons les circuits courts de distribution en régionalisant les achats publics et en promouvant les dispositifs de coopération entre producteurs.

N'oublions pas l'avenir du secteur, les jeunes agriculteurs. À la décroissance du nombre de jeunes qui franchissent le pas chaque année et créent leur propre exploitation agricole, nous répondrons par la mise en place d'une subvention de soutien à l’installation et à la reprise d’activité avec la constitution d’un fonds d’épargne pour encourager l'investissement de ces jeunes, souvent résignés d'avance par les difficultés rencontrées par le secteur.

Une autre réalité, celle des pratiques de la grande distribution à l'égard des producteurs. Aujourd'hui, bon nombre de produits ont vu leur prix augmenter en surface de vente alors que les prix d'achats aux producteurs, eux, ont significativement diminué. Je pense par exemple au lait et aux œufs. Le prix de revient est passé en dessous du prix d'achat. Comment les producteurs pourraient-ils donc amortir leurs investissements en vendant à perte ? Pour inverser cette tendance, nous créerons l'Agence de Régulation de l'Autorité et de la Concurrence dont l'action première sera de lutter contre l'abus de position dominante envers les producteurs.

[Debora Da Silva]

Pour la liste sociale-démocrate, le fond du problème de l'énergie nucléaire se situe au niveau de sa sécurité et des déchêts qu'elle émet. Il serait irresponsable de continuer de travailler avec des vieilles centrales nucléaires, de meme que la manière dont nous stockons ces déchêts doit être retravaillée. Nous croyons en la recherche. Nous avons toujours défendu les énergies renouvelables et nous continuerons d'investir dans ces énergies.

Le parc éolien marin en Côte du Soleil, que j'ai encouragé, en est l'exemple. Certes, il faudra encore attendre plusieures années de recherche avant que l'ensemble du réseau soit 100% vert. Nous sommes ouvert à l'étude de toute nouvelle mesure transitoire en vue d'accompagner ces énergies vertes. J'ai bien dit nouvelle mesure transitoire. Car il est clair que des vieilles centrales ne sont en aucun des bonnes mesures transitoires. Si le RD est présent dans la future majorité, nous ferons inscrire la fermeture des vieilles centrales nucléaires à l'ordre du jour du conseil des ministres.

[Bastien Pommier]

Nous évoquons depuis de nombreuses années de la question des énergies vertes et de la réduction de la consommation des gaz à effet de serre. La récente Cop21 témoigne de la volonté affichée des Etats de prendre des mesures importantes dans le domaine de l'environnement. La République frôceuse doit également réponse à ses exigences et doit à son tour prendre des mesures.

Mais, ces mesures, il ne faut pas les prendre n'importe commun et à la va-vite. C'est un travail de fond, sur plusieurs années, qui est nécessaire. L'ADF soutient depuis de nombreuses années l'idée de passer à l'énergie renouvelable. Mais il est nécessaire de faire les choses dans l'ordre. Notre pays peut-il vraiment fonctionner au 100% renouvelable ? A quelle date ? L'énergie nucléaire est-il vraiment indispensable dans notre pays ? A quelle échéance ? Toutes ces questions méritent des réponse. Un vrai rapport, réunissant l'ensemble des forces politiques représentées dans notre hémicycle doit pouvoir travailler dans ce sens. Il est donc envisageable de mettre en place une commission parlementaire efficace et sur la longue durée chargée de tirer des conclusions sur les possibilités qu'a notre pays en matière d'énergie.

Sur l'agriculture, l'un de mes plus grands regrets est de ne pas avoir pris les décisions nécessaires lors de cette mandature. Il est nécessaire de prendre en compte la vie de nos agriculteurs, poumon de notre économie. Une vaste politique agricole doit donc se mettre en place dès la prochaine mandature, proposant plusieurs mesures cohérentes : circuits-courts, aide aux exploitants, développement de l'agriculture biologique. Des idées sur lesquelles tous peuvent se retrouver.

[Urumi Nakamura]

Je serais plus sceptique que vous sur la COP 21, s'il est bon de voir une évolution dans le ton, l'accord reste avant tout un accord d'affichage sans véritable portée contraignante, il serait bon que les pays de bonne volonté forment une Organisation Mondiale de l'Ecologie qui aurait une portée contraignante, cela mettrait une pression soutenue de l'opinion publique et diplomatique sur les pays qui trainent des pieds en la matière tels que les Etats-Unis, sclérosés par l'immobilisme coupable de leur Sénat et la Chine, à la croissance anarchique.

Le concept même de pression par l'opinion porte la nécessité que nous soyons exemplaires.

L'exemplarité doit tout d'abord venir de l'Etat, il serait souhaitable que les bâtiments publics soient dotés de panneaux solaires, ce qui engendrera la nécessité que l'Etat fasse de lourds investissements pour ses bâtiments et ceux des collectivités territoriales, exemplarité aussi sur la flotte automobile, en supprimant les véhicules à faible utilité et en remplaçant les autres par des modèles moins polluants.

Mais aussi symboliques soient-ils, les gestes de l'Etat sont insuffisants, la mentalité des particuliers doit également évoluer, cela repose avant tout sur le transport responsable, pour cela deux mesures phares, la fin des vols intra-régionaux non-essentiels à l'horizon 2025 et surtout la gratuité des transports en commun pour les plus défavorisés que sont les étudiants, les handicapés, les ainés et les allocataires du RMG. L'écologie ne doit plus être une lubie de riche mais une préoccupation populaire.

[Valérie Boyé]

Cinq ans après la catastrophe de fukushima, nous devons nous aussi en Frôce prendre la pleine mesure des risques., il faut prendre également conscience de l'état des centrale, dans son rapport l' Agence des Données Publiques estime que 3 centrales sur 5 est en mauvaise état. Nous sommes aujourd'hui face à un choix cornélien, doit-ont investir d'avantage dans le nucléaire pour rénover les réacteurs, ou alors au contraire investir d'avantage dans d'autres énergies moins risqué.

À titre personnel, je pense qu'investir massivement dans le nucléaire, en 2016, avec la connaissance des risques, serait inconsidéré. Je soutiendrai une sortie du nucléaire de façons progressives. Nous devons réfléchir à la fermeture de la centrale de Casarastra dans les trois prochaines années. En effet, c'est la centrale la plus ancienne, elle fêtera, c'est 40 ans l'an prochain et sont état est classement est préoccupant.

Nous devons investir 50% de nos énergies dans le renouvelable et les 50% restant dans le nucléaire pour conserver une énergie d’appoint. Je tiens à rappeler ces chiffres, les énergies renouvelables représentent 33% de notre production, contre 57,2 d’énergie nucléaire. Mon objectif serait dans un premier temps d’équilibrer les productions à 50/50 d'ici 2030.

[Florian Bach]

Les Patriotes ont toujours été en faveur d'une vraie politique écologique. Nous avons déjà mis en place certaines de ces mesures dans nos mairies et nous pouvons clairement affirmer que cela fonctionne bien. Nos propositions sont clairs: lutter contre le réchauffement climatique et prévenir l'avenir.
Nous souhaitons la mise en place d'une vraie taxe carbone qui sera caractérisé par la taxation des véhicules les plus polluants et des industries polluantes. Prenons enfin nos responsabilité, nous avons les moyens d'agir. Nous interdirons également les voitures de plus de 15 ans dans les centres villes historiques car nous devons protéger notre patrimoine.
Les Patriotes s'engagerons aussi dans les technologies du futur en investissant massivement dans les énergies vertes et le nucléaire propre, car oui, nous considérons que le nucléaire ne doit pas être mis de côté. Sortir du nucléaire, comme le propose certains de mes adversaires, n'est pas viable sur une longue durée. Nous investirons également dans la production de l'éolien avec l'installation de grands parcs en mer et sur terre.
De plus, nous mettrons en place des primes pour tout particulier ou professionnel qui souhaite investir dans ces énergies.
Nous avons les moyens d'agir pour une Frôce verte et une planète propre. voter les Patriotes, c'est choisir une politique respectueuse de l'environnement.