POLITI'NEWS
Emission radiodiffusée du 8 juin 2014

Emission radiodiffusée du 8 juin 2014
"Je vois mal certains mouvements politiques défendre ce programme." – Julie de Saint-Imberb

Auditrices et auditeurs, bonsoir et bienvenue pour cette nouvelle émission de politinews. La première décision d'Adam Sander, et la seule à l'heure actuelle, a été de nommée sans plus fidèle alliée au cours de la campagne au poste de Premier Ministre, Julie de Saint-Imberb. Après avoir dirigé l'Assemblée citoyenne, la fille de l'ancien président Marc de Saint-Imberb, commence une carrière politique à Belley. Quelles sont les premières décisions prises ? Qu'a-t-elle à nous dire sur les accusations de Mediasera ? Nous lui posons ce soir toutes ces questions.
Des priorités différentes entre le Premier Ministre et le Président. Des promesses qui ne sont pas mises en place, notamment sur la nomination d'un secrétaire d'Etat en charge des collectivités territoriales. A l'heure actuelle, le gouvernement doit faire face à des tensions diplomatiques et à un principal-adjoint frappé par un parent d'élèves. Des décisions devront être prises rapidement en raison de l'actualité brûlante dans notre pays.[/justifier][imageagauche=http://nsa31.casimages.com/img/2014/01/ ... 740295.png]Madame la Premier Ministre, et merci d'avoir accepté notre invitation. Vous venez d'être nommée Premier Ministre et l'ensemble de votre gouvernement a été nommé par décret ce soir. De nombreuses personnalités politiques se sont posées des questions sur la constitution de votre équipe, qui leur a semblé longue. Qu'avez-vous à leur répondre ?
Effectivement, la composition de cette équipe a pris un certain temps, je ne le nie pas. Je n'en veut pas aux observateurs politiques, qui ont simplement tenu à marquer leur impatience. Mais il n'y avait rien de choquant dans le délai de formation du gouvernement, et désormais il est formé, nommé, et déjà au travail au service de la Nation.
Un de nos confrères évoquent le fait que vous auriez pris l'ensemble des décisions concernant les ministères et que vous avez posé votre véto sur certaines nominations de personnalités du centre et de la droite. Ces rumeurs sont-elles exactes ?
Vous parlez donc d'un "confrère", vous considérez donc qu'il s'agit d'un journaliste. Ma vision est différente : il s'agit d'une personne qui a pour unique mérite de faire parler d'elle en mettant en place des articles calomnieux. J'ai d'ailleurs porter plainte contre cet article, qui était très vexant et blessant, en plus d'être un tissu de mensonges. Rien de ce qui n'est écrit dans cet article est vrai, et j'ai confiance en la justice, elle saura prouver ce que j'avance. J'espère donc que votre interview ne sera dorénavant plus basée sur ce qui est écrit dans ce média diffamant, que des personnes de mauvais goût appellent encore un "journal". Je ne m'étalerai pas davantage sur le sujet, qui n'en vaut pas la peine.
Les personnes qui rédigent les articles de ce journal ont, tout comme moi, une carte de presse, d'où l'utilisation de la notion de confrères. Dans plusieurs déclarations, le Président Sander avait évoqué la possibilité d'intégrer des membres du centre et de la droite dans le gouvernement. Pourquoi est-ce que ce gouvernement ne se compose que de personnalités proches de la gauche ?
Et il est accablant de constater que la définition de journaliste est passé d'un individu qui cherche à transmettre savoirs et information aux citoyens, à un simple individu détenant un bout de papier. Concernant le gouvernement, je n'était personnellement pas fermée; faire un gouvernement ouvert à différentes sensibilités politiques n'était pas exclu. Mais je vois deux obstacles à ceci : premièrement M.Sander a été élu sur un programme, et je vois mal certains mouvements politiques défendre ce programme; deuxièmement, ils étaient visiblement absents en dehors de la gauche à désirer rejoindre le gouvernement. La volonté initiale était très ouverte, mais dans les faits personne à part la gauche et certains indépendants comme M.Rodriguez n'ont désiré rejoindre le gouvernement.
Monsieur Sander avait promis la création d'un secrétariat d'Etat chargé des collectivités territoriales afin que le gouvernement ait un seul interlocuteur avec les maires. Il s'avère que ce poste ne figure pas dans le décret paru au Journal Officiel. Pourquoi ?
Je n'ai personnellement pas formulé ce souhait de secrétariat d'Etat. Je ne suis donc pas la personne qui peut vous répondre.
Est-ce que cela signifie donc que le président Sander n'a pas pu vous imposer des décisions concernant le gouvernement qu'il souhaitait mettre en place et qu'il n'a pas pris part à sa formation ?
J'ai proposé des noms au Président, et il a nommé lui-même le gouvernement après m'avoir consulté. Je vous rappelle que juridiquement, c'est lui le chef du gouvernement et qui nomme ses membres. Je n'aime pas trop le ton de la question, il me rappelle étrangement un article que j'ai lu récemment. Je n'ai rien imposé, strictement rien, le Président était libre de nommer un secrétaire d'Etat, ce qu'il n'a pas fait.
Le candidat indépendant, devenu président indépendant mettra donc en place une politique de gauche. Quelles sont les premières mesures que votre gouvernement prendra ?
Dans les premières mesures, nous souhaitons avant tout assurer au pays une stabilité financière. Ainsi nous analyserons les prochaines évolutions de croissance et de finances publiques de la Frôce. Nous mettront actuellement en place, dans un souci de justice fiscale, une taxe sur les transactions financières. Nous pourrons ainsi prendre l'argent là où il est, pour financer des projets sociaux dont la Frôce et les frôceux ont terriblement besoin. Ces projets seront envisagés une fois les finances définies : il s'agira d'instaurer des revenus minimums pour les démunis, ainsi qu'une allocation adulte handicapé. Au niveau de la santé, nous allons développer la démocratie sanitaire et l'accès aux soins sur tout le territoire. Au niveau de l'éducation, nous serons intraitables pour que des évènements comme ceux qui se sont produits récemment, c'est à dire des violences contre un membre du corps enseignant, ne se reproduisent plus; nous développeront donc les mesures contre la violence en milieu scolaire.
Justement, évoquons l'actualité, notamment dans l'Education nationale. Vous souhaitez mettre en place des mesures de lutte contre la violence en milieu scolaire. Or, une loi allant dans ce sens existe déjà et évoque la même thématique. Est-il, selon vous, nécessaire d'ajouter une loi à une loi qui entre progressivement en application ?
La loi déjà mise en place est assez complète puisqu'elle prévoit la mise en place de plans de lutte contre la violence, ainsi que de la pédagogie au sujet de la violence. Mais force est de constater qu'à l'heure actuelle, des violences se produisent encore. Ce qui s'est passé dans cet établissement est tout à fait condamnable et regrettable, mais il faut voir si c'est un acte isolé ou si il correspond à un tout un ensemble de problèmes du milieu éducatif qui doivent être résolus. Il faut donc dialoguer avec les différents acteurs du milieu éducatif, professeurs, surveillants, mais également parents d'élèves, pour voir ce qu'il ne va pas et donc tirer les conclusions et mettre en place des mesures. L'heure n'est pas au projet de loi mais à la consultation, à l'écoute, et sur ce point je fais totalement confiance en Mme Le Menn qui est tout à fait compétente et dispose de toutes les qualités humaines nécessaires pour mener à bien ce travail.
Je vous remercie d'avoir pris le temps de nous répondre
Merci[/imageagauche]
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