[Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Sociale
- Asuka Finacci
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[Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Sociale
Ce débat portera sur la santé et les affaires sociales
Règles :
Chaque intervenant doit préciser clairement dans son premier message quel candidat il soutient, s'il n'est pas lui-même candidat
2 représentants au maximum par candidat (candidat inclus, s'il décide de participer)
Les journalistes sont autorisés à intervenir, à condition de maintenir une stricte neutralité
Pas de pavé, nous sommes censés simuler quelque chose qui se rapproche d'un débat télévisé, donc soyez relativement brefs
Interdiction de poster deux fois de suite
Interdiction d'éditer son message
Début du débat : Lundi 12 janvier à 21 heures
Fin du débat : Mercredi 14 janvier à 21 heures
Règles :
Chaque intervenant doit préciser clairement dans son premier message quel candidat il soutient, s'il n'est pas lui-même candidat
2 représentants au maximum par candidat (candidat inclus, s'il décide de participer)
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Début du débat : Lundi 12 janvier à 21 heures
Fin du débat : Mercredi 14 janvier à 21 heures
Asuka Finacci Asato
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Soc
Je me présente à cette campagne présidentielle avec la ferme attention de défendre l'humain avant tout; c'est à dire porter des valeurs humanistes, pas seulement dans les mots, mais également dans les actes. Chaque personne doit pouvoir vivre dignement et être soignée de la meilleure des façons. Chaque personne, peu importe où elle habite ni d'où elle vient. Je m'engage ainsi à lutter activement contre les déserts médicaux, en mettant en place une vraie carte de la santé publique et des maisons de santé dans les territoires ruraux, au plus près de ceux qui sont touchés par les déserts médicaux. Le Code de la Santé publique, que je compte mettre en place, imposera aux médecins fraichement diplômés de travailler pendant deux ans dans un centre hospitalier public ou pendant au moins un an dans une maison de santé.
Ce code de la santé publique, entre autres mesures, aura également pour but de créer un observatoire d'observation et de lutte contre les fraudes à la sécurité sociale. La solidarité n'est pas quelque chose à prendre à la légère, elle doit responsabiliser chacun.
Ce code de la santé publique, entre autres mesures, aura également pour but de créer un observatoire d'observation et de lutte contre les fraudes à la sécurité sociale. La solidarité n'est pas quelque chose à prendre à la légère, elle doit responsabiliser chacun.
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Soc
EL/ J'apporte mon soutien à Michaël Salinovitch.
Monsieur Vailland de Chirey, je vous écoute parler avec une grande attention et une certaine distance. Je doute que vous ne soyez pas convaincu par les idées humanistes que vous dites défendre. J'ai jeté un oeil à votre programme et je dois admettre qu'il contient de bonnes propositions.
Cependant, je m'interroge sur votre sincérité à les mettre en œuvre. Et pour cela, je m'appuie sur votre bilan. Ou plutôt sur votre absence de bilan. Pas d'avancées majeures, et ce malgré les tentatives de la gauche ayant composé le précédent Gouvernement pour faire passer des textes clés, des éléments sur lesquels, vous vous étiez engagés, si je ne m'abuse. Le mandat est terminé et, malheureusement, le volet social a été enterré, oublié.
En vous écoutant, je m'aperçois que c'est tout à fait normal. L'ADF, de par son discours n'a pas de fibre sociale mais bien une fibre libérale. Il est en effet très libéral de mettre en avant la lutte contre la fraude à la sécurité sociale pour argumenter l'absence de politique sociale. Quoi de plus intéressant pour faire du pied à la droite que de pointer du doigt une minorité ? Mais aller chercher les fraudeurs présumés ne constitue pas une façon de lutter contre la pauvreté, contre la précarité.
Mais commençons par le début, avant de parler programme et mesures, j'ai une question à vous poser, si vous le voulez bien. Qu'avez-vous attendu, à l'ADF, pour mettre en place votre programme ? Je crois que les frôceuses et les frôceux sont en droit de le savoir.
Monsieur Vailland de Chirey, je vous écoute parler avec une grande attention et une certaine distance. Je doute que vous ne soyez pas convaincu par les idées humanistes que vous dites défendre. J'ai jeté un oeil à votre programme et je dois admettre qu'il contient de bonnes propositions.
Cependant, je m'interroge sur votre sincérité à les mettre en œuvre. Et pour cela, je m'appuie sur votre bilan. Ou plutôt sur votre absence de bilan. Pas d'avancées majeures, et ce malgré les tentatives de la gauche ayant composé le précédent Gouvernement pour faire passer des textes clés, des éléments sur lesquels, vous vous étiez engagés, si je ne m'abuse. Le mandat est terminé et, malheureusement, le volet social a été enterré, oublié.
En vous écoutant, je m'aperçois que c'est tout à fait normal. L'ADF, de par son discours n'a pas de fibre sociale mais bien une fibre libérale. Il est en effet très libéral de mettre en avant la lutte contre la fraude à la sécurité sociale pour argumenter l'absence de politique sociale. Quoi de plus intéressant pour faire du pied à la droite que de pointer du doigt une minorité ? Mais aller chercher les fraudeurs présumés ne constitue pas une façon de lutter contre la pauvreté, contre la précarité.
Mais commençons par le début, avant de parler programme et mesures, j'ai une question à vous poser, si vous le voulez bien. Qu'avez-vous attendu, à l'ADF, pour mettre en place votre programme ? Je crois que les frôceuses et les frôceux sont en droit de le savoir.
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Soc
Je vais tout de suite enterrer le débat sur l'absence de bilan en matière de santé et d'affaires sociales. Depuis août 2014, uniquement des ministres de gauche ont été titulaires du portefeuille de Ministre de la Santé et des Affaires Sociales. Il s'agit de Mme Anna Sorensen, puis Mme Mara Galante, puis de M. Florian Vernier, et ce jusqu'au gouvernement que je dirige actuellement, au sein duquel nous travaillons avec Mme Droman-Crawford sur diverses mesures sociales. Voici les deux principales : mise en place d'une prime à la naissance pour les nouveaux-nés, et limitation progressive des OGM sur le territoire frôceux. Je pense donc qu'il est très malvenu lorsqu'on est à gauche de parler de bilan dans ce domaine, la gauche une fois alliée à l'ADF a toujours fait des pieds et des mains pour récupérer symboliquement ce portefeuille. Or, depuis la gratuité des préservatifs, rien. Je pense donc qu'il est grand temps que le centre agisse dans ce domaine. Voilà qui devrait vous épargner l'envie de revenir sur ce terrain.
Concernant les fraudes à a sécurité sociale. Qui a dit que nous voulions stigmatiser une minorité ? Nous voulons juste contrôler qu'il n'y ait pas d'abus. Êtes-vous pour une sécurité sociale aveugle, Monsieur ? Vous tendez le bâton pour battre la gauche, évitez donc de montrer les socialistes comme des personnes qui n'ont que faire des fraudes à la sécu. J'ajouterai que la sécurité sociale, c'est le centre qui l'a créée. L'argument de libéralisme ne tient donc pas debout. Qui est le plus libéral de nous deux, celui qui compte sur la main invisible magique pour éviter les fraudes, ou celui qui attend de l'Etat qu'il contrôle les abus ?
Concernant les fraudes à a sécurité sociale. Qui a dit que nous voulions stigmatiser une minorité ? Nous voulons juste contrôler qu'il n'y ait pas d'abus. Êtes-vous pour une sécurité sociale aveugle, Monsieur ? Vous tendez le bâton pour battre la gauche, évitez donc de montrer les socialistes comme des personnes qui n'ont que faire des fraudes à la sécu. J'ajouterai que la sécurité sociale, c'est le centre qui l'a créée. L'argument de libéralisme ne tient donc pas debout. Qui est le plus libéral de nous deux, celui qui compte sur la main invisible magique pour éviter les fraudes, ou celui qui attend de l'Etat qu'il contrôle les abus ?
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Soc
Vos tentatives de m'impressionner ne prennent pas avec moi. Au cas où vous l'auriez oublié, vous êtes candidat et non maître de cérémonie. Par conséquent, vous n'avez nulle autorité pour clore le débat.
Reprenons donc sur les projets présentés par la gauche. Outre la gratuité des préservatifs qui est une évolution non négligeable. Nous avons eu : l'augmentation du Salaire Minimum de Croissance... rejetée, par manque de soutien du centre. Nous avons eu la couverture nationale de défaillance de crédit que la gauche a aidé à faire adopter. Le requisitionnement des logements vides et le revenu minimal garanti. Je crois également savoir que le Gouvernement avait travaillé avec Madame Galante sur un projet portant nationalisation des laboratoires pharmaceutiques, abandonné faute de soutien, tout comme le projet instaurant un revenu universel. Ce n'est pas ce que j'appelle se tourner les pouces.
Vous devriez redescendre de vos grand chevaux car vous cumulez les erreurs et c'est fâcheux. Le code de la sécurité sociale a été rédigé par Debora da Silva, personnalité et militante de gauche, portée par l'impulsion de Gavroche Finacci, pilier de la gauche socio-démocrate. Monsieur De La Tour, a apposé son sceau sur le texte final. C'est raté. Et au passage, Julie Lison, a aussi écrit un texte de loi sur l'organisation de la santé en Frôce. A vos heures perdues, vous devriez le lire.
Autre erreur, votre façon de résumer et de faire des raccourcis. Avec l'expérience que vous avez à la diplomatie, je pensais que vous seriez vigilant de ce côté là. Je regrette que ça ne soit pas le cas. Je ne me suis pas opposé à la lutte contre la fraude, j'ai simplement dit que ce n'était PAS une politique sociale. On ne lutte pas contre la pauvreté avec une mesure politique purement budgétaire. C'est un non-sens politique.
Reprenons donc sur les projets présentés par la gauche. Outre la gratuité des préservatifs qui est une évolution non négligeable. Nous avons eu : l'augmentation du Salaire Minimum de Croissance... rejetée, par manque de soutien du centre. Nous avons eu la couverture nationale de défaillance de crédit que la gauche a aidé à faire adopter. Le requisitionnement des logements vides et le revenu minimal garanti. Je crois également savoir que le Gouvernement avait travaillé avec Madame Galante sur un projet portant nationalisation des laboratoires pharmaceutiques, abandonné faute de soutien, tout comme le projet instaurant un revenu universel. Ce n'est pas ce que j'appelle se tourner les pouces.
Vous devriez redescendre de vos grand chevaux car vous cumulez les erreurs et c'est fâcheux. Le code de la sécurité sociale a été rédigé par Debora da Silva, personnalité et militante de gauche, portée par l'impulsion de Gavroche Finacci, pilier de la gauche socio-démocrate. Monsieur De La Tour, a apposé son sceau sur le texte final. C'est raté. Et au passage, Julie Lison, a aussi écrit un texte de loi sur l'organisation de la santé en Frôce. A vos heures perdues, vous devriez le lire.
Autre erreur, votre façon de résumer et de faire des raccourcis. Avec l'expérience que vous avez à la diplomatie, je pensais que vous seriez vigilant de ce côté là. Je regrette que ça ne soit pas le cas. Je ne me suis pas opposé à la lutte contre la fraude, j'ai simplement dit que ce n'était PAS une politique sociale. On ne lutte pas contre la pauvreté avec une mesure politique purement budgétaire. C'est un non-sens politique.
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Soc
Vous vous écartez du débat dans des énumérations passéistes. Je regrette, mais vous fustigez l'absence de bilan du centre, alors que le centre n'a pas été aux Affaires Sociales depuis Juin 2014. Point. Ensuite, Mme Da Silva était à l'époque membre de l'ANC. Et M. Finacci, j'aimerais bien croire qu'il s'agit d'une personnalité de gauche, mais je l'ai toujours vu adhérent de partis centristes. Voire même royalistes, à une époque révolue. Quand au reste des mesures dont vous parlez : pour la loi sur la défaillance crédit il s'agit d'un texte élaboré par Marc Schaft. Je ne m'étonnerais pas, à présent, que vous le taxiez de communiste. Sur la réquisition des logements vides, seul un amendement est passé, le texte entier s'est semble-t-il perdu dans les bureaux de l'assemblée sous la présidence de Mme Sorensen. Je vous l'accorde, elle, est de gauche.
Concernant la fraude à la sécurité sociale : voulez-vous écarter du débat cette idée de lutte contre la fraude simplement parce qu'elle ne permet pas de lutter contre la pauvreté ? Il est vrai que ce n'est pas une mesure très glamour, je vous le concède. Mais elle est tout bonnement essentielle. Si le service d'inspection de la sécurité sociale existe bel et bien, c'est le code de sécurité sociale en lui-même qui est trop vague. Que dire du fonds d'inactivité professionnelle, qui est censé indemniser toute personne ne travaillant pas ? Il faut absolument encadrer ce type de dispositions, pour éviter la chienlit et l'inégalité, tout simplement.
Concernant la fraude à la sécurité sociale : voulez-vous écarter du débat cette idée de lutte contre la fraude simplement parce qu'elle ne permet pas de lutter contre la pauvreté ? Il est vrai que ce n'est pas une mesure très glamour, je vous le concède. Mais elle est tout bonnement essentielle. Si le service d'inspection de la sécurité sociale existe bel et bien, c'est le code de sécurité sociale en lui-même qui est trop vague. Que dire du fonds d'inactivité professionnelle, qui est censé indemniser toute personne ne travaillant pas ? Il faut absolument encadrer ce type de dispositions, pour éviter la chienlit et l'inégalité, tout simplement.
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Soc
Avant d'embaucher des médecins il faut avant tout renforcer la proximité du monde médical vers nos concitoyens. A quoi cela sert d'embaucher à chaque fois des médecins dans les memes hôpitaux si une partie de nos concitoyens ne peuvent meme pas s'y rendre, faute de proximité. Il faut donner une chance aux professions de la médecine, pharmaciens également , de s'organiser autrement dans les petites villes, que ce soit par des hôpitaux de ville ou par des cabinets de médecins spécialisés. Aussi, il faut veiller à ce que la profession de médecin généraliste soit mieux réparti dans notre pays. Trop de village aujourd'hui n'ont pas ou très peu de médecins généralistes, ce qui entrainent pour ces seuls médicins des débordements. L'inverse existe dans les grandes villes. Ca n'est pas honnète! Si je suis président de la République et par'ce que je suis attaché à cette question, j'engagerais avec le ministre de la Santé et l'ensemble des représentants de médecins un panel sur la question.
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FONDATEUR DU RLPN
Lauréat de la quenelle d'or 2014 (catégorie juridique et politique)
Le lâche souffre mille morts, le vrai soldat, lui, ne meurt qu'une fois. (2pac)
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Soc
Avant d'embrayer sur un débat plus constructif, j'ajouterai simplement que les différents ministres de gauche qui se sont succédés à la santé étaient tous chargés de définir les prestations prises en charge par la sécu, ce qui n'a jamais été fait. On ne connaît même pas le taux de remboursement des visites médicales. Donc oui, encadrer les tarifications et lutter contre les fraudes, c'est une priorité.
Je n'ai, personnellement, pas parlé d'embauches de davantage de médecins mais de l'obligation pour les nouveaux médecins de travailler deux ans en hôpital public ou un an en maison de santé rurale. Bien évidemment, une telle question se règle par la concertation, il ne faut pas imposer à des professionnels sans connaître en profondeur les facettes du métier. Je vous rejoint M. Gilbert sur l'idée de la concertation entre tous professionnels de santé, pas seulement médecins : les pharmaciens sont un maillon important de la proximité du système de santé, et les infirmiers également devront être présents en maisons rurales pour prodiguer des soins.
Je n'ai, personnellement, pas parlé d'embauches de davantage de médecins mais de l'obligation pour les nouveaux médecins de travailler deux ans en hôpital public ou un an en maison de santé rurale. Bien évidemment, une telle question se règle par la concertation, il ne faut pas imposer à des professionnels sans connaître en profondeur les facettes du métier. Je vous rejoint M. Gilbert sur l'idée de la concertation entre tous professionnels de santé, pas seulement médecins : les pharmaciens sont un maillon important de la proximité du système de santé, et les infirmiers également devront être présents en maisons rurales pour prodiguer des soins.
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Soc
Je ne considère pas le fait d'être communiste comme une insulte. Mais comme Madame Nakamura, oui, je dois l'admettre, Monsieur Schaft s'éloigne des carcans libéraux qui minent le centre depuis des années. Je dirais que sa vision est beaucoup plus sociale que votre programme, beaucoup plus pragmatique aussi. Je pense que nous allons dispenser les spectateurs d'un débat sur la gestion de l'Assemblée Citoyenne, car votre Président de parti ne s'est certainement pas pressé pour amener ce projet sur la table. Le procès que vous tentez de faire à Madame Sorensen est bas. Je vous rappelle que son mandat était terminé à ce moment là et que durant tout son mandat, elle est très loin d'avoir déméritée.
La pauvreté et la précarité n'ont rien de glamour. Je trouve qu'il est malvenu de plaisanter à ce sujet et de s'en gausser comme vous le faites en prenant un petit air supérieur. Lutter contre ces maux de la société, c'est hautement plus important et efficace que de faire de la lutte contre la fraude une priorité nationale. Vous avez raison, le code de la sécurité sociale est perfectible, des éléments peuvent être améliorés. Et pour cela nous proposons deux mesures phares : la défense du tiers-payant d'une part. Il s'agit de faciliter l'accès aux soins pour tous, de faire en sorte qu'être en bonne santé ne soit pas un produit de supermarché mais un droit fondamental. La seconde mesure, c'est la création d'Agences Régionales de Santé visant à mieux renforcer l'action publique sanitaire sur tout le territoire. Et cette mesure rejoint votre proposition de lutter contre les déserts médicaux, nous estimons cependant qu'elle est nécessaire pour évaluer les besoins réels.
Pour le volet social, nous l'axons sur le pouvoir d'achat. Et un des points clés des budgets familiaux, c'est le logement. 50% des revenus servent à payer les loyers, c'est une charge énorme. Nous envisageons de mettre en place une revalorisation de l'allocation logement ainsi que l'encadrement des loyers et le développement massif de logements sociaux. Car oui, il faut le dire, le SDF ou la famille modeste, a davantage besoin que l'on se préoccupe de sa trésorerie plutôt que de jeter sur les affiliés à la sécurité sociale, l'ombre de la suspicion collective.
La pauvreté et la précarité n'ont rien de glamour. Je trouve qu'il est malvenu de plaisanter à ce sujet et de s'en gausser comme vous le faites en prenant un petit air supérieur. Lutter contre ces maux de la société, c'est hautement plus important et efficace que de faire de la lutte contre la fraude une priorité nationale. Vous avez raison, le code de la sécurité sociale est perfectible, des éléments peuvent être améliorés. Et pour cela nous proposons deux mesures phares : la défense du tiers-payant d'une part. Il s'agit de faciliter l'accès aux soins pour tous, de faire en sorte qu'être en bonne santé ne soit pas un produit de supermarché mais un droit fondamental. La seconde mesure, c'est la création d'Agences Régionales de Santé visant à mieux renforcer l'action publique sanitaire sur tout le territoire. Et cette mesure rejoint votre proposition de lutter contre les déserts médicaux, nous estimons cependant qu'elle est nécessaire pour évaluer les besoins réels.
Pour le volet social, nous l'axons sur le pouvoir d'achat. Et un des points clés des budgets familiaux, c'est le logement. 50% des revenus servent à payer les loyers, c'est une charge énorme. Nous envisageons de mettre en place une revalorisation de l'allocation logement ainsi que l'encadrement des loyers et le développement massif de logements sociaux. Car oui, il faut le dire, le SDF ou la famille modeste, a davantage besoin que l'on se préoccupe de sa trésorerie plutôt que de jeter sur les affiliés à la sécurité sociale, l'ombre de la suspicion collective.
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Soc
Si je vous rejoins sur la santé sur le territoire, en revanche il faudra m'expliquer pourquoi tout ce volet technique de la sécurité sociale a été oublié par les différents ministres socialistes. Il ne s'agit même pas d'éléments à améliorer, il s'agit comme je le disais de toute une politique sociale à construire. Je m'engage à le faire, et je mettrai en place une grande loi sur l'accès aux soins en concertation avec tous les mouvements politiques de Frôce, gauche comme droite. On se met autour de la table et on met en place une sécurité sociale claire, avec l'arbitrage du Ministre compétent.
Quant à votre discours typique du moralisateur de gauche qui veut faire passer le pragmatique pour lucifer, vous me l'épargnerez. Je pense que vous êtes au-dessus de cela.
Vous savez, il y a deux façons d'avoir du coeur. La première, c'est de se le mettre en bandoulière pour faire bonne figure. La deuxième, c'est d'être plus pudique mais d'agir. Je préfère cette seconde option.
Quant à votre discours typique du moralisateur de gauche qui veut faire passer le pragmatique pour lucifer, vous me l'épargnerez. Je pense que vous êtes au-dessus de cela.
Vous savez, il y a deux façons d'avoir du coeur. La première, c'est de se le mettre en bandoulière pour faire bonne figure. La deuxième, c'est d'être plus pudique mais d'agir. Je préfère cette seconde option.
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Soc
Monsieur Fevernov, vous vous décrivez comme communiste. Il me semble que cette idéologie défend l'idée d'un partage équitable des ressources organisé par l'Etat? Vous me le confirmez? Je ne suis pas le plus grand prêcheur du socialisme autour de cette table. (rires) Mais dés lorsque ces contrôles draconiens sont destinés à s'assurer que le système devienne plus honnète pour les citoyens, je ne comprend pas comment vous pouvez vous opposer de cette manière, que ce soit vis-à-vis de la fraude sociale ou vis-à-vis du profitariat. Ces contrôles ou ces gardes fou, appellez cela comme vous le voulez, permettront d'écarter les profiteurs du système pour que la sécurité sociale puisse être réellement équitable envers ceux qui en ont réellement besoin, non pour les profiteurs du système qui vivent au crochet du contribuable. Si vous voulez que la sécurité sociale reste majoritairement ou partiellement entre les mains de l'Etat, il faut qu'il y ait plus de contrôles. Je dirais même que c'est une nécessité, pas une option!
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Soc
Droite et "centre". Même discours, même combat. Les éléments dont vous parlez, Monsieur Vailland de Chirey, correspondent à des décrets d'application. Le Président contresigne les décrets. A vous entendre, on dirait que la gauche était seule aux manettes. Vous faisiez aussi partie de ce Gouvernement, vous saviez pertinemment que les ordres venaient d'en haut et que les grands axes politiques étaient décidés par le Président de la République. Il me semble, cher Monsieur que lorsque l'on envisage une réforme de la sécurité sociale et notamment l'accès aux soins, réunir les partis politiques pour un petit goûter de "kikoulol" est profondément inutile. C'est davantage avec les syndicats, avec les représentants du personnel médical, les directeurs d'hôpitaux et des ARS que nous allons créé, que nous travaillerons. Et ce sera avec eux, qu'il faudra définir la politique de lutte contre les abus, car je vous le rappelle, à tous les deux, nous sommes pas opposés à la lutte contre la fraude sociale. Nous disons juste qu'en faire son cheval de bataille pour meubler une absence totale de programme social est démagogique. Pour finir, Monsieur Vailland de Chirey, il n'y a pas deux façons d'avoir du coeur. Il n'y en a qu'une. Par contre, il y a deux façons de faire de la politique : la sincérité et l'opportunisme, voix que vous avez choisi. Je relève que depuis le début de ce débat, votre cible est la gauche. Vous avez raison de vouloir ménager votre électorat libéral, sait-on jamais, vous risqueriez d'être au second tour.
Monsieur Gilbert, vous interprêtez fort mal. Je ne suis pas communiste mais néo-communiste, réformiste, c'est là la différence. Vous tombez dans le piège de vos dogmes. Vous êtes persuadé que dès lors que l'Etat met en place un système pour aider ses concitoyens, ceux-ci vont en profiter. Le profitariat, comme vous l'appelez, il existe, oui, il faut le combattre, oui. Mais ça ne va pas résorber ni la pauvreté ni les difficultés d'accès aux soins. C'est un point essentiel que vous semblez oublier. On ne peut pas faire de politique sociale sans avoir un programme social. Le fait que vous restiez tous deux concentrés sur ce point alors qu'il y a tant d'autres sujets à aborder est le signe de la pauvreté d'arguments qu'il vous reste.
Vous voulez plus de contrôle, pourquoi ne pas mener à terme la nationalisation des lobaratoires pharmaceutiques afin de contrôler les prix des médicaments, ça, ça ferait réaliser de vraies économies et améliorerait notre système de santé. Pourquoi refuser obstinément de légaliser le canabis afin que l'Etat garde le contrôle de sa production et de son utilisation ? Pourquoi ne pas mettre en avant la modulation des allocations familiales par rapport aux revenus, vous qui vous faites les chantres de l'égalité ?
Monsieur Gilbert, vous interprêtez fort mal. Je ne suis pas communiste mais néo-communiste, réformiste, c'est là la différence. Vous tombez dans le piège de vos dogmes. Vous êtes persuadé que dès lors que l'Etat met en place un système pour aider ses concitoyens, ceux-ci vont en profiter. Le profitariat, comme vous l'appelez, il existe, oui, il faut le combattre, oui. Mais ça ne va pas résorber ni la pauvreté ni les difficultés d'accès aux soins. C'est un point essentiel que vous semblez oublier. On ne peut pas faire de politique sociale sans avoir un programme social. Le fait que vous restiez tous deux concentrés sur ce point alors qu'il y a tant d'autres sujets à aborder est le signe de la pauvreté d'arguments qu'il vous reste.
Vous voulez plus de contrôle, pourquoi ne pas mener à terme la nationalisation des lobaratoires pharmaceutiques afin de contrôler les prix des médicaments, ça, ça ferait réaliser de vraies économies et améliorerait notre système de santé. Pourquoi refuser obstinément de légaliser le canabis afin que l'Etat garde le contrôle de sa production et de son utilisation ? Pourquoi ne pas mettre en avant la modulation des allocations familiales par rapport aux revenus, vous qui vous faites les chantres de l'égalité ?
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Soc
Monsieur Fevernov, si il y a bien quelqu'un qui a toujours défendu l'homéopathie ainsi que la légalisation du cannabis, c'est bien moi.
Sur les dogmes, peut être pourriez-vous cesser d'institutionaliser la pauvreté et donner de vraies chances aux Frôceux pour sortir la tête hors de l'eau. Quant aux allocations familiales, je vais encore vous surprendre une fois de plus, l'une de mes mesures phares est de réserver l'allocation familiale exclusivement pour les ménages les plus modestes, sous la forme d'une allocation forfaitaire. Ce système sera à la fois moins cher pour le contribuable, mais garantira un taux fixe pour les familles qui en ont réellement besoin.
Sur les dogmes, peut être pourriez-vous cesser d'institutionaliser la pauvreté et donner de vraies chances aux Frôceux pour sortir la tête hors de l'eau. Quant aux allocations familiales, je vais encore vous surprendre une fois de plus, l'une de mes mesures phares est de réserver l'allocation familiale exclusivement pour les ménages les plus modestes, sous la forme d'une allocation forfaitaire. Ce système sera à la fois moins cher pour le contribuable, mais garantira un taux fixe pour les familles qui en ont réellement besoin.
ANCIEN DÉPUTÉ-MAIRE (RLPN) DE DEUX-CHÂTEAUX
ANCIEN PREMIER MINISTRE
FONDATEUR DU RLPN
Lauréat de la quenelle d'or 2014 (catégorie juridique et politique)
Le lâche souffre mille morts, le vrai soldat, lui, ne meurt qu'une fois. (2pac)
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- Angela Von Bertha
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Soc
ADF/ Soutien de Alexandre Vailland de Chirey
J'écoute attentivement ce débat depuis quelques minutes, et je dois dire que nos téléspectateurs assistent à un beau détournement du débat dès ses prémices visant à cacher l'absence de programmes à Gauche.
Je ne considère pas la généralisation du tiers payant comme étant une politique sociale. C'est une mesure qui ne devrait être réservé qu'aux plus modestes d'entre nous, celle-ci favorisant une déresponsabilisation des citoyens vis à vis du coût de la Santé.
La Frôce a l'un des meilleurs systèmes de Sécurité sociale, et celui-ci a un coût très important pour la société, un coût nécessaire néanmoins. Nous sommes une grande majorité des Frôceux à penser que la Santé n'est pas un marché économique. Mais nous ne pouvons pas faire croire à Frôceux que la Santé est gratuite.
On peut néanmoins, réduire le coût de la Santé pour les Frôceux en suivant des initiatives locales qui se révèlent efficaces: la création des Mutuelle communale permettant le regroupement des citoyens et la baisse des prix de la mutuelle complémentaire, comme j'en suis l'initiatrice à Symphorien, est je le crois un exemple à généraliser.
Vous ne pouvez, Monsieur Fevernov, faire croire aux Frôceux que la Gauche dispose du Monopole sur les Affaires Sociales. D'ailleurs, l'absence de votre candidat dans ce débat démontre bien que la Gauche ne porte peut être pas autant d'importance à ces questions qu'elle ne veut nous le faire croire, confirmant ainsi l'absence d'idée nouvelle à Gauche.
Vous ne parviendrez pas non plus à assimiler le Centrisme avec la Droite. Je me considère certes comme une Social-Libérale-Démocrate, mais considérant que la Santé n'est pas un marché économique, je ne peux point être libérale en matière de Santé publique. Il me semble que Gauche-Centre-Droite ici font le même constat relatif aux dysfonctionnements: ce qui nous sépare est bel et bien l'approche et l'action politique.
Car oui, je ne suis pas encline à accepter la fin de l’universalité de l'allocation familiale. Réserver cette dernière aux plus modestes symbolise bien la pensée libérale que la Droite peut arborer sur certains débat: favoriser la reproduction sociale des classes populaires pour les faire travailler à l'usine. Ce n'est pas ma conception d'une politique familiale, ce n'est pas celle non plus du Centre.
J'écoute attentivement ce débat depuis quelques minutes, et je dois dire que nos téléspectateurs assistent à un beau détournement du débat dès ses prémices visant à cacher l'absence de programmes à Gauche.
Je ne considère pas la généralisation du tiers payant comme étant une politique sociale. C'est une mesure qui ne devrait être réservé qu'aux plus modestes d'entre nous, celle-ci favorisant une déresponsabilisation des citoyens vis à vis du coût de la Santé.
La Frôce a l'un des meilleurs systèmes de Sécurité sociale, et celui-ci a un coût très important pour la société, un coût nécessaire néanmoins. Nous sommes une grande majorité des Frôceux à penser que la Santé n'est pas un marché économique. Mais nous ne pouvons pas faire croire à Frôceux que la Santé est gratuite.
On peut néanmoins, réduire le coût de la Santé pour les Frôceux en suivant des initiatives locales qui se révèlent efficaces: la création des Mutuelle communale permettant le regroupement des citoyens et la baisse des prix de la mutuelle complémentaire, comme j'en suis l'initiatrice à Symphorien, est je le crois un exemple à généraliser.
Vous ne pouvez, Monsieur Fevernov, faire croire aux Frôceux que la Gauche dispose du Monopole sur les Affaires Sociales. D'ailleurs, l'absence de votre candidat dans ce débat démontre bien que la Gauche ne porte peut être pas autant d'importance à ces questions qu'elle ne veut nous le faire croire, confirmant ainsi l'absence d'idée nouvelle à Gauche.
Vous ne parviendrez pas non plus à assimiler le Centrisme avec la Droite. Je me considère certes comme une Social-Libérale-Démocrate, mais considérant que la Santé n'est pas un marché économique, je ne peux point être libérale en matière de Santé publique. Il me semble que Gauche-Centre-Droite ici font le même constat relatif aux dysfonctionnements: ce qui nous sépare est bel et bien l'approche et l'action politique.
Car oui, je ne suis pas encline à accepter la fin de l’universalité de l'allocation familiale. Réserver cette dernière aux plus modestes symbolise bien la pensée libérale que la Droite peut arborer sur certains débat: favoriser la reproduction sociale des classes populaires pour les faire travailler à l'usine. Ce n'est pas ma conception d'une politique familiale, ce n'est pas celle non plus du Centre.
Maire de Symphorien
Ministre D’État de l’Éducation Nationale et de la Recherche
Ancienne Premier Ministre
Ancienne Ministre de l’Économie, des Finances et du Travail
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Santé / Affaires Soc
Et c'est tout à votre honneur, Monsieur Gilbert. Quel dommage que vous n'ayez pas profité de votre image d'homme politique de droite pour mener une petite révolution politique et proposer une loi sur le domaine, voire, faire changer les mentalités, à supposer que cela soit possible. Malgré votre position, avant-gardiste, il va être difficile de faire passer un tel projet au sein de votre parti politique. Je doute donc de votre capacité à mettre en application les mesures inspirées de la gauche décrites dans votre programme. Mais disons que dans une campagne électorale, ça fait toujours vendeur, je vous l'accorde.
Madame Von Bertha, je dois tout d'abord vous dire que je me réjouis que vous participiez à ce débat, c'est une bonne chose de voir des femmes s'impliquer comme vous le faites en politique.
Vous dites que la sécurité sociale a un coût c'est vrai. Et vous ajoutez ensuite un non-sens . Aujourd'hui, ce qu'il se passe, si je suis malade, c'est que je vais voir mon médecin, mon pharmacien, en faisant l'avance des frais. Ces frais me sont ensuite remboursés par la sécurité sociale, à laquelle, je cotise, au passage. Outre le fait que tout le monde ne peut pas débourser de l'argent, nous avons aussi une perte de temps liée à cet excès de procédure. Et les cotisations qui enlèvent du pouvoir d'achat, n'ont pas à être sanctionnées ensuite par le prix d'une visite médicale ou d'un acte chirurgical. La sécurité sociale n'a jamais été comme les assurances. Il ne doit pas y avoir de franchises pour se faire soigner. La santé est un droit fondamental.
Ce que nous proposons par la généralisation du tiers-payant c'est de faire sauter la barrière pécunière pour ceux qui n'ont pas les moyens. Et dans le même temps de faciliter et d'accélérer les procédures de remboursements. Les personnels de santé envoient la facture directement et seront rétribués. Nul besoin que le patient soit pris en otage. Avec ce système, par exemple, vous pourrez bénéficier d'une prothèse auditive qui vous permettra de ne pas être sourde aux arguments et aux propositions que vos adversaires formulent. De cette façon, vous vous éviterez de parler à côté de la plaque.
Bref, là n'est pas le sujet. Je ne vois pas en quoi donner plus de moyens aux personnes modestes et pauvres pour leur permettre une ascension sociale est libéral. Pas plus que je ne perçois le lien que vous établissez entre la nécessité absolu pour des personnes riches de bénéficier d'aides destinées à ceux qui n'ont pas les moyens. J'ai tout de même une question, que j'adresse à tout le monde. Si demain, à cause des choix libéraux qui ont été fait à l'économie, notre pays entre en crise, comme la France, par exemple, sur quels éléments allez-vous réaliser des économies ?
Madame Von Bertha, je dois tout d'abord vous dire que je me réjouis que vous participiez à ce débat, c'est une bonne chose de voir des femmes s'impliquer comme vous le faites en politique.
Vous dites que la sécurité sociale a un coût c'est vrai. Et vous ajoutez ensuite un non-sens . Aujourd'hui, ce qu'il se passe, si je suis malade, c'est que je vais voir mon médecin, mon pharmacien, en faisant l'avance des frais. Ces frais me sont ensuite remboursés par la sécurité sociale, à laquelle, je cotise, au passage. Outre le fait que tout le monde ne peut pas débourser de l'argent, nous avons aussi une perte de temps liée à cet excès de procédure. Et les cotisations qui enlèvent du pouvoir d'achat, n'ont pas à être sanctionnées ensuite par le prix d'une visite médicale ou d'un acte chirurgical. La sécurité sociale n'a jamais été comme les assurances. Il ne doit pas y avoir de franchises pour se faire soigner. La santé est un droit fondamental.
Ce que nous proposons par la généralisation du tiers-payant c'est de faire sauter la barrière pécunière pour ceux qui n'ont pas les moyens. Et dans le même temps de faciliter et d'accélérer les procédures de remboursements. Les personnels de santé envoient la facture directement et seront rétribués. Nul besoin que le patient soit pris en otage. Avec ce système, par exemple, vous pourrez bénéficier d'une prothèse auditive qui vous permettra de ne pas être sourde aux arguments et aux propositions que vos adversaires formulent. De cette façon, vous vous éviterez de parler à côté de la plaque.
Bref, là n'est pas le sujet. Je ne vois pas en quoi donner plus de moyens aux personnes modestes et pauvres pour leur permettre une ascension sociale est libéral. Pas plus que je ne perçois le lien que vous établissez entre la nécessité absolu pour des personnes riches de bénéficier d'aides destinées à ceux qui n'ont pas les moyens. J'ai tout de même une question, que j'adresse à tout le monde. Si demain, à cause des choix libéraux qui ont été fait à l'économie, notre pays entre en crise, comme la France, par exemple, sur quels éléments allez-vous réaliser des économies ?