Histoire : des débuts à aujourd'hui
Histoire - De Saint-Phorien à Symphorien
Au début du XIIIe siècle, une communauté de pêcheurs s'installe sur la colline de Vauclase, à moins d'un kilomètre de l'actuelle vieille ville de Symphorien, qui n'existait pas alors. La communauté, une fois installée, est confrontée à de nombreuses difficultés : pluies diluviennes, dures sécheresses, périodes de famines par manque de poisson, incendies en série... Phorien, un pêcheur de la communauté, proposa alors à ses proches de partir vers le sud. La veille du départ, il partit marcher en longeant le rivage. C'est alors que la vierge Marie lui apparut, et lui fit la promesse de pêches abondantes et de nature clémente, avec pour seule condition l'installation de la communauté à l'endroit où elle lui est apparue.
La communauté s'installa donc à l'endroit que nous connaissons aujourd'hui, et baptisa ce lieu Saint-Phorien à la mort de ce dernier.
La ville côtière se développa jusqu'au XVIe siècle, où les Français prirent la décision d'y aménager un port fortifié, étant donné l'impossibilité d'en construire à Vauxin, ville protégée par les Gênois. Saint-Phorien eut alors une grande importance dans la lutte contre le protectorat de Gênes.
Après l'indépendance, c'est à Saint-Phorien qu'est installée la Prison Royale, avec sa macabre place des exécutions. On dit que pas moins de 53 personnes y furent écartelées dans les semaines qui suivirent le "Complot des Fraises" en 1624.
Phorien n'ayant pas été canonisé par l'église Catholique de Rome, la ville se voit donc contrainte de perdre son nom de "Saint-Phorien" en 1701. Il sera remplacé par le nom de "Synforien" puis "Symphorien" en 1718.
En 1798, la ville se bat durant plusieurs semaines contre les "Culs-Terreux". Elle finit victorieuse.
En 1940, la garnison de Symphorien entreprends de défendre la cité contre l'envahisseur Italien. Le siège durera un mois et demi. A la suite de celui-ci, les résistants se rendirent à l'occupant. Marchisio les fit fusilier sur l'actuel "Mur de la Rébellion".
Dans les années qui suivirent, fut installée l'Ecole Marine Fasciste, établissement militaire Italien crée dans le but de former de jeunes marins. Elle ne fonctionna que quelques mois et fut entièrement détruite à la suite de bombardements.
Symphorien est également tristement célebre pour avoir abrité le siège de la "Milice du Peuple", équivalent de la Milice française chargée de lutter contre les actes de résistance. La nuit de la libération, le bâtiment fut brulé intégralement par la population Symphorienne, les portes bloquées pour empécher les miliciens de s'enfuir.
L'une des rares images de la libération de Symphorien.
Sous la dictature, Symphorien n'eut aucune fonction particulière. Symphorien abrita néanmoins diverses entreprises navales aux noms restés dans les mémoires comme étant de hauts lieux du militantisme communisme, comme le Chantier Brigeot ou la Société des Charpentiers de Marine Réunis. Ces deux chantiers furent fermés dans les années 70, entrainant l'exode de milliers de personnes : les chantiers faisaient à eux seuls vivre toute la ville. Plusieurs ont depuis réouverts à la fin de la dictature, actuellement fusionés en la 2SCM.
Construction d'un navire de pêche à la SCMR.
Aujourd'hui
Symphorien est aujourd'hui une belle et grande ville de plus de 600.000 habitants, tournée vers le tourisme, la construction navale et la pêche.
La ville possède un club de Football, l'UFS, évoluant en seconde division, ainsi qu'un stade de Tennis, le stade Fred Cassu.