

Si je suis candidat, c'est que j'ai pu mesurer à quel point une action provinciale ambitieuse se construit sur le long terme, avec une volonté de bâtir un schéma cohérent. Si je suis candidat, c'est que j'ai eu l'occasion de voir à quel point nos territoires ont besoin d'une province forte, qui puisse agir en faveur de la société là où les communes et l'Etat ne le peuvent pas. Si je suis candidat, c'est que je pense avoir encore beaucoup à apporter aux habitants de la Provence. Si je suis candidat, c'est que je sais combien l'extrême droite peut être incompétente et détachée des réalités.
Pendant tout mon mandat, j'ai agi en faveur de la Provence et de ses habitants. J'ai facilité les achats publics de proximité, j'ai supprimé les impôts provinciaux alors que la fiscalité précédente était bien trop pesante pour les particuliers comme pour les entreprises, j'ai investi dans les transports, j'ai fait en sorte que les élus du conseil provincial soient irréprochables. Je n'ai pas accompli tout ce que j'aurais souhaité, c'est vrai, car je me suis heurté à la fois à la réalité du temps mais aussi au blocage des maires d'extrême droite, qui refusent l'action publique solidaire et œuvrant pour l'intérêt du plus grand nombre.
J'aurai à cœur, pendant cette campagne, de vous présenter un grand projet de mandature, clair, précis, orienté vers la réalité de la vie, vers le futur de notre province. Je serai à vos côtés comme je l'ai toujours été, pour vous écouter, pour vous représenter au mieux. Je resterai un gouverneur intègre, garanti sans cumul, sans conflits d'intérêts, sans compte caché au Panama. Je ne suis sans doute pas parfait, mais je suis un homme qui n'a dans le cœur que la volonté de vous servir, de servir la Provence.
Je vous remercie.