Vincent Valbonesi était bien entendu présent pour cette cérémonie exceptionnelle pour l’inauguration de la statue en hommage à Yasser Arafat. Toute la Frôce connaissait son combat pour la Palestine face à l’envahisseur sioniste. Certains avaient encore en tête les images de ses débats avec l’un des plus fameux soutiens d’Israël, Jean-Baptiste Marshall. Mais la carrière politique de Vincent lui avait permis de faire triompher ses idées et de poursuivre ainsi une politique internationale favorable aux idées palestiniennes, comme c’est la tradition depuis toujours parmi les grands hommes d’Etat frôceux. Venu à Uzarie par un avion privé, Vincent était assis au premier rang entre ses deux fils, Luca et Paolo. Il n’était pas prévu qu’il intervienne durant la cérémonie mais les nombreux journalistes et les télévisions présents ne pouvaient pas imaginer un no comment de Vincent Valbonesi, ce dernier s’adressa à la presse à la fin de l’hommage à la légende palestinienne.
« Je remercie Asuka Finacci pour son invitation et cette cérémonie était un hommage vibrant à Yasser Arafat, ce grand personnage de l'Histoire.
Je me souviens encore de ma première rencontre avec lui, lorsque j’étais un jeune avocat. J’étais en mission en à Gaza pour défendre une organisation humanitaire qu’Israël soupçonnait, comme elle en a l’habitude, de préparer un attentat sur le sol sioniste. Il était venu à me rencontre, pour me remercier de mon combat pour défendre le droit pour le peuple Palestinien de vivre libre et sur ses terres sans avoir la peur du lendemain. Je l’avais ensuite rencontré à de nombreuses reprises par mes différentes responsabilités nationales. C’était un homme bon qui avait la conviction qu’une issue favorable était possible. Malheureusement, de l’autre côté, le camp du mal n’a jamais voulu de la paix ni même d’un cessez le feu. Ils mettent en œuvre une véritable politique d’extermination du peuple Palestinien. Il faut le dire et il faut combattre ces actions.
J’ai le sentiment qu’aujourd’hui plus qu’hier, la politique sioniste commence à connaitre une perte d’influence, y compris parmi les dirigeants américains, ce que personne n’osait imaginer il y a encore une dizaine d’années. Mais aujourd’hui, face à l’intransigeance des dirigeants israéliens, le monde commence à changer de position sur la question du conflit israélo-palestinien. La campagne de boycott d’Israël retient toute mon attention et j’encourage les Etats Européens à poursuivre dans cette voie là, tout comme j’encourage les responsables politiques frôceux à mettre en pratique cette campagne de boycott et à condamner la politique que mène le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahou.
Yasser Arafat était un combattant pour la liberté, il n’avait pas d’autre intérêt que celui de servir son peuple et de le guider vers l’indépendance. Nous nous devons, nous occidentaux, de continuer ce combat pour offrir, le plus rapidement possible car l’urgence est là, un Etat indépendant pour le peuple Palestinien. »
Après cette déclaration pleine de souvenirs et d’émotion, l’ancien chef de l’Etat, accompagné de ses deux fils, prit la direction de l’Hôtel de ville pour assister au pot de l’amitié que proposera la maire d’Uzarie, une vieille connaissance politique de Vincent.