AFFRONTEMENTS VIOLENTS EN MARGE DU RASSEMBLEMENT DU PRF A ASPEN
[imageagauche=http://dndf.org/wp-content/uploads/2013 ... to-afp.jpg]Pour vous remémorer ce week-end assez forts en rebondissements, le Ministère de l'Intérieur avait autorisé les maires à prendre un arrêté municipal pour interdire toute manifestation ou rassemblement du PRF notamment pour aujourd'hui. Aspen, Uzarie ou encore Tolsa-les-Bains avaient suivi cette recommandation. Mais vers 10h30 ce matin, la Cour Suprême a annulé tous les arrêtés municipaux.[/imageagauche]
Donc en début de soirée (vers 19h30), après avoir "joué au chat et à la souris", plusieurs centaines de militants et sympathisants du PRF (750 selon le PRF, 300 selon Tallard) ont décidé de se rassembler place "Thomas de Frôce" (homme historique ayant été à l'origine de la création de la Frôce). A 20h-20h10, ils ont décidé collectivement de partir en manifestation et de prendre le Boulevard de Provence qui mène sur cette place. Aidés par les nombreux RG, les CRS ont très vite déployés sur la totalité de la largeur du boulevard (trottoirs compris) au total 3 barrières anti-émeute et positionnés pas moins de 3 canons à eau. Tout cela en plus des 2.000 CRS et autres policiers en civils déployés. Les forces de l'ordre, devant les provocations des manifestants (saluts nazis et slogans anti-républicains), ont commencé à prendre à revers les manifestants en déployant 1.500 CRS à l'arrière de la manifestation... Se voyant bloqués, les manifestants se sont regroupés dans la rue Yannick Le Menn (là ils auraient insulté la mémoire de Monsieur Le Menn et surtout de sa fille, ancienne Présidente de la République) qui est pavée... Etant bien équipés, ils ont commencé à mettre en place une imposante barricade (voitures, poubelles, grilles d'un chantier proche) à laquelle ils ont mis le feu... Pendant ce temps, les CRS se sont déployés en masse devant la barricade tout en essayant de la détruire. Mais avec de violents individus dans une rue pavée, et bien le dépavage a commencé et le pire allait se produire.
En effet, à 20h20, un CRS, de la compagnie de Etchegorda, reçu un pavé lancé presque à bout portant et à une vitesse assez élevée, selon ses collègues. Le policier est tombé directement à terre, encore conscient. Pendant qu'on le mettait à l'abri, il a commencé à "débiter des propos incohérents. Immédiatement, les pompiers chargés d'éteindre la barricade l'ont pris en charge et l'ont amené à l'Hôpital Militaire d'Aspen. Pendant ce temps, à 20h30, les CRS ont répliqués avec intensité par des grenades assourdissantes et lacrymogènes, en plus d'un des canons à eau pour repousser les militants d'extrême-droite. De l'autre côté de la rue le reste des CRS les attendaient... Au final on dénombre près de 200 arrestations sur les 500-600 manifestants et 14 blessés légers.
MISE A JOUR : Concernant le CRS hospitalisé, il souffrirait, selon la Direction Générale de l'Hôpital Militaire d'Aspen, d'un traumatisme crânien dit "grave" avec présence d'au moins un œdème de type "vasogénique. Il est actuellement, et ce depuis son arrivée et sa prise en charge, opérée. Cette opération délicate, visant à réduire l'œdème et donc tout risque de mort cérébrale, est extrêmement délicate.
Donc en début de soirée (vers 19h30), après avoir "joué au chat et à la souris", plusieurs centaines de militants et sympathisants du PRF (750 selon le PRF, 300 selon Tallard) ont décidé de se rassembler place "Thomas de Frôce" (homme historique ayant été à l'origine de la création de la Frôce). A 20h-20h10, ils ont décidé collectivement de partir en manifestation et de prendre le Boulevard de Provence qui mène sur cette place. Aidés par les nombreux RG, les CRS ont très vite déployés sur la totalité de la largeur du boulevard (trottoirs compris) au total 3 barrières anti-émeute et positionnés pas moins de 3 canons à eau. Tout cela en plus des 2.000 CRS et autres policiers en civils déployés. Les forces de l'ordre, devant les provocations des manifestants (saluts nazis et slogans anti-républicains), ont commencé à prendre à revers les manifestants en déployant 1.500 CRS à l'arrière de la manifestation... Se voyant bloqués, les manifestants se sont regroupés dans la rue Yannick Le Menn (là ils auraient insulté la mémoire de Monsieur Le Menn et surtout de sa fille, ancienne Présidente de la République) qui est pavée... Etant bien équipés, ils ont commencé à mettre en place une imposante barricade (voitures, poubelles, grilles d'un chantier proche) à laquelle ils ont mis le feu... Pendant ce temps, les CRS se sont déployés en masse devant la barricade tout en essayant de la détruire. Mais avec de violents individus dans une rue pavée, et bien le dépavage a commencé et le pire allait se produire.
En effet, à 20h20, un CRS, de la compagnie de Etchegorda, reçu un pavé lancé presque à bout portant et à une vitesse assez élevée, selon ses collègues. Le policier est tombé directement à terre, encore conscient. Pendant qu'on le mettait à l'abri, il a commencé à "débiter des propos incohérents. Immédiatement, les pompiers chargés d'éteindre la barricade l'ont pris en charge et l'ont amené à l'Hôpital Militaire d'Aspen. Pendant ce temps, à 20h30, les CRS ont répliqués avec intensité par des grenades assourdissantes et lacrymogènes, en plus d'un des canons à eau pour repousser les militants d'extrême-droite. De l'autre côté de la rue le reste des CRS les attendaient... Au final on dénombre près de 200 arrestations sur les 500-600 manifestants et 14 blessés légers.
MISE A JOUR : Concernant le CRS hospitalisé, il souffrirait, selon la Direction Générale de l'Hôpital Militaire d'Aspen, d'un traumatisme crânien dit "grave" avec présence d'au moins un œdème de type "vasogénique. Il est actuellement, et ce depuis son arrivée et sa prise en charge, opérée. Cette opération délicate, visant à réduire l'œdème et donc tout risque de mort cérébrale, est extrêmement délicate.