[Présidentielle janvier 2015] Débat Economie
- Asuka Finacci
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[Présidentielle janvier 2015] Débat Economie
Ce débat portera sur l'économie, les finances et le travail
Règles :
Chaque intervenant doit préciser clairement dans son premier message quel candidat il soutient, s'il n'est pas lui-même candidat
2 représentants au maximum par candidat (candidat inclus, s'il décide de participer)
Les journalistes sont autorisés à intervenir, à condition de maintenir une stricte neutralité
Pas de pavé, nous sommes censés simuler quelque chose qui se rapproche d'un débat télévisé, donc soyez relativement brefs
Interdiction de poster deux fois de suite
Interdiction d'éditer son message
Début du débat : Mercredi 14 janvier à 21 heures
Fin du débat : Vendredi 16 janvier à 21 heures
Règles :
Chaque intervenant doit préciser clairement dans son premier message quel candidat il soutient, s'il n'est pas lui-même candidat
2 représentants au maximum par candidat (candidat inclus, s'il décide de participer)
Les journalistes sont autorisés à intervenir, à condition de maintenir une stricte neutralité
Pas de pavé, nous sommes censés simuler quelque chose qui se rapproche d'un débat télévisé, donc soyez relativement brefs
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Début du débat : Mercredi 14 janvier à 21 heures
Fin du débat : Vendredi 16 janvier à 21 heures
Asuka Finacci Asato
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Economie
A l'ANC, nous désirons une politique économique dynamique, orientée vers le futur, et cohérente. Si les marchés financiers doivent être contrôlés par une autorité régulatrice, nous pensons en revanche que nous devons concentrer nos efforts sur l'économie réelle : efforts auprès des entrepreneurs par la création d'un prêt obligatoire à taux zéro à direction des entrepreneurs par exemple, mais également efforts pour l'exportation des produits issus de nos PME. Chaque entreprise doit pouvoir être compétitive : il faut donc par exemple assurer des démarches administratives simples. Le tout en favorisant le pouvoir d'achat des ménages : un cercle vertueux qui permettra une croissance durable.
Concernant le travail, la situation actuelle n'est pas satisfaisante. Comme l'a très justement signalé aujourd'hui même la Ministre de l'Economie, il faut inverser la courbe de chômage des jeunes. Les jeunes ne trouvent pas d'emplois à la hauteur de leurs qualifications. Les entreprises n'ont pas les moyens, ou ne sont pas assez nombreuses à proposer des emplois très qualifiés. Face à cela, proposons deux choses : des allègements fiscaux et des incitations économiques pour les entreprises pour les embauches de jeunes, de chômeurs longue durée et de séniors. Donnons les moyens à nos entreprises d'embaucher. Seconde chose : rapprochons le monde étudiant du monde de l'entreprise. Ces deux mondes ne doivent surtout pas être déconnectés. Troisième chose : créons ensemble un fonds d'investissement public dynamique, qui permettrait aux industries de pointe et aux secteurs porteurs de se développer et d'être à la pointe, comme par exemple en cybersécurité.
Bien sûr, cette politique visionnaire ne s'accompagnera pas de la casse des droits du travail. Nous comptons d'ailleurs les renforcer, notamment en instituant une retraite à points incluant la pénibilité.
Concernant le travail, la situation actuelle n'est pas satisfaisante. Comme l'a très justement signalé aujourd'hui même la Ministre de l'Economie, il faut inverser la courbe de chômage des jeunes. Les jeunes ne trouvent pas d'emplois à la hauteur de leurs qualifications. Les entreprises n'ont pas les moyens, ou ne sont pas assez nombreuses à proposer des emplois très qualifiés. Face à cela, proposons deux choses : des allègements fiscaux et des incitations économiques pour les entreprises pour les embauches de jeunes, de chômeurs longue durée et de séniors. Donnons les moyens à nos entreprises d'embaucher. Seconde chose : rapprochons le monde étudiant du monde de l'entreprise. Ces deux mondes ne doivent surtout pas être déconnectés. Troisième chose : créons ensemble un fonds d'investissement public dynamique, qui permettrait aux industries de pointe et aux secteurs porteurs de se développer et d'être à la pointe, comme par exemple en cybersécurité.
Bien sûr, cette politique visionnaire ne s'accompagnera pas de la casse des droits du travail. Nous comptons d'ailleurs les renforcer, notamment en instituant une retraite à points incluant la pénibilité.
Consul de Frôce à Shangaï
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- Dimitri Fevernov
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Economie
EL/ Je soutiens Michaël Salinovitch.
Bonsoir à toutes et à tous.
A chaque fois que j'entends le mot compétitivité, je repense à cette Europe qui s'agite, en panique, qui piétine les droits des travailleurs pour permettre aux partons : de licencier sans difficulté, de moduler les salaires selon leur envie, de toucher de l'argent de l'état sans avoir à embaucher.
Je suis très attentif à ce qu'il se passe en France et quand j'entends dire aujourd'hui que la compétitivité est un des leviers pour relancer la croissance, cela me fait bondir. Jusqu'où le centre va-t-il encore aller pour la compétitivité ? Jusqu'à renoncer aux contrat stables et définitifs ? Jusqu'à renoncer au compte pénibilité retraite, donné comme principal point de la politique pseudo-sociale de Monsieur Vailland de Chirey ? Car la compétivité, c'est ça que ça veut dire. C'est le fait de céder à la mondialisation, de laisser faire le marché sans régulation. Il n'y a pas de juste milieu. Croire en une hypothétique troisième voie est une utopie.
L'augmentation du chômage chez les jeunes est un exemple typique de sirène libérale. Les entreprises ne veulent pas embauche de jeunes car ils sont trop diplômés. Au lieu de dire que ce n'est pas normal, que quand on a fait un grand nombre d'années d'études, il serait NATUREL de trouver un emploi, le Gouvernement actuel estime qu'il faut prendre les entreprises par la main, les bichonner, leur faire un petit cadeau fiscal... Si le chômage des jeunes augmente, ce n'est surtout pas la faute aux entrepreneurs qui cherchent des ouvriers au rabais pour augmenter leurs marges. Oh non ! C'est la faute de l'université, trop éloignée de l'entreprise, trop technocrate. Et ne parlons pas de l'autre donnée des chiffres publiés par la Cour des Comptes : les licenciements économiques. Là encore, on va nous faire croire qu'une baisse des charges va tout solutionner, préserver les emplois, et j'en passe.
Mais tout n'est pas à jeter dans ce vous exposez. Vous avez raison lorsque vous dites qu'il faut relancer l'industrie, les secteurs clés de notre économie. Vous avez raison lorsque vous dites que nous devons agir là-dessus. Mais pourquoi n'avoir rien fait depuis tout ce temps ? Pourquoi avoir attendu ?
Bonsoir à toutes et à tous.
A chaque fois que j'entends le mot compétitivité, je repense à cette Europe qui s'agite, en panique, qui piétine les droits des travailleurs pour permettre aux partons : de licencier sans difficulté, de moduler les salaires selon leur envie, de toucher de l'argent de l'état sans avoir à embaucher.
Je suis très attentif à ce qu'il se passe en France et quand j'entends dire aujourd'hui que la compétitivité est un des leviers pour relancer la croissance, cela me fait bondir. Jusqu'où le centre va-t-il encore aller pour la compétitivité ? Jusqu'à renoncer aux contrat stables et définitifs ? Jusqu'à renoncer au compte pénibilité retraite, donné comme principal point de la politique pseudo-sociale de Monsieur Vailland de Chirey ? Car la compétivité, c'est ça que ça veut dire. C'est le fait de céder à la mondialisation, de laisser faire le marché sans régulation. Il n'y a pas de juste milieu. Croire en une hypothétique troisième voie est une utopie.
L'augmentation du chômage chez les jeunes est un exemple typique de sirène libérale. Les entreprises ne veulent pas embauche de jeunes car ils sont trop diplômés. Au lieu de dire que ce n'est pas normal, que quand on a fait un grand nombre d'années d'études, il serait NATUREL de trouver un emploi, le Gouvernement actuel estime qu'il faut prendre les entreprises par la main, les bichonner, leur faire un petit cadeau fiscal... Si le chômage des jeunes augmente, ce n'est surtout pas la faute aux entrepreneurs qui cherchent des ouvriers au rabais pour augmenter leurs marges. Oh non ! C'est la faute de l'université, trop éloignée de l'entreprise, trop technocrate. Et ne parlons pas de l'autre donnée des chiffres publiés par la Cour des Comptes : les licenciements économiques. Là encore, on va nous faire croire qu'une baisse des charges va tout solutionner, préserver les emplois, et j'en passe.
Mais tout n'est pas à jeter dans ce vous exposez. Vous avez raison lorsque vous dites qu'il faut relancer l'industrie, les secteurs clés de notre économie. Vous avez raison lorsque vous dites que nous devons agir là-dessus. Mais pourquoi n'avoir rien fait depuis tout ce temps ? Pourquoi avoir attendu ?
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Economie
Écoutez, personnellement je ne vois pas les innovations économiques comme des freins potentiels et éventuels aux droits sociaux. Vous êtes dans la peur de certaines mesures par pur dogmatisme. Les droits sociaux, sous mon mandat, seront préservés et améliorés, je le garantis. Alors plutôt de vivre dans la peur d'éventuelles pertes d'acquis, essayez plutôt de vivre dans la volonté de réduire le chômage sur le long terme. Tout le monde en sortira gagnant. Soyez force de proposition; ne soyez pas force de contestation sur des éventualités, comme la gauche en a l'habitude.
Je parle de compétitivité, du fait que l'entreprise crée les emplois. De quoi parlez-vous, de votre côté, pour relancer l'emploi ? Pour éviter que les jeunes ne se retrouvent à la rue ? Si je suis votre idée, vous désirez une université cloisonnée, qui ne donne pas aux étudiants les bons outils pour s'en sortir ? Vous désirez une Frôce où la fiscalité est la plus dure possible pour les entreprises ?
Je parle de compétitivité, du fait que l'entreprise crée les emplois. De quoi parlez-vous, de votre côté, pour relancer l'emploi ? Pour éviter que les jeunes ne se retrouvent à la rue ? Si je suis votre idée, vous désirez une université cloisonnée, qui ne donne pas aux étudiants les bons outils pour s'en sortir ? Vous désirez une Frôce où la fiscalité est la plus dure possible pour les entreprises ?
Consul de Frôce à Shangaï
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- Dimitri Fevernov
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Economie
Vous ne répondez pas à mes questions. Lors de débats, ça va peut-être vous sauver la mise mais lorsqu'il faudra affronter les problèmes, je m'inquiète... La solution ne pourra pas vous tomber dans les mains, toute trouvée, il va falloir vous engager, rendre des comptes aux citoyens.
Alors, puisque vous me posez la question, je vais vous répondre, car je crois que c'est important pour le débat. Première chose : le chômage est à un niveau bas. Nous ne sommes pas une crise systémique où nous nous retrouvons avec des chômeurs à tous les coins de rue. Et si nous prenons le temps d'analyser les chiffres fournis par la Cour des Comptes on se retrouvent avec deux phénomènes importants. Le premier, c'est le nombre important de licenciements économiques, un chiffre étonnant alors que notre économie connait une croissance. J'en déduis donc que la plupart de ces licenciements doivent avoir pour origine une mauvaise gestion de leurs patrons. Pour éviter ce genre de chose, nous proposons la généralisation des coopératives. Qu'est-ce qu'une coopérative ? C'est une entreprise, mais gérée par ses employés. Outre le renforcement des liens au sein de l'entreprise, une telle mesure permettra aux employés de s'investir dans leur gagne-pain et de prendre de bonnes décisions, loin du profit, pour la pérennité de l'activité. Nous allons aussi rappeler aux multinationales, qui utilisent beaucoup le prétexte économique pour licencier, détruire les emplois ici, sur le sol frôceux, pour aller les reconstruire aillleurs, de préférence dans un pays où l'employé est davantage un larbin mal payé.
En ce qui concerne le chômage des jeunes, le chiffre est à nuancer. On se rend compte que les jeunes qui ont le plus de difficulté à trouver un emploi, ce sont ceux qui sont diplômés. Nous proposons, à l'instar de la France de mettre en place un contrat de génération. L'entreprise accueillerait un jeune, diplômé ou non, qui recevrait la formation pour prendre la relève. A cela, nous proposerons aussi une révision des filières universitaires, pour favoriser la professionnalisation. Ces contrats professionnalisants seraient un moyen pour favoriser l'insertion dans le monde du travail. L'Etat se devra également d'être l'épicentre de l'emploi, en proposant des emplois. Nos finances nous permettent d'embaucher des fonctionnaires, des chercheurs, des enseignants, du personnel médical. Puisque le privé a abandonné ces génies, l'Etat frôceux leur tendra la main. L'organisation de colloques et de grands salons de l'emploi, favorisera en parallèle les contrats d'apprentissage et de professionnalisation. Voilà, dans les grandes lignes ce que nous proposons pour l'emploi. Maintenant, je pense que le véritable sujet de ce débat, c'est plutôt de savoir ce que nous allons faire pour aider l'industrie, en pleine crise depuis plusieurs mois. Votre formation n'a pas levé le petit doigt pour trouver des solutions. Un vaste plan de relance et de modernisation vous fait-il si peur que cela ?
Alors, puisque vous me posez la question, je vais vous répondre, car je crois que c'est important pour le débat. Première chose : le chômage est à un niveau bas. Nous ne sommes pas une crise systémique où nous nous retrouvons avec des chômeurs à tous les coins de rue. Et si nous prenons le temps d'analyser les chiffres fournis par la Cour des Comptes on se retrouvent avec deux phénomènes importants. Le premier, c'est le nombre important de licenciements économiques, un chiffre étonnant alors que notre économie connait une croissance. J'en déduis donc que la plupart de ces licenciements doivent avoir pour origine une mauvaise gestion de leurs patrons. Pour éviter ce genre de chose, nous proposons la généralisation des coopératives. Qu'est-ce qu'une coopérative ? C'est une entreprise, mais gérée par ses employés. Outre le renforcement des liens au sein de l'entreprise, une telle mesure permettra aux employés de s'investir dans leur gagne-pain et de prendre de bonnes décisions, loin du profit, pour la pérennité de l'activité. Nous allons aussi rappeler aux multinationales, qui utilisent beaucoup le prétexte économique pour licencier, détruire les emplois ici, sur le sol frôceux, pour aller les reconstruire aillleurs, de préférence dans un pays où l'employé est davantage un larbin mal payé.
En ce qui concerne le chômage des jeunes, le chiffre est à nuancer. On se rend compte que les jeunes qui ont le plus de difficulté à trouver un emploi, ce sont ceux qui sont diplômés. Nous proposons, à l'instar de la France de mettre en place un contrat de génération. L'entreprise accueillerait un jeune, diplômé ou non, qui recevrait la formation pour prendre la relève. A cela, nous proposerons aussi une révision des filières universitaires, pour favoriser la professionnalisation. Ces contrats professionnalisants seraient un moyen pour favoriser l'insertion dans le monde du travail. L'Etat se devra également d'être l'épicentre de l'emploi, en proposant des emplois. Nos finances nous permettent d'embaucher des fonctionnaires, des chercheurs, des enseignants, du personnel médical. Puisque le privé a abandonné ces génies, l'Etat frôceux leur tendra la main. L'organisation de colloques et de grands salons de l'emploi, favorisera en parallèle les contrats d'apprentissage et de professionnalisation. Voilà, dans les grandes lignes ce que nous proposons pour l'emploi. Maintenant, je pense que le véritable sujet de ce débat, c'est plutôt de savoir ce que nous allons faire pour aider l'industrie, en pleine crise depuis plusieurs mois. Votre formation n'a pas levé le petit doigt pour trouver des solutions. Un vaste plan de relance et de modernisation vous fait-il si peur que cela ?
- Colin Gilbert
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Economie
Je remarque que nous sommes trois à montrer de l’importance au chômage des jeunes. Ce qui fait la différence entre vous et moi c’est que vous évoquez les mêmes vielles recettes que vous annonciez lorsque vous étiez au pouvoir. Les chiffres du chômage, plus particulièrement celui des jeunes, montre que cela n’a rien changé. Ce qu’il faut, c’est une baisse des charges sur l’emploi y compris la masse d’impôts qui pèsent sur les PME et les TPE. Pour que les entreprises puissent à nouveau engager.
Je vais vous raconter une anecdote. La semaine dernière je me suis rendu dans une PME de ma ville. J’ai pu discuter avec le patron de cette PME et les salariés, Monsieur Fevernov. Pendant ma visite, un des représentants syndicaux m’a interpellé en me disant : « Monsieur Gilbert, nos effectifs sont inférieurs pour la masse de travail que nous avons. Chacun de nous doit assurer le travail de 3 personnes. Nous aimerions avoir plus de collègues, mais la boîte n’en pas les moyens. Cette situation ne peut pas durer. » Puis, j’ai évoqué ce sujet avec le patron. Vous savez ce que ce patron m'a dit, Monsieur Fevernov? Il m'a dit qu'il aimerait avoir les moyens d'embaucher de nouveaux salariés mais que faute de notre régime fiscal c'est à peine si il avait les moyens de conserver ses effectifs. Bref, une piqûre pour le système fiscal Frôceux! Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autre.
Ce qu’il faut, c’est donner la chance aux PME de créer des emplois en leur permettant, par exemple, de créer un emploi sans charges, pendant deux ans, destiné à un jeune en recherche d’un premier emploi ou pour un chômeur sous la forme d’un contrat de longue durée. Ce genre de mesure est bon pour tout le monde, puisqu’il permet de donner de l’emploi à une personne supplémentaire et d’assurer un peu plus le partage du travail là où c’est nécessaire, je viens de l’évoquer.
Je vais vous raconter une anecdote. La semaine dernière je me suis rendu dans une PME de ma ville. J’ai pu discuter avec le patron de cette PME et les salariés, Monsieur Fevernov. Pendant ma visite, un des représentants syndicaux m’a interpellé en me disant : « Monsieur Gilbert, nos effectifs sont inférieurs pour la masse de travail que nous avons. Chacun de nous doit assurer le travail de 3 personnes. Nous aimerions avoir plus de collègues, mais la boîte n’en pas les moyens. Cette situation ne peut pas durer. » Puis, j’ai évoqué ce sujet avec le patron. Vous savez ce que ce patron m'a dit, Monsieur Fevernov? Il m'a dit qu'il aimerait avoir les moyens d'embaucher de nouveaux salariés mais que faute de notre régime fiscal c'est à peine si il avait les moyens de conserver ses effectifs. Bref, une piqûre pour le système fiscal Frôceux! Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autre.
Ce qu’il faut, c’est donner la chance aux PME de créer des emplois en leur permettant, par exemple, de créer un emploi sans charges, pendant deux ans, destiné à un jeune en recherche d’un premier emploi ou pour un chômeur sous la forme d’un contrat de longue durée. Ce genre de mesure est bon pour tout le monde, puisqu’il permet de donner de l’emploi à une personne supplémentaire et d’assurer un peu plus le partage du travail là où c’est nécessaire, je viens de l’évoquer.
ANCIEN DÉPUTÉ-MAIRE (RLPN) DE DEUX-CHÂTEAUX
ANCIEN PREMIER MINISTRE
FONDATEUR DU RLPN
Lauréat de la quenelle d'or 2014 (catégorie juridique et politique)
Le lâche souffre mille morts, le vrai soldat, lui, ne meurt qu'une fois. (2pac)
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- Dimitri Fevernov
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Economie
Aider les TPE, les PME, c'est une évidence puisqu'à elles seules, elles représentent 80% de l'économie. Par contre, je ne suis absolument pas d'accord sur les moyens pour agir. On entend toujours le même refrain : baisser les charges, c'est trop cher... Quand on parle de petites entreprises, ayant des difficultés, oui, je le conçois. Pas de baisses des charges sans garantie, pas de subventions sans engagement des entreprises. Et je vous parle pas d'engagements de feu de paille, volatilisé dès que les partons seront sortis du bureau, je vous parle d'accords signés, par le patronat, par les syndicats et par l'Etat.
Quant à votre contrat de deux ans sans charge, je vous félicite. Nos jeunes n'avaient pas encore connu la précarité, vous la leur offrez sur un plateau. Oui, car au bout de deux ans, Monsieur Gilbert, il va se produire les mêmes choses qu'il se produit avec les stagiaires : la porte. Et on en prend un autre. Résultat des courses : le jeune diplômé se retrouve au chômage deux ans plus tard, et rebelotte. Je sais que vous avez de grands rêves inspirés des Etats-Unis, Monsieur Gilbert, mais navré de vous le dire, la Frôce n'est pas un saloon. Nous combattrons dans la rue et sans répit cette politique des chaises musicales que vous envisagez pour l'emploi !
Vous parlez du partage de travail, ça tombe bien. J'en reviens à la PME où vous vous êtes rendu. Ce que nous lui proposons dans un premier temps, c'est un pacte de développement. L'Etat lui vient en aide pour qu'elle développe ses effectifs et son innovation dans un laps de temps défini. Dans le même esprit, nous l'invitons à adopter des semaines de travail à 36 heures, soulageant ainsi les employés avec plus de temps de récupération, même si nous allons à moyen terme rendre cette répartition du temps de travail obligatoire. Dans le cas que vous décrivez, moi ce qui m'intéresse davantage ce sont les conditions de travail des salariés. Qui organise la charge de travail ? Le patron de cette entreprise. Qui peut obliger à faire des heures supplémentaires pour ne pas embaucher ? Le même. La priorité sera d'améliorer les conditions de travail, cela sous-entend, avoir un code du travail pour protéger les salariés. Ensuite, parce que tous les patrons ne pas des voyous sans coeur, il conviendra de les aider.
Nous ne nous arrêtons pas là. Le problème du manque de trésorerie des entreprises n'est pas lié qu'aux charges de personnel ! Il y a aussi les coûts de production et c'est là que nous devons permettre de réduire les dépenses, en favorisant par exemple les matières premières européennes, les produits manufacturés en Europe, Frôce incluse. Cela réduira le coût du transport. De la même façon, il conviendra de réduire la taxation de certaines importations, nécessaire à la reprise industrielle, j'y reviendrais tout à l'heure, si l'un de vous a le courage de parle de mesures pour aider notre industrie. Faire un monologue ne m'intéresse pas.
Quant à votre contrat de deux ans sans charge, je vous félicite. Nos jeunes n'avaient pas encore connu la précarité, vous la leur offrez sur un plateau. Oui, car au bout de deux ans, Monsieur Gilbert, il va se produire les mêmes choses qu'il se produit avec les stagiaires : la porte. Et on en prend un autre. Résultat des courses : le jeune diplômé se retrouve au chômage deux ans plus tard, et rebelotte. Je sais que vous avez de grands rêves inspirés des Etats-Unis, Monsieur Gilbert, mais navré de vous le dire, la Frôce n'est pas un saloon. Nous combattrons dans la rue et sans répit cette politique des chaises musicales que vous envisagez pour l'emploi !
Vous parlez du partage de travail, ça tombe bien. J'en reviens à la PME où vous vous êtes rendu. Ce que nous lui proposons dans un premier temps, c'est un pacte de développement. L'Etat lui vient en aide pour qu'elle développe ses effectifs et son innovation dans un laps de temps défini. Dans le même esprit, nous l'invitons à adopter des semaines de travail à 36 heures, soulageant ainsi les employés avec plus de temps de récupération, même si nous allons à moyen terme rendre cette répartition du temps de travail obligatoire. Dans le cas que vous décrivez, moi ce qui m'intéresse davantage ce sont les conditions de travail des salariés. Qui organise la charge de travail ? Le patron de cette entreprise. Qui peut obliger à faire des heures supplémentaires pour ne pas embaucher ? Le même. La priorité sera d'améliorer les conditions de travail, cela sous-entend, avoir un code du travail pour protéger les salariés. Ensuite, parce que tous les patrons ne pas des voyous sans coeur, il conviendra de les aider.
Nous ne nous arrêtons pas là. Le problème du manque de trésorerie des entreprises n'est pas lié qu'aux charges de personnel ! Il y a aussi les coûts de production et c'est là que nous devons permettre de réduire les dépenses, en favorisant par exemple les matières premières européennes, les produits manufacturés en Europe, Frôce incluse. Cela réduira le coût du transport. De la même façon, il conviendra de réduire la taxation de certaines importations, nécessaire à la reprise industrielle, j'y reviendrais tout à l'heure, si l'un de vous a le courage de parle de mesures pour aider notre industrie. Faire un monologue ne m'intéresse pas.
- Colin Gilbert
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Economie
Monsieur Fevernov, bien entendu tout ceci sera discuté avec les partenaires sociaux, selon la tradition Frôceuse.
Par contre, j'ai du mal à cerner votre analyse sur la précarité, Monsieur Fevernov. Premièrement, vous vennez de dire aux Frôceux que le chômage n'est pas une forme de précarité. Deuxièmement, vous confondez contrat de stage avec contrat à durée indéterminée. Permettez-moi de vous rappeler que l'autre principale cause du chômage des jeunes, c'est le manque d'expérience. Un employeur préferera recrutter une personne ayant au minimum 2 ans d'expérience dans une branche. Cette mesure permet de donner l'opportunité à ces jeunes de sortir, de un, de la précarité et, de deux, d'y gagner en expérience pour retrouver plus tard et surtout plus facilement un nouvel emploi.
Cette mesure a le mérite d'être essayée.
Par contre, j'ai du mal à cerner votre analyse sur la précarité, Monsieur Fevernov. Premièrement, vous vennez de dire aux Frôceux que le chômage n'est pas une forme de précarité. Deuxièmement, vous confondez contrat de stage avec contrat à durée indéterminée. Permettez-moi de vous rappeler que l'autre principale cause du chômage des jeunes, c'est le manque d'expérience. Un employeur préferera recrutter une personne ayant au minimum 2 ans d'expérience dans une branche. Cette mesure permet de donner l'opportunité à ces jeunes de sortir, de un, de la précarité et, de deux, d'y gagner en expérience pour retrouver plus tard et surtout plus facilement un nouvel emploi.
Cette mesure a le mérite d'être essayée.
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Economie
HRP : je soutiens Alexandre Vailland de Chirey.
Je suis ce débat avec interet et je tiens à apporter une prcision sur le chomage. Non, un tiers n'est pas au chomage. Les jeunes représentent un tiers des chômeurs. Ce n'est pas tout à faitaliques la même chose. Le programme que je soutiens a pour but de poursuivre la baisse du chomage enclenchée.
Un mot également sur la fiscalité des entreprises, je rappelle à certains que nous sommes un des seuls pays à ne pas appliquer de charges sociales patronales. Bien sûr , notre système fiscal peut être amélioré mais il est loin d'être catastrophique, surtout lorsque l'on comparé avec nos voisins européens.
Je suis ce débat avec interet et je tiens à apporter une prcision sur le chomage. Non, un tiers n'est pas au chomage. Les jeunes représentent un tiers des chômeurs. Ce n'est pas tout à faitaliques la même chose. Le programme que je soutiens a pour but de poursuivre la baisse du chomage enclenchée.
Un mot également sur la fiscalité des entreprises, je rappelle à certains que nous sommes un des seuls pays à ne pas appliquer de charges sociales patronales. Bien sûr , notre système fiscal peut être amélioré mais il est loin d'être catastrophique, surtout lorsque l'on comparé avec nos voisins européens.
Marc Schaft
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Economie
Evidemment, Monsieur Gilbert, ça sera vertement discuté et combattu, soyez-en assuré.
Merci, Monsieur Schaft, pour votre honnêteté politique. Comme vous l'avez précisé, nous avons un système fiscal extrêmement avantageux vis à vis des entreprises. Il me semble cependant que la CSE est une charge patronale, payée pour financer la sécurité sociale. Mais la fiscalité des entreprises est l'une des plus basses d'Europe. Aussi, quand j'entends Monsieur Gilbert nous dire que les patrons sont assomés de taxes et d'impôts, je me gausse.
Au passage, le manque de qualification est un phénomène extrêmement marginal ! 1% des motifs de chomage, donc ce n'est pas un problème majeur pour l'embauche, loin de là.
Mon analyse sur la précarité est simple. Vous donnez un contrat à durée déterminée à un jeune en échange d'éxonérations pendant deux ans. Le contrat va donc durer 2 ans. Et l'entreprise va se trouver un autre jeune avec qui recommencer.
Suis-je donc le seul à trouver inadmissible qu'un jeune, diplômé ne connaisse rien d'autre que la précarité ? Après avoir connu la difficulté des études, après avoir fourni tant d'efforts pour réussir ? Qu'est-ce que c'est que cette société absurde où l'on en arrive à dire à des jeunes : ne fais pas d'études, personne t'embauchera ou tu mettras 20 ans pour avoir un CDI ? C'est ça votre plan pour la jeunesse Monsieur Gilbert ? Et bien non merci, sans façon !
Merci, Monsieur Schaft, pour votre honnêteté politique. Comme vous l'avez précisé, nous avons un système fiscal extrêmement avantageux vis à vis des entreprises. Il me semble cependant que la CSE est une charge patronale, payée pour financer la sécurité sociale. Mais la fiscalité des entreprises est l'une des plus basses d'Europe. Aussi, quand j'entends Monsieur Gilbert nous dire que les patrons sont assomés de taxes et d'impôts, je me gausse.
Au passage, le manque de qualification est un phénomène extrêmement marginal ! 1% des motifs de chomage, donc ce n'est pas un problème majeur pour l'embauche, loin de là.
Mon analyse sur la précarité est simple. Vous donnez un contrat à durée déterminée à un jeune en échange d'éxonérations pendant deux ans. Le contrat va donc durer 2 ans. Et l'entreprise va se trouver un autre jeune avec qui recommencer.
Suis-je donc le seul à trouver inadmissible qu'un jeune, diplômé ne connaisse rien d'autre que la précarité ? Après avoir connu la difficulté des études, après avoir fourni tant d'efforts pour réussir ? Qu'est-ce que c'est que cette société absurde où l'on en arrive à dire à des jeunes : ne fais pas d'études, personne t'embauchera ou tu mettras 20 ans pour avoir un CDI ? C'est ça votre plan pour la jeunesse Monsieur Gilbert ? Et bien non merci, sans façon !
- Colin Gilbert
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Re: [Présidentielle janvier 2015] Débat Economie
Justement, cela reste tout de meme énorme. Rien de bien réjouissant à apporter à ce débat, Monsieur le président par intérim. Je ne comprend pas très bien le sens de votre intervention. Peut être aurait-ce été une occasion pour annoncer des mesures en vue de faire en sorte que ces chiffres ne montent pas.
ANCIEN DÉPUTÉ-MAIRE (RLPN) DE DEUX-CHÂTEAUX
ANCIEN PREMIER MINISTRE
FONDATEUR DU RLPN
Lauréat de la quenelle d'or 2014 (catégorie juridique et politique)
Le lâche souffre mille morts, le vrai soldat, lui, ne meurt qu'une fois. (2pac)
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