+ Thomas Rivet

[Thomas Rivet]

+   Heureusement, je suis resté un représentant parlementaire. Je m’ennuie vraiment trop en ce moment dans mon appartement en plein cœur de la capitale. J’attends donc patiemment que le gouvernement daigne se réveiller et qu’il cesse de s'occuper des affaires de Donald Trump qui ne regarde à partir de maintenant que son pays et lui. Après tout, il est devenu le 45eme Président des États-Unis de manière démocratique, je le félicite d’ailleurs de sa victoire et lui adresse tout mon courage pour la suite. Maintenant, il est l’heure pour Monsieur De Kervern et son équipe de se mettre un peu au travail.

[Thomas Rivet]

+   Notre Premier ministre, Philippe de Kervern semble quelque peu irrité ces derniers temps.

Il se dit le chef du gouvernement mais agit en totale contradiction avec la fonction qu’il occupe. Un Premier ministre se doit d'être impartial et d’éviter les clivages politiques dont, nos concitoyens sont spectateurs en ce moment.

Hier soir, j’ai posté sur les réseaux sociaux que son équipe et lui devaient se mettre au travail. Ils devraient tous se concentrer sur notre nation. Il est quand même à déplorer les premières fractures au sein du gouvernement. Tout cela pour dire que, je ne suis en aucun cas partisan de la langue de bois en disant : « il faut se mettre au travail ! ».

Votre souhait de travailler d’un commun accord avec l’opposition est quelque peu remis en question. Il ne suffit que de voir la façon dont vous la qualifiez. Vous vous prétendez le chef mais le vrai maître à bord, c’est le peuple. Il est donc de mon humble avis que vous présentez à l’opposition ainsi qu’au peuple, vos plus profondes excuses.

[Thomas Rivet]

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Je suis allé ce matin à la rencontre des maires qui font face ces dernières années à la recrudescence de la délinquance et du trafic de drogue. J’ai pour l’occasion tenue mon discours à Aspen dans la salle des Conférences Raymond Bijoux à quelques pas des Quartiers nord.

Nos quartiers dits sensibles qu’on appelle plus communément « zone de non droit » ont proliféré ces dernières années. Nous sommes pour autant restées spectateur d’un tel désarroi. Nos villes sont maintenant la proie d'incivilités en tout genre, nos maires eux sont désarmés face à une situation dont, nous n’avons pas toujours apporté de bonnes réponses et même pas du tout abordé.

Les quartiers sensibles empoisonnent la vie de leurs habitants. Il y a là une priorité nationale. Il nous faut en qualité de vrai homme et femme politique exercer notre devoir pour ramener toutes nos villes vers ce havre de paix dont nous désirons tous quelle que soit notre classe politique mais que nous ne cherchons pas toujours à provoquer. Nous devons donner à ces quartiers les moyens nécessaires de lutter contre ces fléaux.

Nous chérissons tous le retour ou du moins le maintien sécuritaire à l’intérieur de notre pays. Provoquons ce maintien, octroyons des moyens adéquats pour nos forces de l'ordre et rétablissons la dignité de ces quartiers qui longtemps ont vu naître en leur sein des hommes ainsi que des femmes qui font la fierté de notre pays.

Ces questions de sécurité doivent à mon humble avis être discutées au sein d’organisation qui réunit l'ensemble des maires. Je prône le retour d’une seconde CMF mais étant plus moderne et axé sur les vraies réalités que fait face notre pays. J’appelle donc le Premier ministre, Philippe de Kervern à exprimer sa position sur l'instauration ou non du Haut Conseil Territorial.

[Thomas Rivet]

+   J’annonce mon retrait de la vie politique pour des raisons strictement personnel. Je suis jeune, je n’ai évidemment pas pu séduire l’électorat frôceux. Je me retire dignement, j’ai cru à un moment donné porter une autre voix au sein d’une droite qui longtemps fut démuni devant les multiples victoires de la gauche et la honte électorale dont l’ADF est l’auteur depuis maintenant quelques années. Je fais place à celui qui saura être plus convaincant et plus motivé que moi. Je quitte la scène politique en restant néanmoins à l'affût de l’actualité politique de mon pays.