
Alexandro avait visité l’ensemble des cellules accompagné du directeur de l’établissement et de quelques agents pénitenciers. Les journalistes étaient juste derrière, on pouvait apercevoir l’ombre des flashs et les crépitements des appareils, cette visite allait de quoi faire du bruit apparemment, mais le but d’Alexandro n’était pas de médiatiser sa visite, mais tout simplement démontrer que l’homme politique pouvait s’intéresser à ce que certaines personnes appellent « les écartés du système ». A la fin de sa visite, celui-ci demanda quelques minutes pour parler au prisonnier qui était enfermé dans leurs cellules, mais qui ne voulait rien rater et pointait l’oreille entre les barreaux.
Alexandro s’était mis à parler dans un silence complet, il utilisait des mots simples, mais de quoi pouvoir réconforter ces milliers de citoyens. Il s’était placé au milieu de la prison en balayant la vue autour de lui en continuant ce qu’il disait.
Vous qui êtes ici la vie n’avez pas dû être facile pour vous, je le reconnais. Certains d’entre vous pensent que le système vous à quelque peu acheminé ici et de surcroît vous a oublié, mais sachez qu’elle entreprend pour vous, elle n’a pas toujours été honnête, c’est vrai et vous oubliez a été une erreur de sa part, de notre part et de la mienne aussi. Oui, il faut l’admettre et changer les choses. Vous êtes-vous aussi des citoyens et vous inclure au centre de nos préoccupations est devenue une priorité pour eux, pour nous et pour moi. Une seule chose que, je peux vous inciter à faire à partir d’aujourd’hui, c’est de reconstruire votre vie que vous soyez jeune ou vieux, car la République a besoin de chacun d’entre vous. Pensez-y, réfléchissez-y ! Bonne chance à vous et joyeux Noël.
Alexandro s’arrêta en se dirigeant vers l’équipe de l’établissement pénitentiaire qu’il remercie. Après ceux-ci fait, il ressortit avec l’espérance que les citoyens de cet établissement auront compris son message.