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Retrouvez ici tous les candidats de la Liste Sociale-Démocrate (RD-PSDF), enmenée par Debora Da Silva.

1 / L'actualité récente a été dominée par les actes de certains groupuscules d'ultra-droite avec notamment l'attaque du siège de la LDH et l'irruption dans le métro de Casarastra. Quel serait à votre sens la meilleure solution pour y mettre fin ?
Tout d'abord, je voudrais rappeller qu'il existe des lois en Frôce qui garantissent nos libertés et qui protègent nos citoyens. A partir du moment où des groupuscules extrémistes politiques ou fondamentalistes religieux s'en prennent à des Frôceux ou à des symbôles de la République, ces groupuscules doivent être mis hors d'état de nuire.
2 / La dernière loi de finances dégage un excédent budgétaire de 12 milliards de plz. Pensez-vous opportun de creuser dans cet excédent pour financer des programmes sociaux ou des baisses d'impôts ou êtes vous partisan d'une grande prudence sur le sujet ?
Douze milliards, c'est énormément d'argent. La loi prévoit de réinvestir cet argent dans le fonds républicain d'investissement pour aider le monde de l'entreprise à se développer, c'est bien. Au RD nous voulons faire mieux, nous voulons nous assurer qu'au minimum 20% de cet excédent soit réinvestit dans la Recherche afin que nous puissions nous approcher un peu plus du top 10 des pays qui mise sur la recherche scientifique et créer par la meme occasion des emplois qualitatifs pour nos jeunes.
3 / La question de l'accueil des migrants a dominé la première partie du mandat du Gouvernement Pommier. Suite aux votes de l'Assemblée Nationale, il a été établi un quota de 30 000 migrants pour l'année 2016. Pensez-vous qu'il serait raisonnable de modifier ce quota que ce soit à la hausse ou à la baisse dans la mesure où les villes ainsi que nos partenaires diplomatiques ont déjà pris des dispositions en se tenant à ce chiffre ?
Je pense que 30.000 est un bon quota si l'ensemble des Etats concernés participent correctement à ce devoir humanitaire, pas comme le fait la Hongrie de Monsieur Orban. Quand l'on sait qu'une ville comme Munich a une capacité pour accueillir 10.000 réfugiers, ca fait réflechir à l'échelle de la Frôce. De récentes statistiques ont démontrées que l'acceuil de réfugiers n'a pas d'impact négatif sur l'emploi. De quoi mettre de coté certaines idées réçues qui consiteraient à dire que l'immigration ne serait noçive pour l'emploi des nationaux.
4 / La réforme de l'audiovisuel a occupé un pan non négligeable des débats parlementaires durant la première moitié de la mandature, cette réforme a ouvert l'accès au marché gratuit à un nombre de chaines bien plus larges qui vont sans doute rivaliser d'imagination pour s'attirer les faveurs du public. L'imagination des producteurs ne va pas sans dérive, et certaines associations familiales craignent déjà l'essor d'une télé-poubelle portée par des concepts extrêmement sulfureux qui vont parfois jusqu'à mettre en danger la santé des candidats. Le Gouvernement doit-il avoir un pouvoir de régulation en la matière ou laisser une totale liberté aux diffuseurs ?
La Loi sur les Médias est une loi équilibrée qui garantit la liberté de la presse et la liberté d'expression. Elle protège aussi les individus qui seraient atteint physiquement ou psychologiquement lors de la diffusion ou du tournage d'un programme. La loi protège les droits de tous, des individus, cela inclu les téléspectateurs comme les participants, et les médias. Je rappelle que la Commission Indépendante de Protéction de la Culture, qui a été créée sous ce gouvernement, dispose de pouvoir de sanction contre les médias qui porteraient atteinte envers un individu ou une communauté. Donc oui, les diffuseurs disposeront d'une large liberté en matière de programmation pour autant qu'ils respectent la Loi.
5 / Depuis la mise en place des provinces, un grand nombre d'entre elles ont mis en place une fiscalité basée sur les questions d'environnement. Pensez-vous que la taxation écologique doit demeurer le domaine réservé des ressources propres des provinces ou que celle-ci devrait être du ressort du gouvernement, et si vous souhaitez que celle-ci devienne du ressort du gouvernement, quels revenus de substitution devraient percevoir les provinces en question ?
L'Environnement est un domaine qui doit être traité à chaque niveau de pouvoir: globalement et localement. Les décisions qui sont prises au niveau local ont un impact sur notre environnement, de façon positive ou négative, et l'Etat doit donner les moyens nécessaires aux communes et aux provinces afin que ces décisions puissent avoir un impact le plus positif possible sur l'environnement. Je souhaite donc que cet exemple soit transposé vers tous les niveaux de pouvoir.